LE SAES CHARGE ENCORE AMADOU ABDOUL SOW
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur ne lâche pas d’une semelle le directeur général de l’Enseignement supérieur (DGES), Pr Amadou Abdoul Sow.

Face à la presse hier, lundi 30 décembre, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur a dit tenir pour responsable le Directeur général de l’Enseignement supérieur (DGES), Pr Amadou Abdoul Sow, des difficultés dans la mise en œuvre du fonds de solidarité sociale. Conséquence, informe Malick Fall, c’est 8 mois d’arriérés de paiements aux ayants-droit».
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur ne lâche pas d’une semelle le directeur général de l’Enseignement supérieur (DGES), Pr Amadou Abdoul Sow. Après l’avoir indexé dans les dysfonctionnements au processus d’orientation des bacheliers de 2019, les camarades de Malick Fall, secrétaire général du Saes, dénoncent l’attitude cavalière du DGES qu’ils indexent comme principal responsable des dysfonctionnements du Fonds de solidarité sociale.
En effet, le Saes note des difficultés dans sa mise en œuvre qui ont eu comme conséquence entre autres des arriérés de paiements aux ayants-droit. « Les enseignants retraités sont à 8 mois d’arriérés », dénonce Malick Fall. Ce fonds, rappelons-le, est destiné à prendre en charge les enseignants et chercheurs qui ont été à la retraite avant la date d’application de l’accord en janvier 2018. Le financement du fonds est possible grâce à la mesure des enseignants du Saes d’augmenter une heure de leur charge horaire. Pour le Saes, « Amadou Abdoul Sow a le devoir de veiller à ce que les montants correspondants à la rémunération de l’effort des enseignants et d’égale dignité que leurs salaires, soient versés en même temps que ces derniers par les Recteurs, Directeurs et Coordinateurs ».
DECRET D’APPLICATION LOI CADRE : LES UNIVERSITES PUBLIQUES DANS UNE PARFAITE ILLEGALITE
Face à la presse hier, lundi 30 décembre, le Saes est revenu encore sur ses accusations contre le DGES, responsable à ses yeux de la cacophonie dans l’orientation des bacheliers. Aussi a-t-il rappelé son souhait d’audit de la plateforme Campusen qu’il qualifie de « boite noire ».
La question sur la loi cadre 2015-26 du 28 décembre 2015 relative à la gouvernance des universités publiques a été soulevé aussi par le Saes qui marque tout son étonnement sur le retard « inexplicable » de l’effectivité du décret d’application de la loi. Sans oublier, poursuit le Saes, le décret relatif à la réglementation de la procédure de désignation des recteurs fixé le 31 décembre 2019. « Depuis quatre ans, toutes les universités publiques fonctionnent dans une parfaite illégalité, faute de décret d’application de cette loi », insiste Malick Fall. A cause de la gestion nébuleuse et solitaire du processus d’orientation, des tâtonnements et errements dans la mise en place des mesures d’accompagnement, le Saes n’exclut pas d’entamer une lutte qui pourrait découler des manquements dénoncés.