LE SPORT SENEGALAIS ANNONCE LA COULEUR
En 2026, le Sénégal va organiser les Jeux olympiques de la Jeunesse (Joj), une première pour le continent africain.

En 2026, le Sénégal va organiser les Jeux olympiques de la Jeunesse (Joj), une première pour le continent africain. Afin que l’esprit de cette compétition s’anime partout dans le pays, le Comité local d’organisation a célébré la journée olympique au Musée des Civilisations noires, à l’instar des autres pays du monde
Hier, le Musée des Civilisations noires du Grand Théâtre a accueilli une journée entièrement dédiée au sport. Autour de différents messages sur la promotion et les valeurs de l’olympisme, les participants issus des différentes fédérations sportives ont tenu à magnifier cette journée célébrée pour la première fois le 23 juin 1948. Lors de cette manifestation, le Comité local d’organisation des Joj en a profité pour lancer le relais de la flamme olympique. Ainsi, les différents pratiquants ont fait des démonstrations en attendant les Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj) de 2026 que le Sénégal va organiser.
À l’esplanade du Grand Théâtre, ce fut également l’occasion de faire découvrir à la jeunesse sénégalaise de nouveaux sports olympiques ou des épreuves que le pays va pratiquer pour la première fois et qui gagnent du terrain partout dans le monde. Selon le président du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (Cnoss), Mamadou Diagna Ndiaye, le but de cette journée est de renforcer la célébration en mettant en place des manifestations pour faire connaître le mouvement Olympique aux jeunes. «Cette journée est d'abord celle de l'amitié, ce lien particulier qui nous rapproche les uns des autres, qui nous connecte les uns aux autres et qui fonde l'olympisme», a déclaré le président du Cnoss qui était aux côtés de la mairesse de Dakar, Soham Wardini. Il estime que cette journée vise à soutenir les sportifs pour la consécration des valeurs Olympiques. «Il n'y a d'olympisme que dans la claire conscience de tous d'appartenir à la grande communauté humaine qui est une, dans la volonté et l'exigence de chacun d'exprimer le meilleur de son humanité, dans une quête permanente d'excellence et du dépassement de soi», a-t-il ajouté. Pour bâtir un monde meilleur, il considère que l'inclusion sociale doit être la règle. «Il ne peut y avoir d'amitié que dans la démarche d'ouverture à l'autre, la capacité d'empathie et d'identification à l'autre, d'acceptation et de respect de l'autre. C'est de ce postulat que nous devons nous inspirer pour bâtir un monde plus juste et plus solidaire», a conclu le président du Cnoss.
UNE PARTICIPATION DE 500 ELEVES ET ETUDIANTS
Avec l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, Ibrahima Wade, président du Comité local d’organisation des Joj, est revenu sur l’importance de cette journée. «Cette année, nous avons pensé que cette journée était importante, puisque nous nous acheminons vers la préparation et l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Et il s’inscrit dans l’agenda du plan de travail de la commission mobilisation et engagement de la jeunesse un certain nombre d’activités sociales comme celles-là», a déclaré Ibrahima Wade. Avec une participation de 500 élèves et étudiants, cette cérémonie va permettre aux athlètes de mieux communier ensemble. «Nous avons voulu donner de la hauteur et de la contenance à cet événement en permettant aux jeunes des écoles, des universités et des fédérations sportives de communier ensemble, d’apprendre ce que le sport a de valeur et de vertu, d’apprendre les valeurs de l’Olympisme», a poursuivi Ibrahima Wade. Grâce aux démonstrations des différentes disciplines, Ibrahima Wade pense que les jeunes peuvent apporter une satisfaction pour les compétitions à venir. «Ces jeunes, filles et garçons, peuvent être les futurs médaillés du Sénégal pour les Jeux Olympique de la Jeunesse en 2026. Nous avons sélectionné 13 disciplines parmi ces 35. Et lors des prochaines sessions que nous ferons à l’intérieur du pays, ce sont d’autres disciplines qui seront mises en valeur.
Ainsi, on va faire en sorte que les Sénégalais se familiarisent avec ces nouvelles disciplines», a souligné Monsieur Wade. Il entend continuer sur cette lancée pour obtenir les résultats escomptés. «Nous sommes déjà dans la trajectoire de 2026 et nous allons maintenir cette dynamique et cela, partout dans le pays. Les résultats que nous attendons sont très simples : que toute la jeunesse de ce pays soit mobilisée autour cette grande fête de l’Afrique et du monde», affirme Ibrahima Wade.