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ARRÊTEZ DE STIGMATISER LA PRESSE ET RESPECTEZ LES ENGAGEMENTS DE L’ÉTAT

Moussa Bocar Thiam, l’ancien ministre de la communication, répond à son successeur Alioune Sall

Ibrahima DIALLO  |   Publication 22/08/2024

Du nouveau dans le bras-de-fer entre la presse et les nouvelles autorités, avec à la clé une crise profonde dans le secteur des médias. Face à la tournure des événements et suite à la sortie de son successeur, Alioune Sall, incriminant la gestion de le l’aide à la presse, Moussa Bocar Thiam, l’ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, rompt le silence. Tout en révélant «la vérité des chiffres sur la dette fiscale des entreprises de presse» et le Fonds d’appui et de développement de la presse, le dernier ministre de la Communication du régime de Macky Sall invite les nouveaux gouvernants à arrêter de stigmatiser la presse sénégalaise et à respecter les engagements de l’Etat.

«Arrêtez de stigmatiser la presse sénégalaise et respectez les engagements de l’Etat !» C’est Moussa Bocar Thiam, ancien ministre de la communication, des Télécommunications et du Numérique, qui monte ainsi au créneau pour se prononcer sur la crise actuelle dans le secteur des médias née du différend entre les nouvelles autorités et le patronat de presse et, par ricochet, répondre à la sortie, lors d’un point de presse vendredi dernier, de son successeur, Alioune Sall, qualifiée de volonté de discréditer la presse nationale et de manipuler l’opinion et les employés du secteur.

«Les sorties malheureuses et dangereuses de mon successeur n’augurent rien de rassurant pour les acteurs du secteur de la communication en raison de la rupture d’une longue tradition de dialogue et de courtoisie entre l’autorité de tutelle et la presse. La volonté de discréditer notre presse et de manipuler tant l’opinion que les employés du secteur, justifient les affirmations mensongères du Ministre qui gagnerait à me consulter avant de s’exprimer dans un langage approximatif indigne d’une autorité en charge de la divulgation des politiques publiques du fameux Projet imaginaire», déclare Me Thiam, dans un communiqué rendu public hier, mercredi 21 août 2024.

«La vérité des chiffres sur la dette fiscale… injustement réclamée à la presse privee»

Rétablissant «la vérité des chiffres sur la dette fiscale des entreprises de presse», l’ancien ministre de tutelle, écrit : «Les entreprises de presse comme des milliers d’entreprises établies au Sénégal dans tous les secteurs d’activités ont des contentieux fiscaux qui s’épongent de manière dynamique par des échanges et des séances de travail avec les services fiscaux. Donc il n’y a rien d’alarmant qu’une entreprise de presse ait des dettes fiscales. En 2023, la dette fiscale de la presse publique et privée était de 10 337 595 510 FCFA en droits simples et 2 900 000 FCFA de pénalités. Les dettes fiscales du secteur public sont ainsi réparties : La RTS (4 554 625 781 FCFA), l’Agence de presse Sénégalaise (256 747 664 FCFA), le Soleil (215 838 695 FCFA) sans compter la TDS (600 000 000 FCFA)».

Relevant que la moitié de cette dette est de la presse publique, Me Thiam s’interroge sur l’acharnement des pouvoirs publics sur les médias du privé. «Donc 50% de la dette fiscale est du chef des entreprises publiques qui ne subissent aucune pression de l’administration, donc pourquoi s’acharner sur les entreprises de presse privée ?» Et de relever que les dettes liées aux redevances de fréquences dues à l’ARTP sont indues. «En réalité, il faudra distinguer les dettes purement fiscales des dettes liées aux redevances de fréquences dues à l’ARTP par les médias. Cette dette est de 25 milliards et concerne les médias publics et privés. Elle est même indue puisque l’ARTP, avec l’avènement de la TNT, a libéré ces fréquences et les a revendues aux opérateurs dans le cadre de la 5G (Orange à 34 milliards, FREE à 13,5 milliards et Expresso à 6 milliards)»

Mieux, rappelle-t-il, l’Etat étant une continuité, les nouvelles autorités doivent se conformer à la décision l’ancien président Macky Sall qui avait épuré cette dette. «Cette dette est d’autant plus injustement réclamée à la presse privée que par lettre n°00619 PR/MSG/sp du 20 mars 2024 Monsieur le président de la République Macky Sall a donné instruction au Ministre des finances et du Budget d’effacer les dettes fiscales et les arriérés de paiement des redevances de fréquences des entreprises de presse dus avant le 31 décembre 2023. Donc, Monsieur le Ministre, l’Etat est une continuité et à défaut d’instructions écrites contraires, votre collègue des Finances doit exécuter cette décision présidentielle et arrêtez de tourmenter ces braves chefs d’entreprises de presse qui perçoivent des subventions insignifiantes dans un pays sérieux qui souhaite que la presse soit autonome et prospère».

Utilisation de l’aide : Moussa Bocar Thiam renvoie Alioune Sall à l’article 46 du Code de la presse

L’autre point abordé par Me Moussa Bocar Thiam concerne le Fonds d’appui et de développement de la presse qui, selon lui «est une aumône». «Ce fonds, jadis appelé aide à la presse, ne devrait pas changer de dénomination : C’est une AIDE, à l’instar de l’aide versée aux étudiants en début d’année. Dire que sur 1 900 000 000 FCFA, les 800 000 000 FCFA ont servi à d’autres structures qui ne sont pas des entreprises de presse relève de la volonté de faire naître une suspicion de détournement de deniers publics». Citant les dispositions de l’article 46 du Code de la Presse, il recadre Alioune Sall sur l’utilisation de ce fonds. «Un Ministre, avant de s’adresser à la nation doit lire les textes. L’article 46 du Code de la Presse précise que le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP) a pour mission : de soutenir l’entreprise de presse en matière d’investissement(financement de projets de développement ou de modernisation des entreprises de presse) ; de servir de garantie pour les prêts bancaires ; de soutenir toute initiative en faveur du multimédia ; de verser une subvention directe à l’Agence de presse sénégalaise en contrepartie du service fourni aux autres médias ; de contribuer au bon fonctionnement de l’organe d’autorégulation ; d’aider les entreprises de presse à consolider les emplois ; d’appuyer la formation continue des journalistes et techniciens des médias - d’aider les radios associatives ou communautaires (à but non lucratif)»

Suffisant pour que l’ancien ministre de tutelle souligne : «Donc, il est clair que les fonds peuvent valablement servir au CESTI, à l’organisation des assises des médias, à la Convention des jeunes reporters etc. De la grande entreprise de presse comme GFM ou Dmédia à la radio communautaire, cette aumône ne représente que 0,01% de leurs charges alors que le secteur compte plus de 3000 emplois pour des milliards de chiffre d’affaires»

Et de conclure : «Si la stigmatisation est le Projet, l’Etat doit publier la liste des bénéficiaires du fonds de solidarité aux artistes, du fonds dédié à la microfinance, du fonds de solidarité nationale, du fonds politique de la Présidence de la République etc… Donc arrêtez de stigmatiser la presse Sénégalaise !» Non sans inviter la presse à rester unie : «A vous les acteurs des médias, il vous appartient de veiller à vos acquis et de refuser que le Projet vous divise, car le boycott de la journée sans presse par le groupe Walfadjri confirme que malheureusement certains journalistes du Projet ont subitement oublié votre solidarité à leur égard», note Moussa Bocar Thiam, ancien ministre de la communication, des Télécommunications et du Numérique.

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