AFRIKAJOM CENTER ET OSIWA DEMANDENT DES REFORMES RADICALES
Le Think Tank Afrikajom Center de Alioune Tine, coupe l’herbe sous les pieds des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao)

Afrikajom Center en partenariat avec Osiwa, ont publié, le samedi 11 décembre, une résolution de 16 recommandations issue d’un webinaire organisé le mercredi 08 décembre dernier portant sur l’évaluation des « 20 ans de pratique du Protocole de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance » Ce document a été publié en prélude à l’ouverture du 60e sommet ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de cette instance communautaire hier, dimanche 12 décembre, à Abuja (Nigéria)
Le Think tank Afrikajom Center de l’ancien directeur d’Amnesty International/Afrique de l’Ouest et du Centre, Alioune Tine, coupe l’herbe sous les pieds des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao).
En prélude à l’ouverture hier, dimanche 12 décembre à Abuja (Nigeria) du 60e sommet ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de cette instance communautaire, Afrikajom Center en partenariat avec Osiwa, a publié une résolution issue d’un webinaire organisé le mercredi 08 décembre dernier portant sur l’évaluation des « 20 ans de pratique du Protocole de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance ».
Ce document de résolution de 04 pages signé par Alioune Tine, président fondateur, Think tank Afrikajom Center, et parcouru par Sud quotidien, comporte 16 recommandations adressés aux chefs d’états et de gouvernements de la Cedeao en conclave a Abuja dont le premier est de « repenser et reformer le modelé institutionnel de la Cedeao» qui, selon les «éminentes personnalités ayant participe aux différents panels de ce webinaire «ne répond plus a sa fonction et qui menace de plus en plus la viabilité des États et la capacité du leadership politique a faire face à ses obligations régaliennes de protection des populations civiles et d’assurer la sécurité des biens ». Il a été également proposé le renforcement des mécanismes de surveillance et de mise en œuvre des dispositions pertinentes du Protocole sur la gouvernance et la démocratie, relatives à la protection des droits humains et de l’espace civique, à la lutte contre la corruption et l’impunité.
Mais également les prérogatives du Parlement de la Cedeao par l’élection des membres au suffrage universel afin de leur donner plus de légitimité et plus de pouvoirs de contrôle de l’exécutif de la Cedeao.
Toujours dans cette résolution, il est également recommandé aux chefs d’états et de gouvernements d’intégrer le principe de la limitation des mandats présidentiels a deux afin de renforcer l’Etat de droit et de prévenir les crises liées à l’instrumentalisation de la Constitution pour faire sauter le verrou de la limitation de mandats, qui constituent des sources profondes d’explosion des violences et tensions politiques et pire des coups d’états militaires pour ne citer que ces exemples.
NANDO CABRAL GOMIS