LES TRAVAUX EXECUTES A PLUS DE 90%, SELON L’INGENIERIE-CONSEIL AECOM
Ce projet qui porte sur la ligne d’interconnexion devant relier les réseaux électriques du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée Bissau, présente un niveau d’exécution satisfaisant

La ligne d’interconnexion de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) qui doit relier les réseaux électriques du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée Bissau, est à 90% de mise en œuvre. C’est l’ingénierie-conseil AECOM qui l’a fait savoir hier, mardi 13 avril lors du comité régional de développement consacré à ce sujet. Les personnes affectées par le projet ont reçu leur compense, rassure-t-on, et les dispositions sécuritaires bien prises en compte, selon les experts en charge de l’exécution.
Ce comité régional de développement se propose de faire le point sur l’état de mise en œuvre du plan d’actions de réinstallation du projet Energie de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) dans la région de Sédhiou.
Ce projet qui porte sur la ligne d’interconnexion devant relier les réseaux électriques du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée Bissau, présente un niveau d’exécution satisfaisant, selon N’galandou Diouf, expert en sauvegarde environnementale et sociale pour le compte de l’ingénierie-conseil AECOM dans le cadre de ce projet. «Pour la région de Sédhiou, nous avons trois lots. Il s’agit d’un poste de 225 KWA et deux lignes. L’une qui part de Tanaff vers Soma en Gambie et une autre qui part de Tanaff vers Mansoa en Guinée-Bissau. La plus importante est celle qui part de Tanaff à Soma et qui s’étend sur 92 km. Elle est à plus de 90% d’exécution», a-t-il déclaré.
N’galandou Diouf de rassurer sur les délais d’exécution. «Vous savez qu’avec la prévalence de la covid-19 et d’autres aléas, nous avons connu quelques retards mais le délai prévisionnel de fin des travaux est pour juin 2021. Pour ce qui est maintenant du poste implanté à Tanaff, là-aussi, le niveau d’exécution des travaux est à plus de 90% ».
A l’en croire, la dimension sécuritaire est bien prise en compte. «Un certain nombre de mesures a été établi notamment dans le plan de gestion environnementale et sociale qui implique un plan d’hygiène, santé et sécurité. Dans ce plan, la phase d’exécution pour ce qui est de l’aspect sécuritaire, aussi bien pour les travaux que pour le personnel concerné a été mis en œuvre et consigné dans un plan de gestion environnementale et sociale de chantier», a expliqué M. Diouf. Il poursuit : «les pylônes et anti-escalades sont prévus ainsi que des périmètres de sécurité. Les arbres fruitiers ne seront plus permis dans la zone mais les cultures vont continuer ».
Déjà, rassure, Mouhamed Baldé, le responsable du comité local de coordination et de suivi du projet à Sédhiou, les personnes affectées ont reçu leurs compenses. «A ce jour, toutes les personnes qui ont été affectées par le projet ont reçu leurs compenses. Il y a un nombre de 54 réclamations qui ont été traitées. La semaine dernière nous avons reçu une réclamation que nous allons sans doute traiter aussi», a-t-il annoncé.
Dans un tout autre registre et toujours sous l’autorité de l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives Modou Guèye qui présidait les travaux, ce projet de l’OMVG a réaffirmé son engagement à travailler avec les sectoriels de chaque pays dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre.