407 882 UNITES ECONOMIQUES DENOMBREES EN 2017 PAR L’ANSD
Le Recensement général des entreprises (RGE), de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) de 2017 a été de faire l’inventaire des unités économiques des secteurs formel et informel disposant d’un local.

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie a procédé à l’inventaire et à la cartographie des unités économiques qui existent au Sénégal. Cette étude qui date de trois ans renseigne sur les forces et faiblesses des secteurs formel et informel.
Le but du rapport global du Recensement général des entreprises (RGE), de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) de 2017 a été de faire l’inventaire des unités économiques des secteurs formel et informel disposant d’un local. L’étude a également porté sur les exploitations agricoles, la pêche artisanale, les organisations patronales et les Groupements d’intérêt économique, les entreprises de transport terrestre, aérien et fluvial.
A l’occasion de ce Recensement général des entreprises (RGE) qui entre dans le cadre du Projet de rénovation des comptes nationaux(PRCN), l’objectif visé est de développer un système d’information statistique permettant de répondre aux besoins des décideurs. « Ainsi, le RGE a permis de dénombrer 407 882 unités économiques réparties sur l'ensemble du pays. Cependant, la plupart de ces unités se situent dans la région de Dakar (39,5%), suivie de celles de Thiès (11,5%), Diourbel (9,4%) et Kaolack (5,9%) », lit-on dans le rapport 2017 de l’ANSD. « Les entreprises individuelles (82,3%) sont les plus représentées et elles évoluent majoritairement dans le secteur informel. S'agissant des personnes morales, les Groupements d'Intérêts économiques (GIE) et les Sociétés à Responsabilité limitée (SARL) dominent avec des proportions respectives de 53,7% et 20,3%. Par ailleurs, l'environnement des entreprises sénégalaises est marqué par une forte présence de petites et moyennes Entreprises (99,8%), dont 81,8% sont des entreprenants », précise le document visité par « L’INFO ».
Par ailleurs, le RGE a dénombré une part négligeable d'entreprises en arrêt momentané de leurs activités pendant la collecte (0,07%) du fait du manque de fonds (48,8%), de baisse de la vente (16,9%), de l’indisponibilité du personnel (10,2%), du manque de matériels (8,5%)et de l'indisponibilité de local adapté pour exercer leurs activités (5,8%). « Relativement à la tenue de comptabilité, il ressort une proportion de 15,2% d’entreprises seulement dont 80,3% d’entre elles utilisent des carnets, indiquant la forte présence des unités informelles (97,0%). Pour l’actionnariat, les Sénégalais sont largement majoritaires (94,8%). Par ailleurs, les entrepreneurs sont relativement jeunes (46 ans en moyenne) et généralement instruits (71,2%). De plus, les hommes sont plus nombreux que les femmes dans l'entreprenariat (68,7% et 31,3% respectivement). En revanche, les femmes entreprennent plus dans les services de restauration (72,8%) et de coiffure et dans le secteur du commerce (38,9%) », révèle le rapport de l’ANSD.
11 349, 7 milliards de chiffre d’affaires
Lequel informe que le chiffre d’affaires généré par l’ensemble des entreprises recensées s'élève à 11 349,7 milliards. Les effectifs des permanents sont composés de plus de 66% d’hommes. milliards. Le commerce apparait comme la branche d’activité la plus dynamique, eng40,3% du chiffre d’affaires et 32,8% des travailleurs. « Le secteur formel génère 83,7% du chiffre d’affaires global. En outre, les grandes entreprises génèrent 69,6% du chiffre d’affaires.
Par Par ailleurs, elles ont plus sollicité des financements auprès des unités d'intermédiation (banques, « L’effectif du personnel des unités recensées s’établit à 844 268 travailleurs dont 72,4% de permanents et 66,7% d’hommes. La région de Dakar concentre 51,7% des employés, alors que partout ailleurs, le niveau de l’emploi est inférieur à 11% du total. La région de Kédougou dispose le plus faible niveau de personnes employées 0,7% relativement aux autres régions. Dans chacune des régions, le nombre d’employés du secteur informel dépasse largement celui du formel. Dans l’essentiel des régions, près de 70% du personnel en activité exercent dans l’informel. Pour Dakar et Saint Louis où l’emploi informel est moins représenté, la proportion est respectivement de 48,1% et 77,6%.
Ainsi, une faible proportion des travailleurs bénéficie de la protection sociale, 2,6% des unités économiques sont inscrites à l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et 2,4% à la Caisse de Sécurité sociale (CSS) ». « Les entreprises sénégalaises font face à des difficultés dans l'exercice de leurs activités, en l’occurrence les impôts et taxes élevés et les lourdeurs des procédures et formalités administratives. En outre, les dispositifs d'appui mis en place par les Autorités ne sont pas bien connus par les entrepreneurs. Les plus fréquents sont les Chambres de commerce (17,5%), les Chambres de métiers (11,2%) et le Guichet unique de l'APIX (8,2%). Toutefois, ces entrepreneurs ne sont pas, en général, satisfaits de ces dispositifs. En plus, ils ne connaissent pas bien la commande publique (11,8%) et n’en ont pas une bonne appréciation (34,1%) », indique l’ANSD dans son rapport.