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DES ENSEIGNANTS REMUNERES PAR L’ETAT SONT DES CORRESPONDANTS DE PRESSE A TEMPS PLEIN !

Pendant que des classes voire des écoles sont fermées faute d’instituteurs

Mbargou DIOP, Correspondant permanent à Louga  |   Publication 09/01/2020

Depuis l’ouverture des classes , les autorités scolaires nationales notamment des inspecteurs d’Académie (IA) et ceux de l’Education et de la Formation (IEF) n’ont de cesse, de signaler la fermeture de plusieurs classes voire écoles dans plusieurs localités surtout périphériques de notre pays. Cela, à cause d’un déficit criard d’enseignants.

De leur côté, les syndicats d’enseignants ne cessent de dénoncer le redéploiement d’enseignants opéré dans certaines régions par les inspecteurs d’académie. Des IA auxquels ils reprochent d’agir sans aucune concertation avec les partenaires sociaux notamment les syndicats. Conséquence de cette situation prévalant notamment dans les inspections d’Académie de Diourbel et de Kaolack : des classes sans maîtres, ceux qui y officiaient ayant été affectés ailleurs sans avoir été remplacés.

Le vote du budget du ministère de l’Education nationale a d’ailleurs été l’occasion pour les parlementaires de fustiger ces déficits et de demander au ministre d’y apporter des correctifs. Hélas, pendant que le secteur de l’Education nationale souffre d’un manque criard de personnels — du moins dans les classes —, de nombreux enseignants ont depuis plusieurs années déserté les écoles et classes (et continuent de le faire d’ailleurs). Des enseignants qui ont choisi de « troquer » la craie contre les dictaphones et micros des médias. Autrement dit, ils sont devenus des correspondants de presse !

En effet, dans toutes les régions et départements de notre pays, la majorité des correspondants de presse sont des enseignants. Recrutés et payés par l’Etat, ces enseignants n’exercent plus dans les écoles. Ils continuent de percevoir leurs salaires d’enseignants, y compris tous les avantages liés à l’exercice de ce métier, tout en étant devenus des « journalistes ».

Complicités à tous les niveaux

Une activité pour laquelle ils sont aussi payés par les rédactions qui les emploient, même si c’est au lance-pierres. Qu’importe, ils se rattrapent largement sur le terrain ! Cette situation est connue de leurs hiérarchies qui semblent les y autoriser puisque les laissant faire sans sanction, sans interdiction. Mieux, certaines autorités scolaires vont même jusqu’à désigner au niveau de leurs services des enseignants comme… chargés de communication !

La ou le bât blesse, c’est que ces enseignants, qui ont déserté écoles et classes, pour s’adonner au métier de correspondants de presse continent d’émarger dans le budget de l’Education sans travailler pour ce secteur pour le quel ils ont été recrutés. Si encore ils ne faisaient cette activité qu’à leur temps libre et en dilettantes, on aurait compris. Mais là, c’est à temps plein qu’ils exercent comme « journalistes » ! Dire donc qu’il y a une pénurie de personnel enseignant est faux car des enseignants, il en existe à foison dans notre pays. Hélas, ils travaillent au vu et au su de tout le monde dans d’autres secteurs qui n’ont rien à voir avec l’enseignement. Pour remédier à cette situation anormale, le gouvernement, notamment le ministère de l’Education nationale, doit prendre des mesures coercitives en rappelant à l’ordre tous les enseignants qui ont déserté l’enseignement pour aller exercer d’autres secteurs sans y être autorisés par leur hiérarchie.

Les concernés qui sont dans cette situation d’illégalité doivent faire leur choix : ou ils sont des enseignants recrutés et payés par l’Etat et ils doivent en conséquence travailler pour l’Etat. Ou alors, ils n’ont plus la vocation de transmettre du savoir dans des salles de classes et, dans ce cas, qu’ils démissionnent pour se consacrer spécifiquement au métier de correspondants de presse. Mais être enseignant et ne pas exercer le métier et déserter les écoles pour se consacrer à une fonction privée tout en continuant à percevoir son salaire d’enseignant ne doit pas être admissible là ou un déficit criard d’enseignants est noté partout noté dans le pays.

Le ministre de l’Education nationale, M. Mamadou Talla, a annoncé à l’Assemblée nationale, lors du vote du budget de son département, que 1750 enseignants dont 250 arabisants seront incessamment affectés partout où le besoin se fait sentir. Il devrait ajouter à ces nouveaux élèves maitres qui viennent de terminer leur formation tous les enseignants qui ont déserté les écoles pour officier comme correspondants de presse et autres !

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