LA BONNE GOUVERNANCE DEBATTUE PAR LES UNIVERSITAIRES, POLITIQUES ET MEMBRES DE LA SOCIETE CIVILE
L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a abrité, le samedi 13 avril, un forum public axé sur le thème: “Après 59 ans d’indépendance, quelle place pour la gouvernance dans le nouveau et dernier quinquennat du Président Macky Sall?”

L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a abrité, le samedi 13 avril, un forum public axé sur le thème: “Après 59 ans d’indépendance, quelle place pour la gouvernance dans le nouveau et dernier quinquennat du Président Macky Sall?” C’est à l’initiative des responsables de Sud FM, la 1ère chaine de radios privées au Sénégal, en partenariat avec la Fondation des Médias en Afrique de l’Ouest. Une rencontre qui a réuni des journalistes, des universitaires, des politiques ainsi des acteurs de la société civile.
“La bonne gouvernance est le chemin le plus sûr pour en finir avec la pauvreté et soutenir le développement”, disait Koffi Annan. Aujourd’hui, la corruption fait perdre 118 milliards de F CFA au Sénégal, en 12 mois, a rappelé Baye Oumar Gueye, Directeur Général de la radio Sud FM. “Le sujet que nous débattons est un sujet d’enjeu car lorsque vous jetez un coup d’œil sur les rapports de l’OFNAC, il a été dit dans une étude publiée depuis 2016 que le Sénégal perd chaque année 118 milliards de nos francs. Est-ce que vous vous rendez compte, dans un pays en développement comme le nôtre, de ce que cela peut poser comme impact?” s’est questionné le patron de Sud FM qui estime qu’il va falloir, dès à présent, prendre des initiatives. D’où d’ailleurs ce forum public tenu à l’UGB de Saint-Louis et qui, selon lui, est conforme à la vocation et à la ligne éditoriale du groupe.
Baye Oumar Gueye est également revenu sur le phénomène de la corruption qui pose problème au Sénégal. “Il a été dit dans le débat qu’on ne naît pas corrupteur, mais on le devient. D’où la nécessité d’emblée de revenir sur l’éducation des citoyens. La transmission du savoir reste une chose primordiale en matière d’éducation dans un pays. Toutefois, le savoir peut être à l’origine du développement, s’il est de qualité car produit par des intellectuels”, a-t-il précisé, tout en évoquant la nécessité aujourd’hui d’éduquer davantage les citoyens. Ce qui permettra de mieux combattre le phénomène de la corruption qui ne fait que retarder le développement des Etats africains. “Le développement, c’est avant tout un problème de citoyen.
Les autorités devraient donner le bon exemple. Mais il faudrait que chacun d’entre nous comprenne quel est sa place et son rôle dans la construction de ce pays”, a indiqué le DG de Sud FM. M Guèye a exhorté les citoyens à ne pas fuir leurs responsabilités car celles-ci sont partagées. Toutefois, il ne compte pas en rester là car annonçant une floraison de sujets qui vont être exploités par le Comité d’organisation dans le but de perpétuer l’œuvre qui a été entamée.