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«LE PORT EN CHIFFRES, C’EST 3 MILLIARDS D’IMPOTS AU FISC ET 2 MILLIARDS DE DIVIDENDES EN DEUX ANS DE GESTION»

Ababacar Sadikh Bèye fait le bilan de ses deux ans à la tête de l"institution portuaire

L'As  |   Publication 27/09/2019

 Selon lui, le Port autonome de Dakar en chiffres, c’est 3 milliards d’impôts au fisc et 2 milliards de dividendes en deux ans de gestion. De même, le patron du Port de Dakar a souligné que lui et son équipe ont hérité en 2017 d’une situation de trésorerie négative de 7,8 milliards, qui est aujourd’hui positive de 8 milliards, soit 15 milliards de plus. Il a également indiqué que le résultat net est ramené à 6,4 milliards alors qu’il n’était qu’à 1,4 milliard en 2017.

Monsieur le Directeur, cela fait 2 ans jour pour jour que vous êtes à la tête de la Direction Générale du Port. Pensez-vous avoir accompli votre mission ?

Oui, nous avons beaucoup de satisfaction par rapport à ce que nous avons accompli depuis 2 ans. Quand on est arrivé, notre situation de trésorerie était négative de 7,8 Milliards et aujourd’hui elle est positive de 8 milliards. C’est pratiquement 15 milliards de plus. Nous avons aussi trouvé un résultat net de 1,4 milliards en 2017 et nous l’avons amené à 6,4 milliards, ce qui fait 341% de hausse. Le motif de satisfaction que j’ai le plus, c’est qu’il y a juste une semaine, le Pad a signé un chèque de 2 milliards de Fcfa au titre des dividendes dus à l’Etat du Sénégal. Après 3 milliards d’impôts sur les sociétés, je dois rappeler que les 3 milliards que nous avons payés en 2018, c’est beaucoup plus que si vous cumulez les impôts de 2015, 2016, 2017. Le Pad a payé entre 2015 et 2017, 1.6 milliards. En une seule année, nous avons fait 3 milliards, en 2018, et nous avons fait 2 milliards de dividendes. Je lance un appel aux historiens de l’économie du Sénégal pour qu’on nous dise s’il y a une autre société nationale 100 % détenue par l’Etat du Sénégal qui a eu à verser 2 milliards de dividendes au Trésor ; peut-être la Sonatel ! Le Port s’inscrit dans une dynamique de verser annuellement des dividendes et je pense que l’année prochaine nous allons faire mieux.

Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre façon de gérer au niveau du Port ?

Le port est un potentiel énorme qui est exploité à 25% au maximum. Donc ce qui reste à faire, la position géographique du pays, la qualité des ressources humaines du pays, le fait que les investisseurs veulent travailler avec le Sénégal, la stabilité du pays, tout concourt à faire du Sénégal un Hub logistique et industriel. Quand on a une bonne vision, petit à petit, on se rend compte qu’on peut sauter plus haut avec la bonne stratégie. Parce que, quand on utilise une mauvaise stratégie, les résultats ne sont pas là. À notre niveau, on a eu à mettre très tôt la stratégie en place. Mais surtout, on a eu le courage de prendre certaine décision. Quand je suis arrivé, j’ai demandé à tout le monde de se serrer la ceinture. Que nous en avons pour 3 ans de turbulences et après cette période ça ira beaucoup mieux pour tout le monde. Pour les syndicalistes par exemple, ça fait partie de la défense de l’outil de travail. Donc on a eu à prendre des décisions que tout le monde n’a pas aimées. Mais on a pu dépasser cette période de turbulences en moins de 2 ans. Nous avons rétabli les grands déséquilibres financiers. Pour le personnel, nous avons distribué 1 milliard en primes. Sans compter les avantages sociaux. Nous avons construit 200 logements distribués au personnel gratuitement, et cela se poursuit dans le cadre du programme : «un portier, un toit ». Depuis que je suis ici, on n’a supprimé aucun emploi. C’est vrai que j’ai trouvé certains Contrats à Durée Indéterminés qui ont été signés avant la passation, et j’ai décidé de ne pas les valider. Mais les Cdd ont été reconduits et nous avons arrêté les reconductions de 6 mois. Et avec les partenaires sociaux, nous avons demandé la régularisation de 201 Cdd. J’ai décidé que j’en ferai 300 pour cette année. Au moment où je vous parle, nous en avons régularisé 230 et d’ici la fin de l’année, nous allons compléter les 70 qui restent. Pour les personnes intérimaires aussi, on a décidé de les régulariser d’abord en Cdd. Et en 2021, nous allons finir de tout régulariser. Je crois que le Port se porte mieux.

Le Président Macky Sall a son Pse qui s’étend jusqu’à 2035, mais Aboubacar Sadikh Bèye également a sa vision 2019- 2023. Alors d’où est venue l’idée d’une telle vision ?

Cette vision est tirée de celle du Président de la République dans le cadre du Pse. C’est dans le Pse que nous avons tiré la vision de faire du Port le moteur de l’émergence. Mais ça, on ne le dit pas de façon fortuite, il y a tout une théorie autour de la vision stratégique du Port. On ne peut pas être un pays émergent si on continue à importer trois fois plus qu’on exporte. On importe pour 3000 milliards et on n’exporte que pour 1000 milliards. C’est cela qui nous a inspiré à vouloir être moteur. Et pour être moteur, il faut un changement de paradigmes. Cela commence par la vision d’un nouveau port. Un port où les aspects de débarquements et embarquements ne sont que des produits d’appels. Mais en réalité le vrai port, c’est la zone économique portuaire, derrière ce port-là qui peut créer de la valeur ajoutée. Ça veut dire que dans le port de Ndayane que nous voulons construire, il y a 600 hectares qui sont prévus pour êtres une zone économique spéciale. C’est un peu à la Singapour où les produits qui sont destinés à l’Afrique peuvent venir semi-fabriqués, et toute la chaine de montage devrait se faire dans ce port. Nous y travaillons avec nos partenaires. Mais notre vison est un port de 4ème génération, un smart port. Et ça, c’est l’inspiration que nous avons tirée du Pse pour qu’on soit un Hub régional. Dans la nouvelle vision, nous voulons changer même de paradigmes dans la considération du client et de la marchandise. La gestion des flux de camions aussi sera prise en compte.

Des chiffres, vous en avez certes eu, mais parlons de la sécurité et de la sureté du port. Depuis quelques temps des produits illicites prohibés n’arrivent plus à franchir le Pad. Est-ce que cela est dû à un dispositif qui est en train d’être déroulé ou bien qui est déjà mis en place ?

Il faut se féliciter de ce dispositif qui marche et qui produit des résultats. C’est le lieu de remercier toutes les forces de sécurité qui sont dans le Port. Tout cela prouve qu’il y a une synergie. Le port se porte de mieux en mieux, le résultat financier l’atteste, mais le résultat de ces saisies montre aussi qu’il y a un cordon qui commence à bien marcher ; et nous sommes sûrs que ça va continuer de plus belle. Pour nous, c’est un élément de compétitivité. Le Sénégal a cet avantage d’être un Hub, mais l’aspect sécuritaire est un élément compétitif, donc c’est un élément qui prouve la différence. Parce que quand un port a cet aspect là, il est plus attractif.

Face à la concurrence sous régionale, quelles perspectives prévoyez-vous ?

Pour un port, il y a au moins deux éléments extrêmement importants, c’est l’investissement dans les infrastructures. Il faut aussi que le service client soit de qualité. Aujourd’hui, vous avez un port comme celui de Lomé qui fait 1.200.000 conteneurs par an, et ça se fait très rapidement. Nous sommes en train de créer le repositionnement stratégique du Port pour le rendre beaucoup plus compétitif. Au moment où nous parlons, nous sommes en train de faire du dragage sur le Molle 8 et le Molle 9 ; ce qui va nous permettre pour la 1ère fois d’être à moins de 12 mètres sur ces quais. Et le poste 81 qui n’était pas disponible depuis 15 ans sera ouvert pour permettre de juguler tous ces problèmes de congestion de navires.

Où en êtes-vous avec le chantier de Ndayane ?

Le chantier avance. C’est un dossier qui est difficile, les négociations nous les menons depuis un an et demi, et c’est difficile. Parce qu’on travaille sur des choses qui vont impacter la vie des populations, notamment les jeunes dans 25 ans. Il faut donc s’assurer que nous avons bien négocié. C’est un problème néanmoins, parce que tout ce temps, les autres pays le mettent en profit pour avancer vite. C’est le seul dilemme que nous avons, mais le dossier est presque abouti. On espère pouvoir signer quelque chose avant la fin de cette année, pour démarrer cet instrument qui va changer la face de ce pays. Ce port permettra à notre pays de capter sur ces propres potentiels. Mais aussi il sera bénéfique pour les populations de Ndayane, de Popenguine, de Toubab Dialaw. Ce sera le début de la plus grande ville du Sénégal. Parce que toutes les grandes villes du monde sont adossées à de grands ports. Un grand port crée de grandes villes. Maintenant, il faut qu’on discute davantage avec les populations de Ndayane et Popenguine, entre autres.

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