ABDOULAYE SOW DEVOILE LE CONSENSUS
Le ministre Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique revient sur le consensus autour de Me Senghor.

C’est un Abdoulaye Sow en verve qui s’est adressé à la presse hier, jeudi 5 août avec ses cotés, Me Augustin Senghor, candidat du consensus et l’ensemble de son équipe. Une occasion saisie par le président de la Ligue de football amateur et candidat à sa propre succession de faire feu de tout bois. Le ministre Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique est revu sur le consensus autour de Me Senghor.
CONSENSUS VS UNANIMITE
«Sur le consensus, j’ai entendu dire qu’il y a Mady (Touré, Ndlr) qui n’a pas accepté, Saër (Seck) s’est retiré. Donc, le consensus est rompu. Ils confondent, il faut qu’ils aillent voir le dictionnaire. Ils confondent unanimité et consensus. Le consensus veut dire large accord de la plus grande partie, de la plus grande majorité. C’est exactement ce qui s’est passé. Qu’on me dise où le problème à ce niveau. Parce que les acteurs ne se limitent pas à Senghor, à Saër, Mbaye Diouf Dia, à Lamotte ou à Mady Touré. Tous ceux qui sont ici sont des éminents acteurs du football, il y a d’autres qui ne sont pas là. Si nous regardons toutes les composantes du football, aujourd’hui, l’écrasante majorité a décidé de soutenir Senghor. Comment on peut appeler cela ? Il faut que les gens aillent voir le dictionnaire.
WUTI NDAMLI CONTRE JËLI NDAMLI
Je voudrais rappeler deux choses. Parce que les gens sont en train de faire de la confusion. Dans le premier protocole signé, c’est les principes programmatiques qui ont été énoncés : révision générale des textes du football dans un délai d’un an, après l’AG élective ; mobilisation autour de l’objectif commun de la conquête du titre. Senghor l’a dit dans le programme qu’il a concentré en disant ‘Manko Wuti Ndamli’. Il y a des gens qui entretiennent tout de suite la confusion en disant ‘Mank Jëli Ndamli’. Dans ‘wuti’, il y a deux solutions : on peut avoir comme on ne peut pas avoir. Moi, je suis dans le football, je ne décrète jamais une victoire. Sur le point lié à participation à la Coupe du monde, c’est tout le monde qui l’a signé. Tout le monde est d’accord sur ces principes. Donc, tout le monde doit le retrouver dans son programme. Deuxième communiqué sur lequel nous tous, nous avons été d’accord des programmes. Quelqu’un a dit Mady parle de programme, Senghor de manifeste. Donc, on n’a pas compris le sens des mots. Ce programme-là n’est pas celui de Senghor, c’est la synthèse de tous les programmes, de toutes les idées des autres acteurs. Même si Mady dit qu’il y a du plagiat. Il faut qu’on soit sérieux, qu’on respecte le profil des uns et des autres. Senghor a un programme en 2009, 2017, en 2017. Et en 2021, il a fait le meilleur programme pour l’Afrique (campagne CAF). Ce n’est pas à celui-là qu’on doit apprendre à écrire des programmes. Il faut être très clair là-dessus. Parce que c’est des accusations gratuites. Et ce document-là sur lequel nous nous sommes entendus sur la fusion, sur la désignation du candidat Senghor pour conduire le programme consensuel, tout le monde l’a signé. Là aussi, mon ami Saër a signé, après il dit qu’il y a une condition. La condition, c’était que Lamotte a estimé entre Senghor et Saër, il y a quand même certaines incompréhensions personnelles. Et il m’appelait moi et lui pour qu’on fasse des efforts afin que les deux se rassemblent de manière plus approfondie. Il n’y a que ça, Dieu est témoin. Il n’y a aucun autre que celui souscrit dans ce document, où la seule réserve c’est celle de Mady Touré qui demande qu’on lui donne le temps de consulter sa base. Donc, tout le monde est d’accord sur le consensus.
LE CYNISME DANS L’AMBITION
L’autre considération, c’est Abdoulaye Sow est ministre et il bat campagne. Mais avant d’être ministre, Abdoulaye Sow est un acteur du sport et il ne le restera après la fonction de ministre (…) L’adhésion au mouvement sportif et au football est libre. Et je serai un homme, engagé avec ma liberté à assumer mes choix devant le Sénégal. (…) Je considère que Senghor est la meilleur posture pour le Sénégal et l’Afrique (…) Aujourd’hui, on veut préparer l’opinion en disant si on ne gagne pas la Coupe d’Afrique. Parce que les carottes sont cuites. Parce que ceux qui sont là ne peuvent pas être battus. Ça, c’est être un mauvais perdant, c’est être cynique dans l’ambition que nous avons pour notre pays».