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«LA COMMUNAUTE UNIVERSITAIRE N’A PAS LE DROIT DE JOUER LA CARTE DE L’IMPUNITE»

Même s’il n’est plus le coordinateur du Comité universitaire du dialogue social de l’université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb), le professeur Alfred Inis Ndiaye n’est pas resté indifférent sur les actes de vandalisme enregistrés récemment.

Ibrahima BALDE  |   Publication 17/04/2019

 Selon lui, « la communauté universitaire n’a pas le droit de jouer la carte de l’impunité ». Non sans déclarer que «les autorités sont, en grande partie, responsables de la persistance de la violence sur le campus ».

Comment expliquez-vous la situation qui prévaut à l’université Gaston Berger de Saint Louis ?

Il est vrai que toute l’opinion se focalise sur les actes inacceptables de vandalisme de la Coordination des Etudiants de Saint-Louis (Cesl), mais il est bon de rappeler que l’objectif de la coordination était d’attirer l’attention sur leurs conditions de vie au campus, conditions qu’elle juge aussi inacceptables. Selon les dirigeants de la coordination, la question de l’assainissement du campus social est devenue plus que préoccupante. Je pense que la Direction du centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) doit apporter une solution définitive au problème posé par les étudiants. 

Cependant, on le constate, les responsables étudiants utilisent souvent des actions protestataires contestables pour les autorités. Le plus souvent, l’opinion aussi n’approuve pas ces actions. Dans ce cas précis, s’en prendre à l’intégrité physique des autorités, agresser des enseignants ou dégrader les meubles et infrastructures de l’institution n’ont pas de sens. Mieux, ils n’ont pas le droit de le faire. S’ils le font, ils s’exposent non seulement aux sanctions prévues par le règlement intérieur de l’établissement mais aussi à des sanctions pénales si l’autorité porte l’affaire devant le juge. Et c’est ce cas de figure qui est arrivé. 

Ces actes supposés perpétrés par des étudiants ne sont-ils pas la résultante de la situation qui a prévalu après la mort de Fallou Sène, en mai 2018 ?

La violence des dirigeants étudiants ne résulte pas directement de la situation de mai 2018. Ses racines sont beaucoup plus anciennes. Tous ceux qui connaissent l’histoire de l’université Gaston Berger savent que dès 1991 ou 1992, les dirigeants du mouvement étudiant saint-louisain, ont choisi des modes violents d’actions protestataires. Nous pouvons illustrer ce comportement par beaucoup d’exemples. La question est  de savoir d’une part, pourquoi recourir toujours à la violence pour résoudre ses revendications et d’autre part, pourquoi la persistance de ce comportement durant presque 30 ans.

De manière générale, les étudiants pensent qu’il faut «monter au front» pour faire bouger les autorités. Et l’expérience leur donne souvent raison. Pourquoi abandonner une méthode qui marche ? Ce n’est pas pour les excuser, mais pour expliquer ce phénomène. Par exemple, en mai 2018, presque dans l’heure qui suit la mort de Fallou Sène, les étudiants ont reçu notification que les bourses étaient disponibles. Pour dire que les autorités sont, en grande partie, responsables de la persistance de la violence sur le campus.

Cependant, même hors de l’université, dans tous les groupes primaires ou secondaires de socialisation, on apprend que l’individu, quelque soit la situation, ne doit pas recourir à la violence, quelque que soit le motif évoqué. En plus, l’espace universitaire a la particularité d’être régi par les franchises universitaires et les libertés académiques. Un étudiant doit savoir la signification de ces règles qui garantissent l’instauration d’un espace propice à la réflexion et à l’apprentissage, donc propice à leur épanouissement.

Comment analysez-vous la résolution de l’Assemblée de l’université (AU) et la plainte du Recteur devant le Procureur de Saint Louis ? 

Je l’ai expliqué plus haut. La communauté universitaire n’a pas le choix face aux actes supposés perpétrés par les étudiants. Le conseil de discipline et le juge doivent être saisis. Maintenant, dans ces deux instances, les étudiants présumés innocents auront toute la latitude de se défendre. Ce sont les règles du jeu.

Les mesures (Dissolution de la Cesl et traduction des étudiants fautifs en Conseil de discipline) de l’AU ne risquent-elles pas d’exacerber la situation ?

Je pense que face à la violence d’une de ses composantes, la communauté universitaire n’a pas le droit de jouer la carte de l’impunité. Le faire, serait extrêmement dangereux pour cette communauté. Le fonctionnement d’un groupe humain repose sur des règles consensuelles qui s’imposent à tous les membres du groupe. Il est grand temps que l’UGB rappelle à tous ses membres l’obligation de respecter les règles de fonctionnement de l’université.

Quelles sont les initiatives prises par le comité de dialogue, sachant que la médiation se fasse souvent de manière discrète ?

Votre question m’offre l’occasion de faire une précision. Le dialogue social est différent de la médiation, mais ce sont des moments différents du processus de prévention et de résolution des crises. Le dialogue social est une activité préalable à la négociation. Il s’appuie essentiellement sur la formation et la sensibilisation des acteurs. Il est permanent et son principal objectif est d’éviter les crises. Quant à la médiation, elle intervient suite à une crise. Dans notre contexte universitaire, toutes les deux activités sont difficiles à conduire. Le dialogue social demande beaucoup de moyens et de disponibilités. Or, ce sont les moyens qui manquent le plus dans nos institutions universitaires. La pluralité des acteurs qui interviennent quand il y a crise rend souvent la médiation stérile. Imaginez-vous tous les acteurs qui s’improvisent médiateurs lors de la crise dans les universités. Je pense sincèrement que l’espace universitaire a besoin d’être assaini de tous ceux qui ne veulent pas en respecter les règles et de tous ceux qui n’ont rien à y faire.

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