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LE SECTEUR PRIVE NATIONAL CONTINUE D’EXIGER SA PART DU FUTUR GATEAU…PETROLIER !

Dans le cadre de la première édition des « jeudis du Club des Investisseurs sénégalais (CIS) » tenue hier, les amis du président Babacar Ngom de la Sedima ont pointé du doigt le « flou juridique » qui, selon eux, entoure la loi sur le contenu local.

Falilou MBALLO  |   Publication 29/11/2019

Le secteur privé national continue de réclamer sa part des marchés publics relatifs à l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large de notre pays. Dans le cadre de la première édition des « jeudis du Club des Investisseurs sénégalais (CIS) » tenue hier, les amis du président Babacar Ngom de la Sedima ont pointé du doigt le « flou juridique » qui, selon eux, entoure la loi sur le contenu local. Au grand profit des multinationales étrangères !

Le pétrole et le gaz encore ! Décidément… Hier, devant le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hot, le représentant du Cos- Petrogaz, la société civile, le secteur privé national a étalé les pièces du puzzle de la loi sur le contenu local. Dans ce registre, la question de l’accaparement des marchés de production et activités connexes des gisements petro-gaziers du pays par les entreprises étrangères a été soulevée par le secteur privé national qui n’a pas manqué d’étaler ses craintes à ce propos. « Le Sénégal vient de découvrir du pétrole et du gaz et il fallait naturellement avoir une loi qui va protéger le secteur privé national. Mais elle pose la problématique de la définition de l’entreprise sénégalaise qui ne tient pas parfaitement en compte tous les intérêts du secteur privé national. Car, dans notre pays, pour créer une entreprise sénégalaise, il faut que celle-ci soit de droit sénégalais par le biais d’un notaire. Or cette même procédure peut aussi être suivie par des étrangers. Ce qui fait que les privilèges donnés par le gouvernement en termes d’exonération et de préférences sur les marchés aux entreprises nationales sont captés par des multinationales étrangères », a déploré Abdourahmane Diouf, directeur exécutif du CIS.

Selon lui, les entreprises étrangères arrivent chez nous par le biais des contrats bilatéraux signés entre leurs Etats et celui du Sénégal. Et dans la hiérarchie du droit international, ces traités sont supérieurs à la loi sur le contenu local. « Si on ne fait rien, demain n’importe quelle société internationale pourra venir ici et refuser de faire face à ses obligations. L’alternative pour le Sénégal, c’est de faire l’audit des traités bilatéraux d’investissement existants qui minent le contenu local, pour les dénoncer en temps opportun » a expliqué M. Diouf. Poussant la réflexion plus loin, le directeur exécutif du CIS rappelle que la loi sur le contenu local votée en janvier 2019 était promulguée pour une application immédiate alors que, jusqu’à présent, les six décrets d’application qui doivent préciser le contenu de la loi ne sont pas encore disponibles. Ce qui, à ses yeux, « pose un problème juridique qui fait qu’on se retrouve dans une situation où les multinationales qui sont déjà sur place ont commencé à travailler sur le contenu local et à faire de la distribution de marchés ». Donc cela veut dire qu’on est dans une forme de flou juridique, estime-t-il.

Dans le domaine de l’expertise, Abdourahmane Diouf n’a pas manqué de relever les attentes du secteur privé à propos de la gestion et l’exploitation de nos gisements offshore. « On dit aussi dans la loi qu’il faut faire un transfert de technologie mais cela doit se faire dans un timing pour qu’en un instant T, nous soyons en mesure de disposer de toute la technologie nécessaire pour que nos entreprises puissent se substituer aux multinationales étrangères et pour que les prochaines générations puissent être en état de forer et de prendre les dividendes pétroliers », a longuement plaidé l’ancien directeur général de la Sones. Venu présider la rencontre, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hot, a rassuré le privé national en indiquant qu’il peut avoir une part importante dans les activités annexes émanant de l’exploitation du pétrole et du gaz. « Au delà des services liés directement à l’exploitation petrogazière, il y a également d’autres secteurs comme la logistique et celui de l’immobilier où le privé national peut s’illustrer. Il y a également le gaz naturel liquéfié dont une grande partie sera traité au Sénégal par le privé national», rassure le ministre de l’Economie. Toutefois, il a invité les investisseurs nationaux à s’organiser sous forme de cartels pour capter les opportunités d’affaires relatives aux marchés du pétrole et du gaz. A l’en croire, la plupart de ces projet ne requièrent que 20 à 25 % de capitaux propres.

LE MINISTRE DE L’ECONOMIE AMADOU HOTT RASSURE LE PRIVE NATIONAL

Selon la représentante du Cos- Petro-gaz à la conférence d’hier, la loi sur le contenu local ne traite pas toutes les questions soulevées par Abdourahmane Diouf. « L’objectif de l’Etat est que le secteur privé national capte 20 % de la valeur ajoutée des projets pétroliers, puis d’arriver à 50 % en 2030» a répliqué Mme gnagna Lam Koué du comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz. Quant au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, M. Amadou Hott, il a assuré que le privé national peut avoir une part importante dans les activités annexes émanant de l’exploitation du pétrole et du gaz. «Au delà des services liés directement à l’exploitation petro-gazière, il y a également d’autres secteurs comme la logistique et celui de l’immobilier où le privé national peut s’illustrer. Il y’a également le gaz naturel liquéfié dont une grande partie sera traité au Sénégal par le privé national», rassure le ministre de l’économie. Toutefois, il a invité les investisseurs sénégalais a se lancer sous forme de cartel dans les opportunités d’affaires relatives aux marché du pétrole. A l’en croire, la plupart de ces projet ne requiert que 20 à 25% de capitaux propres.

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