SEPTAFRIQUE PERMET A 2500 JEUNES DE SE CASER
Face au chômage endémique qui frappe la jeunesse, l’académie Septafrique a organisé ce mardi 20 avril une conférence de presse.

Face au chômage endémique qui frappe la jeunesse, l’académie Septafrique a organisé ce mardi 20 avril une conférence de presse. La rencontre a regroupé des directeurs d’entreprises qui ont pris la décision de prendre chacun dix jeunes. C’était également un prétexte pour les organisateurs de dérouler le plan de la deuxième édition du Meet-Up de SeptAfrique Academy.
Deux mille cinq-cents jeunes ont trouvé le sourire grâce à l’académie Sept Afrique. En effet, le directeur de cette structure, Mouhamed Fall Al Amine, s’associe à la démarche des autorités tendant à trouver une solution au lancinant problème du chômage des jeunes. Il reste convaincu que l’on peut vaincre le chômage. La plateforme SeptAfrique Académy compte ainsi participer à lutter contre le manque d’emplois des jeunes.
Le Meetup organisé par le groupe SeptAfrique a enregistré la présence de 500 participants et plus de 250 décideurs, hommes d’affaires, chefs d’entreprises et leaders d’opinion. Deux cent cinquante chefs d’entreprises avaient pris chacun dix jeunes. L’ambition de Mouhamed Fall Al Mine est ainsi que ces jeunes, qui étaient en stage, intègrent des structures. C’est ce qu’il voudrait faire lors de la deuxième édition du Meet- Up, l’un des rendez-vous économiques incontournables de la capitale sénégalaise.
Pour Mouhamed Fall Al Mine, un enfant de la Médina, ce qu’il faut surtout éviter dans ce pays, c’est le désespoir. A l’en croire, une jeunesse désespérée est une bombe à retardement. De ce fait, pour le jeune leader de Sept Afrique, l’autorité doit rimer avec la vérité. Aussi, interpelle- t-il les décideurs à tenir un langage de vérité aux jeunes afin de pouvoir répondre à leurs préoccupations. D’éminents chefs d’entreprises ont participé à cette conférence de presse. Ces derniers se sont appesantis sur l’urgence de la question de l’emploi.
C’est ainsi que Riad Kawar, directeur général de FABRIMETAL, qui emploie plus de six cent jeunes avec des contrats, pense qu’il y a de la matière. « Il suffit juste de regarder le paradoxe qui se passe en Casamance. Bientôt les mangues seront jetées à la poubelle faute de chambre froide », regrette Riad Kawar qui s’est engagé à prendre dix jeunes. Il s’est dit convaincu que les entreprises peuvent participer à la création d’emplois pour des jeunes.