«LA DER A LES OUTILS POUR CONTRAINDRE TOUS LES BENEFICIAIRES A REMBOURSER»
Amadou Hott prévient les futurs bénéficiaires de ces financements que la Der a les outils pour les contraindre à rembourser.

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération se veut catégorique quant au remboursement des financements de la délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (Der) qui a bénéficié hier d’un soutien de plus de 41 milliards de la Banque africaine de développement (Bad). Amadou Hott a prévenu les futurs bénéficiaires de ces financements que la Der a les outils pour les contraindre à rembourser.
Le modèle de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER) a séduit les dirigeants de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui ont décidé de financer ses projets. Seulement, il ne s’agit pas, selon le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de fonds perdus c’est-à-dire non remboursables.
En effet, Amadou Hott s’est voulu très clair hier, lors de la signature d’une convention de prêt de plus 41 milliards F Cfa. Aussi, avertit-il les futurs bénéficiaires de cet argent, notamment les jeunes et les femmes. « Ce sont des prêts remboursables et pas des dons.
Ainsi, chaque bénéficiaire devra rembourser jusqu’au dernier centime l’argent emprunté. Ce sont des milliards que l’Etat va devoir rembourser pour la pérennité du projet. La DER a les outils pour contraindre tous les bénéficiaires à rembourser », affirme Amadou Hott.
Par ailleurs, le ministre de l’Economie, du Plan et de Coopération a indiqué que la phase 1 de la valorisation des initiatives entrepreneuriales des jeunes et des femmes (PAVIE1) permettra de financer les projets des femmes et des jeunes sur toute l’étendue du territoire national en apportant non seulement un accompagnement technique sur la professionnalisation aux différents métiers mais également en matière de gestion d’entreprise. « Ceci permettra aux femmes et aux jeunes de contribuer à la création de richesse avec une masse critique de jeunes entrepreneurs issus de tous les milieux socio-économiques ».
Pour sa part, le directeur adjoint de la Bad, Serges Nguesssan, a manifesté toute sa satisfaction à la DER. En effet, expliquant les raisons pour lesquelles la BAD a décaissé plus de 41 milliards pour la DER, il a soutenu que le Directeur général de la BAD a été séduit par le modèle pour son pragmatisme. « Il y a plusieurs programmes conçus par les jeunes pour leur promotion, mais la DER est pour moi le premier modèle pragmatique », a souligné le directeur de la BAD.