HELENE ENORA TINE DU COLLEGE SACRE-CŒUR, PREMIERE AU CLASSEMENT GENERAL
Mine radieuse, les lauréats de la 14 ème édition du Concours des 10 mots de la Francophonie ont été célébrés, hier, dans une ambiance bon enfant. Venus de Dakar et d’autres localités du pays,

Organisée par la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen), dans le cadre de la Quinzaine de la Francophonie, la quatorzième édition du concours des 10 mots de la Francophonie a été clôturée, hier, à Dakar, par la remise de prix aux différents lauréats nationaux et internationaux. Cette année, l’élève Hélène Enora Tine du Collège Sacré-Cœur est arrivée première dans le classement général de ce concours
Mine radieuse, les lauréats de la 14 ème édition du Concours des 10 mots de la Francophonie ont été célébrés, hier, dans une ambiance bon enfant. Venus de Dakar et d’autres localités du pays, ils ont été honorés pour avoir brillé à ce concours à l’initiative de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen), en partenariat avec le Groupe des amis de la Francophonie (Gaf), l’Association sénégalaise des professeurs de français (Aspf), le Réseau des clubs de littérature… L’élève Hélène Enora Tine du Collège SacréCœur du Sénégal est arrivée première au classement général de ce concours dont l’objectif est d’œuvrer pour le renforcement des connaissances des élèves sur les fondements de la Francophonie, de contribuer à la promotion de la langue française, de stimuler la créativité des élèves et de susciter le goût de l’écriture. 12 pays dont le Bénin, le Gabon, le Mali, les Seychelles, le Sénégal et le Tchad ont pris part à cette 14ème édition destinée aux élèves des cycles primaire, moyen et secondaire des pays de la Confemen. Le concours est organisé au niveau national et international avec un jury supranational dirigé, cette année, par le professeur de Français André Marie Diagne.
Dans la catégorie productions artistiques niveau élémentaire, le 1er prix a été remporté par Baye Cheikh Guèye, élève en Cm2 à l’établissement El Hadji Sydi Ndiaye de SaintLouis. Pour le niveau moyen, Aïssata Koïta de Waca (West african college of atlantic) a été désignée lauréate. Dans le secondaire, le choix du jury s’est porté sur El Hadji Mandaw Fall de l’établissement Léopold Sédar Senghor, qui a gagné le 1er prix. Dans la catégorie mise en scène, l’Ecole Médina Cherif 2 de Dagana a obtenu le 1er prix. Au niveau international, Makamba Future Hope School du Burundi s’adjuge le 1er Prix dans la catégorie production écrite, niveau élémentaire. En production artistique et mise en scène, l’établissement Charbonnages du Gabon et l’Ecole les petits génies du Mali ont gagné respectivement les 1er Prix. Cette année, la Confemen a institué un prix spécial pour l’éducation des filles appelé « Prix Penda Mbow ».
Cette récompense, dont l’objectif est d’encourager l’éducation des filles dans les Etats membres, a été remportée par l’élève Hélène Enora Tine du collègue SacréCœur du Sénégal. Penda Mbow, marraine de la 14ème édition des 10 mots de la Francophonie, a invité les élèves à aimer la lecture, qui est « aussi fondamentale que manger et boire » car, selon elle, il nous faut cette nourriture spirituelle. La représentante du ministre de l’Education nationale, Fatoumata Bâ Diallo, a indiqué que ce concours « permet de développer la créativité des élèves et la construction d’un discours linguistique ». Ce concours a été institué par la Confemen, depuis 2006, dans le but de renforcer sa contribution à la célébration de la Journée internationale de la Francophonie, rappelle Abdel Rahamane Baba-Moussa, secrétaire général de ladite organisation.
D’après lui, dans ce contexte de mutation socioculturelle favorisé par l’évolution rapide de la société de l’information, le thème de la célébration de cette année « En français… s’il vous plait », interpelle tous les acteurs de la Francophonie. « Les acteurs de l’éducation que nous sommes ont un rôle déterminant à jouer dans ce combat pour léguer aux générations futures ce patrimoine commun qu’est la langue française », a-t-il ajouté.