UNE DIVERSITE DE PLATEAUX ARTISTIQUES, POUR L’UNICITE DES CŒURS !
Le Festival international de Sédhiou (FIS) s’ouvre ce vendredi 7 février et pour trois jours d’affilée.

Le Festival international de Sédhiou (FIS) s’ouvre ce vendredi 7 février et pour trois jours d’affilée. C’est à l’initiative de la mairie de Sédhiou, avec l’impulsion du ministre-maire de la commune en charge de la Culture et de la Communication. Il donne ainsi corps aux instructions du Conseil des ministres décentralisé, tenu à Sédhiou en 2015, recommandant la revalorisation des Journées culturelles de Sédhiou. Le thème générique de cette première édition est «La diversité culturelle, facteur de cohésion sociale dans l’espace du Mandé», c’est-à-dire de la sous-région ouest africaine.
Le Comité d’organisation du festival rassure que «tout est fin prêt pour un très bon démarrage du Festival international de Sédhiou (FIS). Les équipes d’installation de logistique fixe comme les tribunes, les plateaux et autres espaces de prestations artistiques» ont mis les bouchées doubles, a déclaré, hier jeudi en fin d’après-midi, El Hadji Omar Kanté, le président de cette instance. Et de poursuivre sur l’opportunité de ce rendez-vous culturel : «nous nous réjouissons de cette bonne initiative du maire de la commune de Sédhiou, par ailleurs ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop. Il faut surtout faire observer que cette idée a été agitée en 2015 lors du Conseil des ministres décentralisé à Sédhiou qui avait donnée instruction à ce que Sédhiou soit doté d’un événement culturel d’envergure, dans le cadre de la relance des Journées culturelles de Sédhiou. Et c’est chose faite, grâce à la clairvoyance du président Macky Sall».
Le thème central de cette première édition est «La diversité culturelle facteur de cohésion sociale dans l’espace du Mandé». Cela implique de facto tous les pays de la sous-région ouest africaine vivants dans cet espace. «Des artistes viennent de toutes les collectivités territoriales du Sénégal, de la sous-région et de la diaspora», dit-il.
Dans sa dimension essentiellement culturelle, le directeur du Centre culturel régional de Sédhiou note que «c’est parti pour une très belle fête ici à Sédhiou, pendant trois jours. Hier jeudi, nous avons procédé au filage avec les troupes déjà présentes à Sédhiou. Il y a des gens qui vont animer des colloques, nous avons des festivaliers, des musiciens, les ballets de la région, Jante-Bi de Mama Sadio venant de Saint-Louis, Yankhoba Diaibaté, fils de feu Babou Diaibaté, grand koriste de Sédhiou et d’ailleurs. Nous avons aussi des slameurs qui viennent du Burkina Fasso, d’autres artistes sont venus de la Guinée-Bissau voisine, de la Gambie, du Mali, de la Guinée et de la diaspora».
En marge de ce festival international, une foire s’est ouverte aussi hier dans l’enceinte de la mairie de Sédhiou, toujours dans le sillage de créer des espaces d’échange et de raffermissement des relations sociales, gage de paix et de stabilité des peuples de l’espace du mandé.