«L’EQUIPE NATIONALE, C’EST DES SACRIFICES»
Le coach Moustapha Gaye a confié le brassard de l’équipe nationale à Maurice Ndour (2,06m, 27 ans). Une charge que le joueur apprécie à sa juste valeur

Le coach Moustapha Gaye a confié le brassard de l’équipe nationale à Maurice Ndour (2,06m, 27 ans). Une charge que le joueur apprécie à sa juste valeur : «Je remercie coach Tapha de la confiance qu’il m’a donnée pour me nommer capitaine de l’équipe nationale du Sénégal. Ce n’est pas quelque chose de facile. Mais le fais d’être capitaine ne veut pas dire que le travail m’appartient à moi seul». Pour réussir cette mission, le sociétaire de Valence (Espagne) compte d’abord sur l’«aide du coach» et ensuite sur ses «coéquipiers et l’ancien capitaine, Malèye Ndoye, qui est un mentor pour moi. Je vais le côtoyer pour qu’il m’aide et me facilite la tâche».
Par rapport à l’objectif, l’ancien joueur de l’UNICS Kazan (Russie) reste en phase avec le coach. «Notre objectif, c’est d’aller à la Coupe du monde, de faire un bon résultat, de se qualifier pour les Jeux olympiques et de préparer l’équipe pour la Coupe d’Afrique 2021. Donc, nous en tant que joueurs, il faut qu’on appuie son objectif, sa vision. Moi je suis avec lui, nous allons tout donner pour le Sénégal». «On va aller à la Coupe du monde pas pour gagner le trophée, mais pour faire un bon résultat et représenter notre nation et nous préparer pour les Jeux olympiques et la Coupe d’Afrique 2021. L’équipe nationale, c’est des sacrifices qu’il faut faire. Ce n’est pas facile. Nous sommes professionnels, nous avons nos clubs. Certains d’entre nous ont leur famille. Il y a beaucoup de sacrifices qu’il faut faire pour vraiment représenter le Sénégal», poursuit-il. Suite à des brouilles, Maurice voulait prendre du prendre du recul avec la sélection. Mais le natif de Sindia est revenu sur sa décision : «C’est bien vrai qu’avant, j’avais dit que je n’allais pas porter le maillot du Sénégal, parce qu’il y avait beaucoup de choses qui se sont passées. Je ne vais pas revenir là-dessus. Mais en fin de compte, je suis patriote. Si j’avais refusé de venir, je ne serais pas à l’aise de regarder l’équipe nationale».