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DIAGNOSTIC DES MAUX DE L'UNIVERSITÉ

El Hadj Abdourahmane Diouf propose une approche pragmatique basée sur le dialogue. Son objectif prioritaire : stabiliser le calendrier académique pour permettre aux étudiants de suivre un cursus normal

Yves TENDENG  |   Publication 07/12/2024

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadj Abdourahmane Diouf a appelé hier, vendredi 06 décembre, les étudiants, les enseignants et les personnels administratifs, techniques et de service des universités sénégalaises à la paix. L’autorité est largement revenue sur les problèmes et maux qui gangrènent présentement le fonctionnement de ces temples du savoir. Des problèmes ayant pour noms l’insuffisance des budgets alloués aux universités, la non-stabilité des calendriers académiques, les bourses d’étudiants entre autres.

«Après huit mois de fonction, nous avons, après une tournée nationale, pu diagnostiquer les problèmes des universités. Il y a eu beaucoup de bruits par rapport à ce qu’on appellerait une crise mais moi je ne l’appelle pas une crise. Tout le monde sait que le budget doit s’inscrire sur 12 mois. Mais quand nous sommes venus, nous nous sommes rendus compte que le budget du Ministère de l’Enseignement Supérieur qui est environ autour de 300 milliards FCFA ne parvenait pas à couvrir la totalité de l’année et je l’ai dit dès les premiers jours et tous les recteurs l’ont dit ainsi que les syndicats d’enseignants et les directeurs des CROUS. Cela veut dire qu’il y a une unanimité sur cette question et qu’il ne s’est pas agi pour nous de nous retrancher autour d’un manque de moyens pour ne pas faire face à nos obligations », a déclaré Dr El Hadj Abdourahmane Diouf rappelant à l’époque que globalement l’Enseignement Supérieur avait besoin de 120 milliards FCFA en plus de 30 autres milliards FCFA de gap qui devaient couvrir les trois derniers de l’année écoulée soit 150 milliards FCFA pour régler les problèmes urgents de l’Enseignement Supérieur.

Le deuxième problème rencontré par les universités c’est celui, selon lui, de la stabilité de l’année voire du calendrier académique avec surtout le chevauchement des années universitaires. Il est revenu sur le séminaire de trois jours organisés à Saly Portudal pour débattre sur la situation des universités sénégalaises. Ainsi, a-t-il poursuivi, pour stabiliser l’année académique il faudrait que les étudiants soient orientés à temps dans les universités. « Le démarrage normal de l’année académique dépendait également de la disponibilité des infrastructures. La rentrée académique au Sénégal pour l’année 2024 c’est d’octobre à mars. », a-t-il expliqué. Cependant, il a tenu à préciser qu’il est toujours dans le temps de mises en œuvre de ses engagements afin de livrer les infrastructures promises, et que l’engagement qui a été pris c’est sur la durée de la rentrée. « Certains étudiants auront une année académique normale tandis que d’autres ne l’auront pas. Mais nous sommes encore dans le temps de réalisation de ses engagements. « J’ai reçu tous les représentants des étudiants et des syndicats des travailleurs bref toutes les parties prenantes des universités pour leur dire qu’on va vers la rentrée académique et toutes les conditions ne sont pas réunies mais essayons de nous serrer la ceinture et de réussir notre rentrée en sachant que le meilleur est à venir », a soutenu Dr Diouf qui dit être dans le principe de responsabilité et qu’il espère que les problèmes seront pris en charge après que le Président de République a promis de mettre en œuvre un programme d’urgence pour les infrastructures dans les universités.

Dr El Hadj Abdourahmane Diouf s’est dit toutefois surpris et écœuré par les scènes de violence dont les étudiants ont fait montre à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) menant à la fermeture de ce temple de savoir. « Je tiens à rappeler à l’intention de la communauté et de l’opinion publique, un ministre n’a aucun droit ni aucune prérogative pour fermer une université ; le Ministre de l’Enseignement Supérieur qu’on le comprenne, ne peut pas fermer une université ni le Recteur encore moins le Directeur du CROUZ. Il faut savoir comment fonctionnent les universités. C’est plutôt le Conseil académique regroupant toutes les entités de l’université qui, en toute liberté, sans ingérence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, a pris la décision de fermer cette université », a-t-il ajouté.

« Je ne veux pas avoir la mort d’un jeune étudiant sur la conscience »

Mais il a déclaré qu’il n’est pas du tout contre cette décision de fermeture de l’UASZ car « cela vaut mieux une situation où il y aurait la mort d’un étudiant. Je ne veux pas avoir la mort d’un jeune étudiant sur la conscience. Je préfère être critiqué sur la fermeture d’une université qu’être critiqué toute la vie sur le fait d’avoir regardé faire dans une université du Sénégal des conditions qui ont abouti à la mort d’un étudiant ou d’un policier parce que cela peut venir de tous les côtés », a expliqué l’autorité ministérielle. Il a rappelé que leur objectif qui est de stabiliser l’année académique n’est pas de fermer une université. C’est ainsi qu’il a conclu en lançant un appel à la paix au sein des universités « car il est important de travailler pour les générations futures ». Toutefois il déclare avec fermeté qu’aucun étudiant d’aucune université n’a le droit de priver ses jeunes frères s’inscrire dans les universités sénégalaises. « Laissez vos jeunes frères et sœurs venir s’inscrire dans les universités », a-t-il lancé à l’endroit des pensionnaires de l’université de Sanar.

Réactions…

Alioune Sène, directeur de la maintenance, des constructions et des équipements

« Nous avons, dans le cadre d’un programme d’urgence, fait le tour dans toutes les universités du pays et nous avons constaté les problèmes soulevés par les étudiants. Nous avons recensé les projets qui peuvent finir à court, moyen et long terme. Nous avons l’Université Assane Seck de Ziguinchor où certains projets sont sur le point d’être livrés. Nous avons également prévu des travaux à l’Université Amadou Makhtar Mbow et au niveau de l’Université Virtuelle. »

Jean Amede Diatta, directeur des Bourses

Le Directeur des Bourses s’est prononcé sur les bourses nationales et celles étrangères. « Pour l’année académique 2023-2024, nous avons payé plus de 99 milliards FCFA pour les bourses nationales. Il faut aujourd’hui plus de solidarité de la part des étudiants qui doivent nous laisser payer selon notre rythme. Le montant des aides payées aux étudiants s’élève à environ 1 milliard FCFA. Pour les bourses étrangères, elles s’élèvent à plus de 6 milliards FCFA attribuées à des milliers de demandes. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 116 milliards FCFA de paiement des bourses nationales comme étrangères en plus aussi des aides. Il y a beaucoup de tuteurs et de désinformations sur le problème des bourses. »

Babacar Diop, directeur du Crous/UGB

Le Directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS) est revenu sur les conséquences des moyens de revendications des étudiants qui pèsent lourds à leur niveau. « Les revendications des étudiants sont certes légitimes mais impactent beaucoup sur le CROUS. Parmi les moyens des étudiants pour se faire entendre, ces derniers usent parfois de journées sans tickets ou de non-paiement des chambres, ces mesures coûtent chers au CROUS qui perd des dizaines de millions FCFA. Aujourd’hui l’Etat du Sénégal doit aux repreneurs des universités 23 milliards FCFA. Si vous continuez à user de ces moyens de lutte, vous ne faites que déplacer les problèmes parce qu’on doit énormément d’argent aux repreneurs et cela va asphyxier nos finances. Aujourd’hui les problèmes de l’assainissement sont presque résolus à plus de 90%. Nous lançons un appel à la communauté pour dire « aidez-nous à vous aider ». C’est aussi un appel à la paix que nous lançons autour des valeurs de respect. »

Saliou Diouf, vice-recteur de l’UGB

« La bonne information c’est de dire que le budget est insuffisant, les ressources humaines également et à ce niveau nous attendons l’accompagnement de nos autorités étatiques en augmentant les budgets alloués aux universités pour bien former nos étudiants. Il faudrait, chers étudiants, que l’on aille vers ce pacte de paix lancé ici à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour bâtir ensemble ce temple du savoir. »

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