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par Babacar Korjo Ndiaye

WALY NDOUR VS FARA NJAAY, QUAND LES GÉNÉRATIONS SE CONFRONTENT AUTOUR DU LIVRE

EXCLUSIF SENEPLUS - Les échanges appellent à un débat plus large sur les relations intergénérationnelles dans le monde du livre. Ce n’est pas seulement une querelle d’ego. C’est peut-être un miroir tendu à toute une société en transition

Babacar Korjo Ndiaye   |   Publication 03/07/2025

Le paysage littéraire sénégalais vibre au rythme d’un échange aussi vif que révélateur entre deux figures engagées du monde du livre : l’écrivain-éditeur Waly Ndour, fondateur de SEGUIMA, et le poète-éditeur Fara Njaay, ancien président du collectif Parlons Poésie. En toile de fond : le Forum national du Livre, reporté à octobre 2025, et surtout une question brûlante qui dépasse le cadre de l’événement : quelle place pour les jeunes dans l’architecture intellectuelle et culturelle du pays ?

Le ton a été donné par Waly Ndour dans une tribune à la fois critique et introspective, où il questionne la communication autour du comité scientifique du forum et interpelle une frange de la jeunesse qu’il juge impatiente, peu endurante, voire opportuniste.

Forum du livre ou pouvoir des jeunes. Quels sont les enjeux ?

Le 23 Juin dernier j’ai mêlé ma plume au concert des mots interpellatifs adressés à Madame le Ministre en charge des affaires culturelles. L’article était intitulé : « Madame le Ministre, qui vous a mise dans ça ? » C’était à propos de l’installation du comité scientifique pour le Forum National du Livre, alors prévu pour Juin 2025.

Par sagesse, Madame le ministre et son équipe ont révisé leur position en remettant la tenue du forum à Octobre 2025. D’ici là, fort opportunément, les préalables nécessaires à une bonne organisation de l’événement seront pris en compte. Hamdulilah ! Personnellement, je n’attendais pas moins de discernement de nos autorités, car le gouvernement actuel montre factuellement et régulièrement qu’il est à l’écoute du peuple. Vivement que cela perdure.

Cela dit, une question se pose à mon niveau. Je l’expose ici tout en partageant avec vous mon point de vue.

Quel était le problème ?

Il se situe, à mon avis, à deux niveaux.

– Le canal par lequel l’information a été diffusée.

D’ordinaire, nous recevons les informations nous concernant par nos différentes adresses e-mail ou par d’autres procédés à la portée de la Direction du Livre et de la Promotion de la Lecture. Cette fois-ci, nous avons appris la nouvelle de l’installation du Comité scientifique par des proches qui écoutent la RFM. Jusqu’ici, je me demande pourquoi cette radio ? A la limite, on pouvait ne pas diffuser. Rien n’obligeait les organisateurs d’informer par voie de presse, la tenue de la première réunion du Comité scientifique. Les habitués des comités scientifiques sont d’ailleurs très discrets sur leur participation dans un tel cadre de réflexion.

– Le profil des membres dudit comité

J’occulte volontiers la représentativité des différentes franges du secteur. Ce n’est ni nécessaire, ni obligatoire. Nombreux sont ceux qui, parmi nous, ont déjà participé à des comités scientifiques. Il ne s’agit pas d’un congrès où tous les démembrements et toutes les sensibilités doivent être représentés. Donc le choix des membres du comité n’est assujetti à aucune obligation, ni de transparence ni de démocratie. Il s’agit pour les organisateurs de coopter des hommes et des femmes de confiance capables, de par leur expertise ou leur expérience, de trouver des thèmes, des sous-thèmes et de définir des plans de travail par rapport à des panels, des sujets, des panélistes etc. Il ne faut pas un grand nombre pour ça. Juste des gens qui s’y connaissent. Ce qu’il faut craindre à ce niveau par contre, c’est qu’on y mette des gens qui, au lieu de se soucier de l’intérêt de l’ensemble, placent leurs propres intérêts matériels ou idéologiques au-dessus de tout. C’est à ce niveau-là qu’il faut être vigilant. Si nous devons faire un forum pour répéter les mêmes choses que depuis 60 ans, autant ne pas dépenser l’argent du contribuable. Faire des discours savants, s’adonner à des concours d’éloquence ou remplir les cahiers de charge des bailleurs de fonds qui poussent derrière pour le triomphe de leurs idéologies, c’est dépassé et c’est contreproductif.

D’un autre côté, le choix des membres du comité scientifique et même des autres comités qui, j’imagine, seront mis sur pied aussi, ne doit pas être lié à un critère basé sur l’âge. Depuis l’annonce du forum, on constate une sorte d’effervescence sur fond d’antagonisme sournois mais, heureusement artificiel, créé entre des jeunes et ceux que ces derniers qualifient de vieux. D’ailleurs certains parmi les ‘’jeunes’’ oublient de re-regarder leur pièce d’identité. Il y en a même de ‘’vieux jeunes’’, usés non pas par le temps, mais par leur impatience, leur goût du paraitre, leur tendance à la facilité et le gain rapide… Pour dire vrai, ils ont passé l’âge de l’insouciance, de l’audace, de la témérité, du courage … Ils en sont à des calculs d’épicier, par rapport à des ambitions démesurées et parfois illégitimes.

Attention ! Etre jeune n’est pas une qualité. C’est un état. Les terroristes qui attaquent les Maliens, les Nigériens et les Burkinabé pour les tuer lâchement, ils sont jeunes. Samuel Do avait 29 ans quand il prenait le pouvoir. Il a créé un tel chaos dans son pays que jusqu’ici, le Libéria a de la peine à se relever. Mobutu a trahi Lumbumba, son pays et toute l’Afrique à l’âge de 35 ans. Blaise Compaoré a trahi et fait exécuter Sankara à l’âge de 36 ans. Bokassa, soldat français de Centrafrique a pris le pouvoir à l’âge de 44 ans. Hitler avait 43 ans quand il prenait le pouvoir. Des jeunes qui ont fait du mal à l’humanité, on peut en citer à l’infini. Sans compter d’ailleurs les jeunes délinquants qui, dans tous les pays du monde sèment la terreur ou habitent en prison. J’ajoute qu’il y a un Président de la République, au pouvoir dès ses 39 ans. Il fait tellement de bêtises qu’il se fait gifler partout.

Il ne suffit pas d’être jeune pour recevoir le pouvoir sur un plateau d’argent, sans effort, sans compétence, sans expérience, sans droiture, sans sobriété, sans intégrité morale, sans humilité, sans patriotisme, sans qualité de cœur, sans foi …Il faut plutôt, comme le disait Sonko, faire partie de cette masse critique consciente des enjeux et capable de renoncements et de sacrifices pour le bien de la patrie.

Des jeunes positivement ambitieux, on en connait. Ibrahima Traoré, Thomas Sankara, Khadafi, Hussein Habré et autres ont effectué de brillantes études universitaires avant de se mettre dans les rangs de l’armée par ambition, pour libérer leur peuple. Diomaye et Sonko sont des exemples types de jeunes valeureux. Brillantissimes dans les études, ils délaissent toute propension à l’enrichissement personnel. Evitant les faveurs, les platebandes et les sucreries, ils ont tout sacrifié pour le peuple sénégalais. Ils ont fait du don de soi pour la patrie. Ils ne se sont pas assis dans leur coin pour dire : « Donnez-nous le pouvoir parce que nous sommes jeunes. » Vous sentez-vous capables de consentir les sacrifices que j’ai personnellement effectués pour que SEGUIMA en arrive à son niveau actuel ? En 2021, après un appel à textes que j’ai organisé avec beaucoup d’audace, il a fallu publier 23 livres à la fois. Est-ce que j’ai attendu que l’on m’aide ? Non. J’ai vendu un terrain en région pour pouvoir couvrir les frais d’édition-impression et il a fallu passer des nuits blanches à travailler, aidé de Pauline Ongono et de mon épouse. En 2024, quand il a fallu créer SEGUIMA VISION MULTIMEDIA, il fallait du matériel de filmage. J’ai fait un découvert en banque que je rembourse jusqu’ici. Je ne le regrette pas. Ça marche. Masha Allah. Là, Yacine Sèye y a ajouté son temps, son énergie, son talent, sa passion et sa générosité avec beaucoup d’abnégation et de renoncement. Hamdulilah ! Elle est satisfaite des résultats de ses efforts. En ce qui me concerne, le Fonds d’aide à l’Edition, je ne l’attends pas, il me trouve sur le terrain, quand les conditions le permettent. Ce n’est pas un capital pour moi, mais juste un appui ponctuel très efficace, du reste. Dieu soit loué, jeune adulte, j’avais investi sur mes enfants. Retour d’investissement, ils me soutiennent. Qu’ils soient bénis. Chers jeunes, mesurez-vous l’importance des résultats de mes sacrifices ? Combien de jeunes talents SEGUIMA a-t-elle révélés sur le continent ? Combien d’élites du monde littéraires avons-nous fait parler pour que les jeunes puissent puiser dans leurs connaissances ? Allez sur Google puis tapez SEGUIMA. Vous aurez une idée de notre travail. Et, in sha Allah, le meilleur reste à venir.

Jeunes du continent, soyez confiants mais ne demandez pas tout, tout de suite, sans le mériter.

Cher(e)s fils (Filles), cher(e)s neveux (nièces), cher(e)s frères sœurs, prenez votre temps. Montrez-vous d’abord à la hauteur de ceux que vous traitez de ‘’Has been’’. Ils seront alors fiers de vous et vous installeront au pouvoir.

En attendant, la CONEES composée en majorité du 3e âge. (un simple exemple), ouvre ses portes à tous les agents de notre secteur, sans considération de leur âge. Renseignez-vous sur ce que nous avons effectué comme travail concret au niveau de la Convention Nationale de Ecrivains et Editeurs du Sénégal. Vous verrez que, ce forum qui suscite tant d’intérêts, nous en sommes pour beaucoup. Vivement qu’il se tienne.

Mbegaan Koddu

Face à cette mise en cause, Fara Njaay a pris la plume pour livrer une réponse cinglante, mêlant ironie, réquisitoire argumenté et plaidoyer pour une justice générationnelle dans le secteur du livre.

Waly Ndour, qui vous a mis dans ça ?

Cher aîné,

Je me permets de reprendre votre propre formule pour vous faire savoir, avec beaucoup d’humilité et de pédagogie, que vous êtes sur une fausse piste. « Rien au monde n’est plus dangereux qu’une ignorance sincère et une stupidité consciencieuse », disait Martin Luther King. Lorsqu’on prend la décision de publier un texte sur les réseaux sociaux, en s’attaquant ouvertement aux jeunes écrivains sénégalais, il faut toujours s’attendre à des contradictions, des répliques, sinon à des réponses à la hauteur de ce qui est dit, ou précisément formulées dans le même ton.

D’abord, à propos du Forum sur le livre, et des événements ayant conduit à son report, vous avez demandé : « Quel était le problème ? » Or, c’est vous même qui avez rejeté sans la moindre réserve la composition du comité scientifique. Après tant d’opposition, pourquoi ce volte-face aujourd’hui ? Ce qui est aberrant et abject dans vos propos, c’est cette incohérence saisissante, cette incongruité alarmante qui vous pousse à bringuebaler entre Leurres et lueurs ; « cette dialectique positiva-négativa » dans laquelle vous semblez vous nicher, après avoir retourné votre tunique Mille et une nuits, pour finalement conclure qu’un comité scientifique « n’est ni nécessaire, ni obligatoire ». Mon œil ! Pardon, ma bouche !

N’est-ce pas vous, Waly Ndour, qui avez fustigé ce comité, en affirmant qu’il snobait les acteurs du livre ? Et voici que, dans un autre élan, vous jetez l’opprobre sur la RFM, alors que c’est la Cellule de communication du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture qui a adressé une demande de couverture médiatique au Groupe Futurs Médias (GFM).

Ensuite, je suis heurté, mais pas surpris, par votre attitude : ce regard vindicatif et haineux que vous portez sur les jeunes. Ces jeunes que vous comparez à des « terroristes », « dictateurs », « délinquants », « incapables »… La jeunesse de votre pays, tout de même ! Quelle dégringolade d’esprit !

Vous dites : « être jeune n’est pas une qualité. C’est un état ». Une phrase qui se veut lucide mais qui, sortie de votre bouche, sonne comme un verdict. Nous vous retournons la formule : être vieux non plus n’est pas une qualité. C’est un état. Et si l’on en croit l’adage selon lequel la vieillesse est synonyme de sagesse, alors il faut aussi admettre que cette sagesse ne va pas de soi. Elle n’est ni génétique, ni garantie par les années. L’histoire regorge de beaucoup de vieux nuisibles : Mobutu Sese Seko, qui a saigné le Congo jusqu’à l’os. Paul Biya, au pouvoir depuis plus de 40 ans sans légitimité populaire. Omar Bongo, éternel président. Yoweri Museveni, qui s’accroche au pouvoir comme une relique personnelle. Ceux-là avaient l’âge de la « sagesse », mais leur gestion du pouvoir a contribué à une impasse politique, sociale et économique dans leurs pays.

Par ailleurs, certains passages de votre texte sur vos sacrifices et vos réalisations, et la perception réductrice que vous avez des jeunes, m’ont montré qu’il y a bien des choses que vous ignorez sur cette nouvelle génération d’écrivains. Il me faut vous dire que ce n’est pas le livre qui nous nourrit. Nous avons tous (ou presque) un métier qui nous permet de vivre dignement, sans être laudateurs de qui que ce soit. Mour SEYE, président de Parlons Poésie, est un professeur de lettres, Saliou Diop CISSÉ, président du Cénacle des Jeunes Écrivains du Sénégal, est un inspecteur des impôts. Mieux, je vous dresse ici le tableau, non exhaustif, des jeunes que vous taxez de tous les noms d’oiseaux : Papa Moussa Sy, Elaz Ndongo Thioye, Zacharia Sall, Dieynaba Sarr, Ndeye Fatou Kane, Pape Alioune Sarr, Patherson, Abdoulaye Seck, Soda Ndoye, Babacar Ndiaye Korjo, Pape Michèle Mendy, Ousseynou Thiombiano, Mandiaye Camara, Aminata Jules Dia, Adama Pouye, Khalil Diallo, Ndeye Anta Dia, Tabara Niang… La liste est longue, mais ce sont tous des responsables, des autorités, pas que des jeunes dans votre logique décalée.

Les jeunes ne demandent pas la charité, ils demandent une justice intergénérationnelle. Ils ne veulent pas remplacer les anciens, mais construire avec eux, sur des bases nouvelles, débarrassées de la suffisance et du mépris.

Vous parlez de patriotisme ? J’en ris. Moi, enseignant, j’ai servi mon pays pendant six ans dans un village sans eau courante ni électricité. Je ne me suis jamais plaint, donc j’ai enduré d’une belle endurance, pour parler comme l’autre politicien. Aujourd’hui, je suis Inspecteur de l’Éducation en formation, après avoir réussi au prestigieux et sélectif concours Probatoire au CREI, sous la tutelle du Ministère de l’Éducation nationale que vous osez taxer de « Ministère de la jeune fille ». Quel manque de respect !

En effet, je tiens à vous assurer que je ne quémande rien dans ma vie. Je sue pour écrire. J’ai commencé à travailler à 23 ans, et aujourd’hui, à 35 ans, j’ai déjà construit, une maison pour mes parents, qui ne cessent de prier pour moi. Alhamdoulillah ! Suis-je toujours, pour vous, ce jeune incapable, sans foi, amateur de facilité et de gain rapide ? J’espère que vous serez en mesure de reconnaître vos propres mots.

Revenons maintenant au plan littéraire. Vous parlez des sacrifices qui vous aurez fait en 2021 ; pour ma part, je ne cesse d’en faire depuis 2016, bien avant votre CONEES, à travers le Collectif Parlons Poésie que j’ai fondé. Aujourd’hui, j’ai cédé ma place de président, suite à une assemblée générale que j’ai moi-même initiée. Aussi, je ne m’attarderai pas sur nos réalisations, car seuls les faits sont révolutionnaires. Mais c’est en outre une manière de vous dire que je ne m’attache ni au prestige ni à la gloire. Je ne suis pas un chasseur de primes.

À votre âge, cher aîné, on ne jalouse plus, on transmet. On ne se bat plus pour la lumière, on éclaire. On ne confisque pas les tribunes, on les cède progressivement. On ne discourt pas pour être applaudi, on parle pour être utile. On ne mesure pas son utilité à l’aune des sacrifices passés, mais à celle de la place qu’on laisse aux générations qui arrivent. Certes, le Sénégal de demain ne se fera pas contre vous, mais il ne peut se faire sans nous. Et si vous voulez être du bon côté de l’histoire, c’est maintenant qu’il faut faire le choix : vous pouvez rester ce vieux grognon que la jeunesse contournera, ou devenir ce sage éclairé que la jeunesse écoutera.

Pour conclure, je vous informe que nous ne sommes ni dans la division, ni dans la rupture générationnelle, ni dans la construction d’une fracture au sein de notre ossature littéraire. Nous respectons nos aînés, et ceux d’entre eux qui sont de bonne foi le savent. Nous les avons lus, écoutés, servis. Nous sommes courtois et bien éduqués, talentueux et humbles, patients, passionnés et visionnaires. Cependant, notre démarche est claire, notre intention positive, notre revendication légitime : Créer des ponts intergénérationnels, à tous les niveaux, dans le secteur du livre, pour le rayonnement de notre littérature.

In fine, je suis un jeune qui a choisi de vous répondre, parmi tant d’autres qui ont préféré se taire, face à ce qu’ils considèrent comme une pauvreté d’esprit et un argumentaire creux. Vous affirmez que le respect se mérite. Soit. Nous sommes prêts à faire notre part. Encore faut-il que l’on cesse de nous regarder de haut.

Avec respect, mais sans hypocrisie.

Un jeune, debout.

Fara Njaay, poète-écrivain-éditeur.

La confrontation entre Waly Ndour et Fara Njaay, au-delà de l’émotion qu’elle suscite, appelle à un débat plus large sur les relations intergénérationnelles dans le monde du livre. Ce n’est pas seulement une querelle d’ego ou de générations : c’est peut-être un miroir tendu à toute une société en transition.

Alors, dialogue de sourds ou débat salutaire ? À chacun de se faire une idée.

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