ERDOGAN REMPORTE LA MISE AUX DEPENS DES KURDES
La Turquie, qui a accepté jeudi de suspendre son offensive dans le nord-est de la Syrie et d'y mettre fin définitivement si les forces kurdes s'en retirent sous cinq jours, semble être la grande gagnante d’un accord négocié avec les Américains.

La Turquie, qui a accepté jeudi de suspendre son offensive dans le nord-est de la Syrie et d'y mettre fin définitivement si les forces kurdes s'en retirent sous cinq jours, semble être la grande gagnante d’un accord négocié avec les Américains.
Accusé aux États-Unis comme à l'international, d'avoir offert à la Turquie un feu vert pour attaquer les alliés kurdes de Washington en Syrie, le président Donald Trump s’est félicité d’avoir obtenu, jeudi 17 octobre, un accord de "cessez-le-feu" synonyme de "grand jour pour la civilisation".
Un accord, annoncé par le vice-président des États-Unis Mike Pence à la suite d'une rencontre à Ankara avec Recep Tayyip Erdogan, qui est surtout perçu comme une capitulation américaine face aux revendications du président turc, aux dépens des Kurdes syriens.