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par Ousseynou Nar Gueye

PME, PEUT MIEUX ?

Je crois qu’il ne faut pas fusionner les agences publiques du dispositif d’accompagnement des entrepreneurs. Le vrai péril pour ces agences d’accompagnement dans le PFR (Performance For Results) que leur impose leurs bailleurs internationaux

Ousseynou Nar Gueye  |   Publication 05/07/2025

Efficacité du dispositif d’accompagnement public à l’entrepreneuriat et banques

Le vendredi 27 juin dernier, c’était la Journée de la PME. Certes, au Sénégal, nous sommes désormais un pays ‘‘OPEP’’, (à haut peps !) : producteur de pétrole et de gaz naturel liquéfié. Cela vous fait entrer dans la Cour des grands (d’Afrique), si vous évitez la malédiction des déstabilisations militaires qui viennent avec ou la fonctionnarisation de la population, qui délaisse alors le travail de la terre pour les métiers de bureaucrates à salaires confortablement infusés au pétrole des émirats africains.

Or, ce pétrole et gaz ne signifient pas rouler carrosse pour notre pays, et surtout pas pour son tissu économique de PME, de TPE et de plus grandes entreprises, dans un pays où l’État est le premier client des PME fournisseuses.

Et dans lequel l’État est aussi le gendarme fiscal à même de pressuriser toujours les mêmes, PME formelles et multinationales localement installées, qui ont pignon sur rue. Faute de pouvoir, vite et bien, élargir l’assiette fiscale à tous ces informels dont certains sont des milliardaires affairés à vendre des cargaisons entières de bateaux de riz et à éviter l’impôt comme la peste.

Et le FMI, qui a suspendu ses décaissements au Sénégal depuis le mois de septembre 2024, devait réévaluer la situation de notre pays en début mai 2025. Il n’en a rien été et nous sommes rendus deux mois plus tard, dans ce délai de mai 2025 du FMI qui augurait une bouffée d’oxygène financière. Car, quand le FMI (organisme des Nations Unies, il faut le rappeler!), aucun pays du monde (les partenaires bilatéraux) ne décaisse non plus.

Éclaircie dans ce ciel un peu morose ? Le Premier Ministre Sonko revient d’une visite inédite, car pour la première fois effectuée en dehors du continent noir. En Chine, plus précisément, et le Premier ministre sénégalais en ramène des promesses de milliards de l’État chinois, devenu premier partenaire économique de notre pays, depuis 15 ans, devant la France historique.

Je ne crois pas énormément aux messies en politique, mais à la force du collectif des énergies vives toutes libérées : car, la République, c'est nous tous. Mais il faut donner crédit au pouvoir Pastef de l’espoir qu’il suscite, surtout chez la jeunesse sénégalaise, de 18 à 35 ans. Espérance populaire jeune et forte qui ne doit point être déçue.

Car sinon, nous tomberions dans le vrai péril jeune : le cynisme des jeunes de 20 ans, pour les vingt prochaines années, soit toute une génération. Ce qu'à Dieu ne plaise ! L’espérance et la force de l’espérance sont la base et le carburant de toute grande œuvre humaine.

Je soutiens donc activement le régime Diomaye/Sonko, dans ses ambitions économiques et ses choix de développement. Même si, pour ma part, je suis plus un ‘‘universaliste de centre-gauche’’, qu’un "souverainiste et panafricaniste de gauche" comme se définit le pouvoir actuellement aux responsabilités au Sénégal. Ce qui me met un peu dans la frange à droite du Président Diomaye et de son Premier ministre Ousmane Sonko  qu’il souhaite ‘‘super-fort’’.

Super-fort ? Nous sommes donc impatients de voir (et d’en profiter) les résultats du PM Sonko et de son Gouvernement O.S (le GOS) en cette deuxième moitié de 2025 qui commence. Et les pleins pouvoirs lui sont donnés (j’y adhère) pour faire carburer à fond la ‘‘Senegal incorporated’’.

Toutefois, ce qui fait vivre un pays, c'est l'économie et son socle naturel, que sont les TPE, PME et grandes entreprises, dont il faut sanctuariser les mécanismes vertueux de fonctionnement. Les agents économiques et les patronats restent un peu inquiets, au Sénégal, pour le présent immédiat et l’avenir proche. 

Toutefois, l’horizon sera bientôt dégagé -Inch’Allah- avec les JOJ de 2026 (Jeux Olympiques de la Jeunesse- pour les compétiteurs de moins de 18 ans) qui vont braquer les projecteurs du monde entier sur notre pays dans un an et demi, et sont fortement à même de nous (r)amener l’enthousiasme actif et agissant des investisseurs étrangers et des multinationales installées au Sénégal, avec les nécessaires marchés public et privés que va produire cet évènement mondial des JOJ pour la première fois en terre africaine, au Sénégal. Car oui, dans la mise en œuvre du tant célébré "contenu local" dans les nouvelles filières notamment le pétrole et gaz, mais aussi les JOJ 2026 de Dakar, il faut inclure en premier maillon des chaînes de valeur, les multinationales installées au Sénégal, qui ont le know-how et la capacité de mobilisation de ressources financières pour préfinancer leurs opérations, et qui pourront faire progressivement un transfert de technologies aux PME -TPE à capital "sénégalais", qui pour l'instant doivent être et ne peuvent être que les sous-traitants et associés des premiers

Création de nouveaux impôts et taxes, et augmentation des recettes fiscales de l'État ? Oui. Mais, il faut le faire en élargissant l'assiette fiscale, pour y inclure tous ceux qui ne payent pas d'impôts (y compris des milliardaires du secteur informel notamment les vendeurs de bateaux de riz et les grands bailleurs immobiliers), et non pas en pressurisant fiscalement, toujours les mêmes assujettis que sont les salariés du secteur formel et les mêmes 700 entreprises formelles de ce pays qui réalisent 80% du PIB. En 2023, beaucoup de grandes entreprises ont connu un redressement fiscal à plusieurs dizaines de milliards : cela remplit les caisses du Trésor Public momentanément mais est-ce efficace à moyen terme, quand l’enjeu, c’est de retenir sur le sol sénégalais ces grandes entreprises ? Peut-être pas.

12.000 entités économiques réalisent les 20% de la richesse nationale. 700 entités économiques paient 80% de l’impôt.

Ainsi, sur plus de 450.000 entités économiques dans ce pays, nous n'en avons que 12.700 qui sont formelles.

Le défi pour le régime Diomaye Faye- Sonko Ousmane reste encore de "faire sortir du bois" tous ces acteurs informels millionnaires ou milliardaires, ou en tout cas le maximum d'entre eux, par des politiques d'incitation liées à des stratégies coercitives aussi, bien sûr.

Personne ne sort de l'informel avec l'ambition de payer plus d'impôts, mais plutôt pour obtenir plus de clients, gagner plus d'argent, bénéficier de financement de la part des acteurs bancaires et pour renforcer les fonctions essentielles de sa TPE-PME.

Autre bonne nouvelle en cette fin juin 2025 venant du  régime du président Diomaye Faye et du Premier ministre Sonko : l’annonce de la mise en chantier de grand parcs immobiliers sur le modèle de la location-vente dans les villes de l’intérieur (Dakar, qui n’a plus d’assiette foncière disponible, est délaissée à juste titre, dans ce programme de Moussa Bala Fofana, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat!). Ces maisons en location-vente d’un coût de 12 millions FCFA en vont de vrais logements sociaux, avec un apport de 2 millions au départ et 100 000 FCFA de paiement mensuel, qui permettent d’acquérir sa maison (rêve de tous les Sénégalais) en 10 ans. Très bonne nouvelle pour le secteur du BTP sénégalais qui vient de souffrir récemment d’une baisse de 19,6% de son chiffre d’affaires.

La seule soupape qui peut modérer à la baisse les loyers, à Dakar, en revanche, c'est la construction de large parcs de HLM, détenus par l'État et par les collectivités territoriales; HLM qui seraient louées, comme son nom l'indique (habitations à loyer modéré) et non pas vendues, au risque de renouveler le même cauchemar pour les locataires dakarois tous les 10 ans. Et pour leurs bailleurs.

En ce qui concerne la baisse des denrées alimentaires dont le riz, le pain et l’huile, la bonne solution serait de fournir des filets sociaux financiers à ceux qui y sont éligibles ou des carnets d'alimentation, subventions aux familles modestes donc, pour leur permettre d'acheter le pain et les autres denrées à des prix ajustés pour eux.

Au nom de la "préférence nationale", très justifiée,  ne créons pas, pour autant, de nouveaux milliardaires nationaux par simple "génération spontanée", ne reposant aucunement sur leurs performances entrepreneuriales, au moment ou cinq ministres du ‘‘Salltennat’’ précédent de Macky Sall sont en prison pour accusations de prévarication et détournements supposés de milliards ; pour bon nombre d’entre eux, et aussi pour les prévenus milliardaires par génération spontanée et par opération du ''ceint esprit'' que sont Farba Ngom et Tahirou Sarr.

Enfin, pour finir : afin de promouvoir l’entrepreneurship et l’auto – emploi, je crois fortement qu’il ne faut pas fusionner les agences publiques du dispositif d’accompagnement des PME et des entrepreneurs . DER F/J, ADEPME, BMN, ASEPEX, FONGIP, FONSIS , 3FPT, Caisse des Dépôts et Consignations, et tutti quanti: ils ont chacun leur utilité et leur justification dans les chaînes de valeur de la création de richesses par les entreprises et les entrepreneurs, et dans la génération d’emplois décents en nombre suffisant (dans notre pays où naissent chaque année 400 000 nouveaux Sénégalais,  kaar machallah), ce  qui passe par la formalisation progressive d’un toujours plus grand nombre d’acteurs économiques, et en tout état de cause , d’une masse critique d’entre eux, de ces entrepreneurs souvent débutants ; peu aguerris  et peu formés.

Le vrai péril pour ces agences d’accompagnement est ailleurs . Il est dans le PFR (Performance For Results) que leur impose leurs bailleurs internationaux (Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Agence Française de Développement, GIZ, JIKA, etc.) : un système selon lequel, tant que les premiers fonds mis à disposition ne sont pas effectivement décaissés aux destinataires finaux  ni consommés par les clients bénéficiaires de ces agences publiques, de nouveaux fonds ne viennent pas des bailleurs. Et, hélas, ces fonds sont souvent restitués en fin d’année fiscale aux bailleurs par le Trésor Public sénégalais, faute d’avoir été utilisés. Et sont donc défalqués du montant global final alloué par les bailleurs internationaux.

Peut-être que la bonne solution passe par le recours à la sous-traitance de la mise à disposition par les agences publiques d’accompagnement à l'entrepreneuriat : sous-traitance aux banques commerciales, mieux outillées pour évaluer le risque, suivre l’utilisation orthodoxes des fonds (que ce soit des prêts ou des subventions) et en obtenir le remboursement quand ce sont des prêts et l’utilisation efficiente quand ce sont des subventions ? C’est ce en quoi je crois fermement.

Avec tous mes souhaits de bon mois de juillet 2025, qui, par anecdote, est aux USA, le début de la nouvelle année fiscale. De même que les Américains fêtent leur Independence Day demain, Fourth of July : bonne fête à eux et que le concept états-unien tricentenaire de ‘‘American Dream’’, contamine le monde ; car il faut un rêve collectif et national dans chaque pays du monde. Et donc, un ‘‘Senegalese Dream’’, pour réenchanter la promesse nationale ‘‘notionnelle’’ autrement que par les pirogues atlantiques auto-suicidaires.

Pour finir, tous mes vœux d’hivernage fructueux à notre paysannat ; sans trop d’inondations calamiteuses  à Dakar et dans nos autres villes. Grâce aux travaux préventifs et curatifs d’assainissement de l’ONAS, espérons-le.

Ousseynou Nar Gueye est Directeur Général des médias numériques Tract Hebdo et de Tract.sn, Directeur Général d’Axes et Cibles Com (www.axes-cibles-com.sn) et de Global Com International, président d’Option Nouvelles Générations (Majorité Présidentielle Jub, Jubbal, Jubbanti).

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