M. MAMADOU BA SE LAVE A GRANDE EAU ET RETABLIT LA VERITE DES FAITS
Dans le bras de fer épique qui oppose Mamadou Diop « ISEG », propriétaire de l’Ecole supérieure d’entrepreneurship et de Gestion, à son ex-épouse Aïssatou Seydi sur fond de révélations scabreuses, il y a eu une innocente victime collatérale

Dans le bras de fer épique qui oppose Mamadou Diop « ISEG », propriétaire de l’Ecole supérieure d’entrepreneurship et de Gestion, à son ex-épouse Aïssatou Seydi sur fond de révélations scabreuses, il y a eu une innocente victime collatérale. Laquelle a été accusée par l’époux d’avoir été la complice de son ex- dans la spoliation — ou la tentative — dont il a été l’objet concernant la villa dont ils se disputent la propriété. Une villa sise Sicap Sacré-Cœur III.
Au lendemain de l’expulsion, finalement avortée, dont il avait été l’objet au lendemain de son emprisonnement pour une affaire de mœurs, « Diop ISEG » s’était répandu dans les médias pour accuser celle qui a été pendant plusieurs années sa plus proche collaboratrice puis sa douce moitié d’avoir usé de manœuvres pour mettre la main sur un bien immobilier lui appartenant car acquis partiellement avec les deniers de son Institut. L’affaire est d’ailleurs pendante devant les tribunaux où les encore époux multiplient les procédures en un feuilleton judiciaire qui tient en haleine l’opinion. Nul ne sait qui sortira vainqueur de ce bras de fer judiciaire mais ce n’est pas cela l’objet de cet article car nous estimons qu’aussi bien M. Mamadou Diop que Mme Aïssatou Seydi ont les moyens financiers et les arguments juridiques pour se défendre tout seuls comme des grands !
Le problème c’est qu’un honorable citoyen qui a blanchi sous le harnais du labeur acharné et de l’intégrité, un homme tranquille et sans histoire qui s’est toujours tué à la tâche et qui n’aspire plus, à 74 ans, qu’à un repos mérité, a été cité bien malgré lui dans une querelle dont l’un des mobiles, redoutables, est la jalousie d’une femme blessée. Cet homme vénérable dont on a tenté d’attenter à l’honneur a aussi donné à la Nation de brillants cadres parmi lesquels un, en particulier, doit faire la fierté de la Nation. Il s’agit d’un brillant ingénieur qui, en plus de son expertise, est aussi l’Imam de la première grande mosquée construite à Austin, à Texas, aux USA… Pour en revenir à Mamadou Diop « ISEG », il a prétendu que celle qui est encore son épouse — le divorce n’a pas été prononcé entre eux — en même temps que son bras droit a bénéficié de la « complicité » de M. Mamadou Bâ pour faire main basse sur « sa » villa.
Séjournant actuellement au Sénégal — il vit entre le Pays de l’Erable et ici —, M. Bâ a tenu à se laver des accusations fallacieuses portées contre lui et à rétablir la vérité des faits. Car, en tant que propriétaire du cabinet AGEPI, il a de tout temps été le bailleur de l’ISEG à laquelle il avait loué les sites abritant ses écoles. D’ailleurs, les propriétaires de l’établissement avaient tellement été contents de ses services qu’ils lui avaient décerné le titre de « Modèle de réussite exemplaire pour les diplômés de l’ISEG promotion 2008-2011 » (voir fac similé). Et pendant longtemps, c’est l’alors demoiselle Aïssatou Seydi qui venait régler les échéances de loyers, négocier des délais, voire solliciter des réductions sur les montants. Naturellement, elle a continué de le faire quand elle est devenue Mme Mamadou Diop c’est-à-dire lorsque le « al khayri » a été prononcé entre eux. S’agissant de la villa objet de la controverse, c’est aussi elle qui est toujours venue s’acquitter des mensualités au nom de l’ISEG. Jusqu’au jour où elle a demandé à M. Mamadou Ba de la leur vendre.
Après marchandage, le prix a été fixé à 150 millions de francs. Mme Diop a effectué le règlement en versant successivement sept chèques de l’ISEG d’un montant de 10 millions de francs chacun. Elle a complété les 80 millions restants par des versements en liquide. Le paiement des 150 millions devait se faire en 16 mois selon le contrat mais s’est étalé sur cinq ans, Me Bâ faisant preuve d’une patience remarquable. Après quoi, le deux parties se sont rendues par devant la notaire Me Bineta Thiam Diop, notaire à Pikine, où les formalités de vente relatives à la ville N° 9023 provenant du morcellement du TF N° 399/GR ex- TF N° 365 et ex-TF N° 21.926/DG ont été effectuées (voir fac similé).
La villa en question a une superficie de 486 mètres carrés. Un état des droits réels demandé par la même notaire, Me Bineta Thiam Diop, en date du 20 mai 2020, montre bien d’ailleurs que le bien immobilier en question appartient à Mme Aïssatou Seydi, née le…. à Dakar. Dans cette affaire, le seul rôle joué par M. Mamadou Bâ, c’est celui d’un propriétaire qui a cédé son bien immobilier. Pour le reste, encore une fois, les ex-époux Seydi n’ont qu’à se débrouiller entre eux ! Deux ans d’arriérés de loyers Mais si M. Mamadou Diop ISEG s’est épanché sur le contentieux l’opposant à son épouse à propos de cette villa N° 9023 de Sicap Sacré-Cœur III, il s’est curieusement gardé d’évoquer une autre affaire, bien réelle celle-là, l’opposant à M. Mamadou Bâ.
En effet, le cabinet de ce dernier, AGEPI, lui a loué une villa — portant le N° 8794 — sise à Sacré-Cœur. Ce pour un montant de 750.000 francs par mois. Preuve des bonnes relations qu’ont toujours entretenues les deux parties, cette villa était louée auparavant à 850.000 francs mois. Mais puisque M. Bâ ne pouvait rien refuser à Mamadou Diop, il lui a consenti une réduction de 100.000 francs. Cela fait 26 mois que M. Diop n’a pas versé le moindre loyer soit 18 millions de francs d’arriérés ! D’ailleurs, le propriétaire l’a traîné devant les tribunaux pour obtenir son expulsion.
Le 20 mars 2020, alors que M. Diop était en prison, M. Bâ lui avait adressé une lettre pour lui dire ce qui suit (voir fac similé) : « Suite à des vérifications relatives à la comptabilité du cabinet AGEPI, il apparaît, concernant la comptabilité de la villa N° 8794 Sacré-Cœur des arriérés de paiement de 750.000 francs/mois, nonobstant le mois en cours, soit 4.500.000 francs (Ndlr, ça, c’était seulement la situation au mois de mars 2020). Prenant toute la mesure de la situation difficile du moment, selon la presse, je souhaite qu’Allah le Tout Puissant vous aide à recouvrer votre liberté ainsi que toute votre capacité d’entreprendre. Cependant, de passage à Dakar pendant 8 jours en provenance du Canada, je voudrais savoir quel interlocuteur vous m’indiquerez pour pouvoir vous rendre visite et discuter de la conduite à tenir pour recouvrer cette créance ainsi que de l’avenir de ce contrat. Comme vous le savez, en tant que retraité et avec une santé délicate, je ne compte que sur ces revenus pour faire face aux nombreuses charges qui sont les miennes. Vous avez huit jours pour compter de la date de signature de cette lettre pour me marquer votre accord faute de quoi votre silence sera interprété comme un désistement. Signé : Mamadou Bâ ». A noter que M. Mamadou Diop n’a jamais répondu à ce courrier. Est-ce parce qu’il se trouvait en prison à ce moment-là qu’il ne l’a pas fait ?
Toujours est-il que le pauvre M. Mamadou Ba non seulement court en vain derrière 18 millions d’arriérés de loyers que lui doit M. Mamadou Diop « ISEG » mais encore désespère de récupérer la villa qu’il lui avait louée. Mais ce contentieux, bien réel, le propriétaire fondateur de l’Ecole supérieure d’entrepreneurship et de gestion (ESIG) oublie curieusement d’en parler lors de ses multiples sorties dans la presse. On se demande bien pourquoi d’ailleurs ! Cela dit, étant donné que même les guerres se terminent autour d’une table de négociations, M. Bâ espère que son « neveu » Mamadou Diop — le patron de l’ISEG lui avait été présenté par son oncle il y a un quart de siècle et ne l’a plus appelé depuis lors que « mon oncle » ou « mon père » — finira par venir trouver un gentlemen’s agreement avec lui…