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«LE BUDGET 2024 MONTRE QUE MACKY A LAISSE SON PAYS DANS UN ETAT BIEN MEILLEUR QUE LE 1ER AVRIL 2012»

Mamadou Moustapha Ba ne se contente pas d’aligner des chiffres pour présenter un budget record de 7000 milliards pour 2024. Le ministre des Finances et du Budget rend hommage au président Macky Sall qui ne va exécuter ce budget que pendant trois mois

Moustapha BOYE  |   Publication 17/10/2023

Mamadou Moustapha Ba ne se contente pas d’aligner des chiffres pour présenter un budget record de 7000 milliards pour 2024. Le ministre des Finances et du Budget tient surtout à rendre hommage au président de la République Macky Sall qui ne va exécuter ce budget que pendant trois mois. Selon l’argentier de l’Etat, « le PLF 2024 est le legs ultime d’un président de la République à la postérité, la preuve la plus éclatante qu’il laisse son pays dans un état bien meilleur qu’il ne l’avait trouvé le 1er avril 2012, et avec des perspectives qui autorisent tous les espoirs pour le Sénégal et pour les Sénégalais ». Ce PLF (Ndlr, projet de loi des finances) s’articule autour de six axiomes dérivés totalement du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Au-delà des chiffres et des articulations du PLF 2024, Mamadou Moustapha Ba a cherché surtout à rendre hommage au président Macky Sall. L’exposé des motifs du PLF a été un espace d’opportunités choisi par l’argentier de l’Etat pour ce faire. « Toute loi de finances est particulière, mais celle de l’année 2024 revêt un caractère unique. En effet, depuis que l’actuel chef de l’État a confirmé, dans son discours à la nation du 03 juillet 2023 sa volonté de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un président de la République soumet à la représentation nationale un projet de budget qu’il est sûr de mettre en œuvre pendant seulement trois mois », a souligné le ministre des Finances et du Budget. Et de rappeler que le budget de l’État pour 2024 n’est pas un document isolé puisque s’inscrivant dans une stratégie globale dont l’horizon dépasse les mandats électoraux, quel que soit leur nombre. Il marque une étape supplémentaire dans une trajectoire bien définie, qui n’a pour point de repère que le bonheur du peuple sénégalais. Ainsi, note-t-il, le projet de loi de finances(PLF) pour 2024 affiche, comme ceux qui l’ont précédé, une volonté réelle de maintenir le Sénégal sur sa trajectoire d’émergence, profonde aspiration de tout Sénégalais de quelque bord qu’il soit. Même si les concepts peuvent changer, selon Mamadou Moustapha Ba, les hommes peuvent être remplacés, les délais, les outils et les méthodes évoluer, il y a certaines vérités qui resteront stables car elles ne sont liées ni à l’idéologie ni aux convictions personnelles encore moins aux évènements politiques.

La situation économique du Sénégal au 01 avril 2012

Au 1er avril 2012, la situation des finances publiques du Sénégal était marquée, globalement, par une croissance économique (1,8% en 2011) inférieure à la croissance démographique (2,8%, en 2011), une situation délicate des comptes publics avec un de déficit budgétaire proche de 8 %, avec en miroir une dégradation du compte courant de la balance des paiements, un pouvoir d’achat réduit par une inflation au-dessus du plafond communautaire de l’UEMOA, conjugué à une circulation fiduciaire en repli de 0,6% entre 2010 et 2011, une situation financière caractérisée par un besoin net de trésorerie de 302,572milliards de FCFA, un doublement de l’encours de la dette publique en moins de 6 ans: 1 022,7 milliards de FCFA correspondant à 20% du PIB en 2006, contre 2 741,4 milliards de FCFA équivalant à 40% du PIB au 31 mars 2012) et un gap de 60 milliards de FCFA sur la subvention des tarifs de l’électricité. Ce tableau sombre de la situation de notre économie en 2012 peint par le ministre des Finances n’a rien à voir avec la situation actuelle. « L’essentiel de l’action des pouvoirs publics, au cours des deux mandats du chef de l’État sortant, a consisté à développer les conditions permettant à chaque Sénégalais de vivre du travail correspondant à ses vœux et/ou à ses aptitudes, avec au bout, lorsqu’on agrège les fruits du labeur de ces millions de gens, cet indicateur simple mais puissamment révélateur qu’on appelle le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) » a souligné Mamadou Moustapha Ba. Au plan économique, explique l’argentier de l’Etat, les investissements ont atteint, durant ces dernières années, un rythme soutenu et des niveaux jamais égalés grâce, entre autres, au renforcement de nos capacités de mobilisation des ressources internes et externes de notre pays et qui ont permis de stimuler la croissance et de faire face aux urgences sociales. Cela s’est traduit par une croissance du PIB réel de 6,5%enmoyenne sur la période 2014-2018 et de 4,2%surla période 2019-2023 contre 2,8 % sur la période 2009- 2013. En 2020, alors que la quasi-totalité des économies des autres pays du monde se trouvait en récession du fait des effets liés à la COVID-19, le Sénégal a réussi à faire 1,3% de croissance grâce aux mesures hardies prises dans le cadre du Programme de Résilience économique et sociale (PRES). «Au total, la forte dynamique de création de richesses, nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des populations, s’est traduite par un taux de croissance annuel moyen de 5,6% sur la période 2014-2023 » se réjouit Mamadou Moustapha Ba.

Comprendre la loi de finances en six axiomes

Tout en s’abreuvant au Plan Sénégal Emergent, la loi de finances 2024 est articulée autour de six vérités indéniables, pour ne pas dire six axiomes, indique-t-il. D’abord le développement du Sénégal ne se fera pas sans une transformation structurelle de son économie, permettant de générer une croissance forte, durable et inclusive. Ensuite la transition écologique constitue un enjeu qui doit se trouver au cœur de toutes les politiques publiques. Le capital humain doit devenir, à l’ère de l’intelligence artificielle, la principale richesse d’une nation si elle veut éviter de se retrouver parmi les perdants de la mondialisation. Les citoyens sont devenus plus exigeants et plus impatients qu’aux décennies précédentes. La demande d’État, à travers notamment une protection sociale et des services publics de qualité, est forte. L’emploi, surtout des jeunes, n’est plus un simple droit mais une revendication sociétale, comme la liberté et la sécurité. Le succès des politiques publiques est fortement tributaire de la vigueur des institutions qui les mettent en œuvre, de l’efficacité du système de gouvernance au sein duquel elles s’inscrivent. La paix est une condition du développement mais, dans l’environnement géopolitique incendiaire qui entoure le Sénégal, l’effort de guerre constitue le prix de la paix. « C’est parce qu’il est structuré autour de ces six axiomes, parce qu’il ne fait que prolonger une histoire qui a commencé à s’écrire il y a dix ans, une histoire qui ne s’arrêtera pas en 2024 car elle transcende le sort personnel d’un président de la République, que le PLF est pourvu de la même dignité que les lois de finances qui l’ont précédé. Pour en saisir toute la portée, il est utile de se replacer au début de l’histoire, à ce moment précis où le Sénégal a décidé de se fixer un nouveau cap, de se doter d’une feuille de route ambitieuse, à partir de 2014. Mais pour comprendre comment notre pays en est arrivé là, comment il a forcé son destin, bravé les vents contraires et emprunté résolument l’escalier du Progrès, il est important de pénétrer la méthode employée, d’analyser la politique budgétaire mise en œuvre depuis 2012 » explique Mamadou Moustapha Ba. « Les éléments clés du projet de loi de finances (PLF) 2024 renseignent sur les évolutions très favorables qui ont eu cours dans notre pays. Mieux, ils indiquent aussi de façon tangible que le Sénégal est dans une meilleure situation qu’à la date du 1er avril 2012 et se trouve devant de belles perspectives. Le PLF 2024 est le legs ultime d’un président de la République à la postérité, la preuve la plus éclatante qu’il laisse son pays dans un état bien meilleur qu’il ne l’avait trouvé le 1er avril 2012, et avec des perspectives qui autorisent tous les espoirs pour le Sénégal et pour les Sénégalais ». C’est par cette belle conclusion que le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, rend hommage au président Macky Sall.

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