«CE CENTRE PERMET À L’ÉTAT ET À LA FÉDÉRATION D’ÉCONOMISER DE L’ARGENT»
Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le directeur Ibrahima Niang parle des nombreux avantages qu’offre l'infrastructure baptisée au nom de Youssoupha Ndiaye à Guéréo

Inauguré début octobre, le Centre d’excellence Youssoupha Ndiaye de Guéréo devrait soulager les autorités en termes de dépenses dans le cadre des préparations des différentes équipes. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le directeur Ibrahima Niang parle des nombreux avantages qu’offre cette infrastructure.
Pouvez-vous nous expliquer les fonctionnalités de ce centre ?
Il faut noter qu’au niveau du centre de Guéréo, tout a été presque refait. Comme à Toubab Dialaw, la Fédération a mis des millions pour qu'on puisse avoir de l’électricité à Guéréo et un forage. En dehors de cela, nous avons fait le terrain en gazon naturel. C’est l'une des meilleures réalisations. Après avoir amélioré le confort et rendu praticable le gazon naturel, nous avons réalisé quelques travaux à Toubab Dialaw. Nous avons construit des vestiaires, un terrain de Beach Soccer pour régler ce problème, mais aussi une tribune. Il y a aussi une intendance en cours de construction. Pour le moment, c’est là où nous en sommes pour les réalisations. Nous avons aussi un projet d’hôtel fédéral. Mais vu que nous avons un titre d'assiette foncier à Guéréo, nous avons jugé nécessaire de le mettre là-bas. Nous avons également un projet d'augmentation d'hébergement en construisant d’autres bâtiments pour recevoir les regroupements des équipes nationales. Nous avons deux à trois regroupements par semaine. Et si cela dépasse ce nombre, nous sommes obligés d’aller à l’extérieur. Dans le souci de faire économiser de l'argent à l'Etat du Sénégal et à la Fédération, nous allons construire.
Avez-vous fait appel à des entreprises étrangères pour la construction de ce stade ?
Ce terrain a été refait par les jardiniers du centre de développement technique Jules François Bocandé. Cela n’a nécessité aucune intervention privée ou étrangère. Cela montre tout simplement que si on fait confiance aux Sénégalais et qu’on met les moyens, ils peuvent faire un excellent boulot.
Comment parvenez-vous à gérer les deux complexes ?
Gérer, c’est s’organiser. Le rôle d’un manager n’est pas de faire, mais c’est de faire faire. Si on organise les choses comme il le faut, on n’est pas obligé d’être à chaque minute quelque part. L’essentiel, c’est d’avoir une bonne équipe, avec qui on fixe des objectifs et un planning de travail pour gérer les deux centres. Nous n’avons aucune difficulté particulière à gérer les deux infrastructures. J’ai des agents motivés et compétents pour le travail. Par rapport à Toubab Dialaw, il faut savoir que je suis là-bas depuis 2014. Lorsque je suis arrivé, le Centre était juste opérationnel. Depuis, nous avons attaqué le confort interne qui consiste à climatiser les chambres, avoir de l’eau chaude dans les chambres etc. A l’extérieur, nous avons créé un espace vert. Il fallait refaire les fissures, la peinture et régler le problème d'eau qui existait. Dehors, il fallait nettoyer et planter des arbres, rendre l'aire de jeu en gazon naturel praticable.
Vous êtes également secrétaire adjoint au bureau de la Fédération sénégalaise de football…
Le poste d’adjoint à la Fédération sénégalaise de football est la dernière nomination que j’ai eue. C’est un poste de secrétaire général adjoint chargé du développement et des infrastructures. Cela veut dire que sur les infrastructures qui existent, il y aura des directeurs qui vont travailler avec moi. Pour le reste, je reste secrétaire général adjoint. Donc, on pourrait assimiler ce poste à une formation. Les directeurs des deux centres vont fonctionner en toute autonomie. De mon côté, je vais juste de temps en temps faire des séances de travail. Ce qui est un allègement pour moi.
Que représente le futur stade qui sera bientôt inauguré à Toubab Dialaw ?
Aujourd’hui, nous avons là-bas un stade qui est réalisé avec un parking et les autres commodités. Même si ce n’est pas un stade de compétition internationale, il pourrait nous servir lors des matchs amicaux et de championnat. On se dirige vers l’inauguration d’un stade au centre technique Jules François Bocandé. C’est un grand pas pour le football sénégalais. Avec cette infrastructure, nous avons montré le modèle de synthétique qu’on doit utiliser pour nos travaux. Nous avons une tribune où toutes les places sont numérotées.
Peut-on dire que vous avez pris votre retraite concernant l’arbitrage ?
J’ai mis de côté l’arbitrage depuis quelques années. Avec mes charges, je n’ai plus le temps pour cela. Je n’ai pas encore déclaré de façon officielle mon arrêt. Mais si on reste pendant une saison sans siffler et on ne se prépare pas pour la saison suivante à cause de certaines conditions, je pense que c’en est fini avec l’arbitrage. C’est quelque chose qui prend beaucoup de temps. C’est des entrainements tous les jours, des réunions. C’est pourquoi, cela demande beaucoup de temps.