EIFFAGE GAGNE UN MARCHE DE PRES DE 230 MILLIARDS DE FRANCS CFA
L’entreprise française Eiffage, associée à Saipem, filiale de l’italien Eni, a remporté un contrat à 350 millions d’euros, soit près de 230 milliards de francs CFA, pour la construction des infrastructures du terminal gazier offshore de Tortue/Ahmeyim

L’entreprise française Eiffage, associée à Saipem, filiale de l’italien Eni, a remporté un contrat à 350 millions d’euros, soit près de 230 milliards de francs CFA, pour la construction des infrastructures du terminal gazier offshore de Tortue/Ahmeyim situé dans le bloc C-8 au large de la Mauritanie et le bloc Saint-Louis Profond au large du Sénégal…
l’information est passée inaperçue car l’événement est survenu en pleine campagne électorale et a donc été occulté par le bruit et la fureur de cette période. Mais, le Témoin a réussi à la retrouver. Après Total, qui obtenu un contrat de concession, une autre entreprise française, Eiffage a, elle aussi, obtenu sa part du gâteau de nos hydrocarbures. spécialiste du BTP et des concessions, exerçant ses activités à travers les métiers de la construction, de l’immobilier et de l’aménagement, du génie civil, du métal et de la route, de l’énergie systèmes et des concessions, le Groupe eiffage, au travers d’Eiffage Génie civil Marine, pilote d’un consortium avec Saipem, a signé au mois de février dernier avec BP, qui pilote le gigantesque champ offshore de Grand Tortue-Ahmeyim (GTA) – dont les réserves gazières, découvertes par l’Américain Kosmos, sont estimées à 450 milliards de m3 –, le contrat Epci (engineering, Procurement, construction and installation) des infrastructures maritimes du terminal gazier du champ Tortue/Ahmeyim Phase 1, situé sur les frontières maritimes de la Mauritanie et du Sénégal. ce contrat, d’un montant de plus de 350 millions d’euros, fait suite à une première phase d’études d’avant-projet, confiée à eiffage en avril 2018, qui a permis de définir, dans une approche collaborative avec BP, la conception optimisée des infrastructures marines, leurs méthodes d’exécution et la phase de démarrage du projet.
Cet important projet concernerait un port gazier en haute mer, situé à 10 kilomètres des côtes, protégé par une digue brise-lames de 1 150 m, et abritant une jetée pour l’amarrage d’un navire usine de liquéfaction FlnG et l’accostage des méthaniers, avec l’ensemble des équipements correspondants. le plan d’exécution, conçu par Eiffage, repose sur une proportion importante de travaux réalisés in situ, et avec l’appui du secteur local aussi bien en Mauritanie qu’au Sénégal. les 21 caissons béton de 55 m de long, 28 m de large, 31,5 m de haut et 16 500 t chacun formant la digue brise-lames seront ainsi construits par Eiffage à puis installés par 33 mètres de fond d’ici 2020. Quant aux 2,5 millions de tonnes de matériaux de carrière requis pour créer la digue sous-marine sur laquelle reposeront les caissons béton, ils seront produits, transportés, et chargés depuis la Mauritanie.