LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Un enfant de 14 ans tué à Darou Salam
A Thiès, un autre drame a été enregistré, mais cette fois-ci, il s’est produit au quartier Darou Salam. C’était hier, aux environs de 17 heures. L’élève coranique (talibé), Baye Lahad Niang a été tué par son camarade, à la suite d’une bagarre. Nos sources soulignent qu’il a été poignardé au niveau de la poitrine. Ce sont les cris qui ont alerté sa mère qui a accouru pour tomber sur son enfant sanguinolent. C’est ainsi qu’elle a conduit la victime à l’hôpital, mais le garçon a rendu l’âme avant son arrivée. D’ailleurs sa maman est convaincue qu’au moment où il était transporté vers l’hôpital, Baye Lahad Niang était déjà décédé.
Un jeune se suicide par pendaison à Thiès
Une découverte macabre a été faite hier, à Thiès, précisément au terrain de Petit Thialy, dans la commune de Thiès. En effet, un jeune d'une trentaine d'années a été retrouvé pendu à un arbre. Le corps sans vie pendait donc à un arbre "niim", portant un jean et un tee-shirt. Selon Oustaz Bara Cissé, maître coranique à Diakhao, l’un de ceux qui ont vu le corps, c'est au moment qu'il s'adonnait comme d'habitude à sa marche matinale autour du terrain que d'autres personnes l'ont informé de la découverte. C'est ainsi qu'il s'est approché pour constater que l'homme en question avait déjà rendu l'âme. N’ayant aucun papier par devers lui, il n'a pu être identifié. La police de Nguinth et les sapeurspompiers ont débarqué sur les lieux, qui, pour procéder aux constats d'usage, qui pour évacuer le corps sans vie vers la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès.
Le SAEMSS condamne la violence dans le landerneau politique
L’escalade de la violence notée ces derniers jours dans le landerneau politique ne laisse pas indifférents le bureau du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS). Face à la presse hier, le secrétaire général du SAEMSS, El Hadji Malick Youm et ses camarades condamnent cette violence et appellent tous les acteurs à l'apaisement. Ils invitent, en outre, tout un chacun à œuvrer pour préserver la nation sénégalaise et au strict respect des principes de l'Etat de droit.
Accident de Sikilo : les propriétaires des bus écopent d'un sursis
Le tribunal de grande instance de Kaolack a condamné mercredi à deux ans d'emprisonnement assortis de sursis les propriétaires des deux bus impliqués dans l'accident de Sikilo, près de Kaffrine, a constaté l'APS. Les transporteurs Birame Tine et Moussa Sow doivent également payer une amende de cent six mille francs CFA chacun, a ordonné le TGI qui avait mis cette affaire en délibéré à ce mercredi, après une première comparution des deux prévenus. Les deux hommes étaient poursuivis pour «mise en danger de la vie d'autrui, abandon d'un véhicule à un tiers non titulaire du permis de conduire de catégorie D, requis pour la conduite d'un bus de transport, défaut de souscription à une police d'assurance, à l’homologation et défectuosité de pneumatiques ». L'accident de Sikilo, survenu le 8 janvier dernier, a fait 42 morts et une centaine de blessés. Les véhicules impliqués dans cet accident sont entrés en collision lorsque le pneu de l'un d'eux a éclaté. Le parquet avait requis des peines de deux ans dont un an ferme pour le premier et un an dont six mois ferme pour le second.
Le dossier de Fadilou Keita corsé avec l’ajout de l’article 80
Le magistrat instructeur avait omis de notifier à Fadilou Keita, coordonnateur du Nemeeku Tour de Pastef, un chef d’inculpation, alors que ce dernier est déjà entendu au fond du dossier. Ainsi pour réparer cette omission, selon Me Cheikh Koureyssi Ba, Fadilou Keita a été extrait hier de sa cellule pour sa notification de l’article 80 du code pénal qu’il a oublié lors de son inculpation le 9 décembre. Ce, ajoute Me Ba, dans le souci d’éviter un autre réquisitoire, et par la suite un second mandat de dépôt.
La gendarmerie démantèle une usine clandestine
Les pandores ont mis fin au sale business de l’administrateur d’une usine artisanale clandestine sise à Keur Massar. Les éléments de la brigade de recherches de Keur Massar ont démantelé hier, vers 13h, une usine artisanale de conditionnement clandestin d’eau de javel. Sur les lieux, les gendarmes ont saisi 10 seaux de grains de javel, 32 cartons contenant 15 paquets de 100 sachets d’eau de javel, un lot de sachets de 7 g en vrac et la machine de conditionnement. Ils ont également interpellé l’administrateur de l’usine
Arrestation de membres d’un réseau de trafic de médicaments
Restons avec les éléments de la brigade de recherches de Keur Massar qui ont également mis fin aux agissements d’une bande de trafiquants de médicaments. Ayant reçu un renseignement faisant état d’un vaste réseau de distribution illégale de médicaments, les éléments de la brigade de recherches de Keur Massar ont réussi à interpeller les quatre responsables du réseau dans le lieu de stockage des médicaments. Une quantité importante de médicaments a été saisie et la bande interpellée.
La gendarmerie nettoie l'île de Ngor
Ne quittons pas la maréchaussée qui a nettoyé dimanche l'île de Ngor. En effet, les éléments de la compagnie de gendarmerie de Dakar, renforcée par une cellule du GIGN et quatre équipes de chiens drogue, ont effectué ce jour entre 17h et 19h une opération de sécurisation de l'île de Ngor. Les gendarmes ont interpellé 58 individus dont 37 femmes parmi lesquelles 27 sont d’origine étrangère pour racolage et défaut de carnet de santé. Ils ont mis la main aussi sur 21 hommes dont 06 de nationalité étrangère, pour identification.
Kédougou : 2 hommes déférés pour détention de chanvre indien
Deux ressortissants guinéens ont été déférés, mercredi au parquet du Tribunal de grande instance de Kédougou (TGI), pour détention de chanvre indien, a appris l'APS de source sécuritaire. Ils ont été récemment interpellés en possession de 2,5 kg de chanvre indien aux quartiers Gada Dinguessou et Afia Dandé Mayo, a précisé l’adjudant Chérif Mbodj du commissariat central de police de Kédougou. Il a expliqué que leur interpellation entrait dans le cadre des opérations de sécurisation et de lutte contre le banditisme. Les deux suspects utilisaient leurs domiciles pour mener leurs activités criminelles et étaient alimentés par un ressortissant malien, a-t-il fait savoir. Leur arrestation a été le fruit d'une infiltration policière qui a permis de démanteler le réseau présumé de trafic de chanvre indien.
Magal de Porokhane : 600 GMI et 500 gendarmes déployés
Au total, 1 100 éléments des Forces de défense et de sécurité seront déployés pour les besoins du Magal de Porokhane prévu le 2 février, a indiqué mercredi le gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane. Il indique devant le Comité d’organisation du Magal de Porokhane que le groupement mobile d’intervention (GMI) prévoit de mobiliser 600 éléments alors que la gendarmerie emmènera 500 agents, ainsi que toute la logistique appropriée. Il a précisé que le déploiement des éléments de la gendarmerie est prévu à partir du 26 janvier. Pour les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) de la Police nationale, ce déploiement se fera à partir du 30 ou 31 janvier. Pour ce qui est du dispositif sanitaire, a-t-il indiqué, la dotation en médicaments est passée, cette année, en valeur de 12 à 15 millions de francs CFA. Il est aussi prévu, dans ce volet sanitaire, l’installation de 25 postes médicaux avancés (PMA) et trois structures de référencement qui vont impliquer le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, le Samu régional etle Centre de santé deNioro du Rip. Ce dispositif vient s’ajouter à la mobilisation de 200 personnels de santé dont 135 agents, a-t-il encore souligné, en présence du président du comité d’organisation du Magal de Porokhane, Serigne Bassirou Mbacké.
Sur 4000 enfants malades du sida, seuls 1446 se traitent
La semaine nationale «Femme Sida » a été lancée hier à la Maison de la culture Douta Seck. Un événement qui a réuni les «Badiènou Gokh », des imams et acteurs sanitaires pour évaluer les avancées et obstacles notés dans la lutte contre le Sida. Pour cette année, le thème est : « Égaliser pour une meilleure prise en charge des préoccupations des enfants et des adolescentes face à l’infection à VIH ». D’après la secrétaire exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (Cnls), si les résultats dans la lutte contre le Sida sont encourageants chez les adultes notamment les femmes vivant avec la maladie, les résultats constatés chez les enfants vivants avec le Vih Sida demeurent très faibles. Elle a confié à «Dakaractu» que sur près de 4000 enfants qui vivent avec le sida au Sénégal, seuls 1446 reçoivent le traitement du Vih. Ainsi, pour combler ce énorme gap, le ministère de la Femme et de la Protection des Enfants a invité tout un chacun à s’engager dans la riposte au Vih en menant des actions concrètes afin de réduire la vulnérabilité des enfants et des adolescents.
Birame Soulèye Diop sur les testaments des patriotes
L'administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop est prêt pour protéger son leader. «Nous avons tous fait nos testaments comme notre leader», a-t-il précisé avant de rappeler que le Président Macky Sall a éliminé Karim Wade et Khalifa Sall de la course à la présidentielle. A l’en croire, «Macky pense qu'il a fait ce qu'aucun autre Président du Sénégal n'a fait, mais il n'ose pas demander aux Sénégalais de choisir entre lui et un autre candidat». Pour le président du groupe parlementaire de Yewwi Askan wi, «la justice a déjà rendu sa décision depuis longtemps sur l'affaire Sweet Beauté». Ce qui leur reste maintenant, soutient le maire de Thiès-Nord, c'est comment faire pour éliminer un candidat politique. «Mais que Macky Sall sache que nous sommes en phase avec notre leader Ousmane Sonko. Nous sommes prêts à répondre sur tous les fronts», dit-il Avant de rappeler les propos du Président Macky Sall en 2011 soutenant que «le combat contre ce gouvernement se fera sur le terrain». Il prévient que Thiès ne sera pas en reste dans ce combat. Par ailleurs, Birame Soulèye Diop a dénoncé la lenteur dans le traitement judiciaire des dossiers portant sur les rapports de la Cour des comptes. Il en déduit qu’il y a une justice à deux vitesses, car s’il s’agissait de Sonko cela n'allait pas se passer de cette manière. Il invite la justice à faire son travail.