LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Le journaliste Babacar Touré sous contrôle judiciaire
Après avoir passé une semaine en garde à vue, le journaliste Babacar Touré a été entendu finalement hier par le juge d’instruction du 2e cabinet qui a hérité du dossier. Le Directeur de Kewoulo est inculpé par le magistrat des chefs de diffamation, diffusion de fausses nouvelles et mise en danger de la vie d'autrui (Frédéric Napel, ndlr). Notre confrère est placé sous contrôle judiciaire. Désormais, il va émarger le 1er vendredi de chaque mois et il va remettre son passeport au magistrat.
Les 09 présumés fabricants de cocktails molotov en prison
C’est la fin de la garde à vue des 08 «terroristes » présumés qui ont été arrêtés le 16 avril, le jour du procès de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko. Depuis lors, ils sont trimbalés entre le commissariat central et le palais de justice. Ces 8 présumés fabricants de cocktails molotov ont été rejoints par la dame Awa Diop. Ils ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt par le doyen des juges pour un chapelet de crimes et délits en lien avec le terrorisme.
Le domicile de Bassirou Diomaye Faye photographié…
En prison pour outrage à magistrat, le secrétaire général de Pastef, Bassirou Diomaye Faye informe que des individus habillés aux uniformes de la police nationale, se sont rendus à son domicile hier et ont pris des photos de son domicile sans en informer au préalable, ni en préciser l'usage. Le responsable de Pastef prend l'opinion publique nationale et internationale à témoin et interpelle les plus hautes autorités de la police nationale afin qu'elles endossent ou dégagent leurs responsabilités sur ces violations et actes d'intimidation exercés sur sa famille.
Aminata Touré victime de menaces et d’insultes
L’ancienne Première ministre est en train de vivre les dures réalités de l’opposition. Aminata Touré est victime de menaces et d’insultes. A l’en croire, depuis qu’elle a exposé les détails du deal politique entre le Président Macky Sall et ses alliés du PDS qui se matérialisera lors du pseudo-dialogue co-organisé, elle reçoit sur son téléphone de nombreuses menaces et insultes. Voilà leurs arguments, déclare Mimi Touré. Mais c’est peine perdue, dit-elle, car ceci ne l’ébranle pas d’un iota, et ne fait que renforcer sa détermination à lutter contre la régression de notre démocratie. Par avance, elle tient le Président Macky Sall et ses alliés du PDS pour responsables de toute atteinte à son intégrité physique. Par ailleurs, Mimi Touré appelle tous les démocrates du pays à se mobiliser pour défendre notre Constitution et nos libertés démocratiques acquises à la sueur et au sang de nombreuses générations de Sénégalais. Elle a tenu à remercier Ousmane Sonko pour son soutien et sa solidarité agissante face aux tentatives d’intimidation des tenants d’un pseudo-dialogue, le Président Macky Sall et ses alliés du Pds. A l’en croire, leur seul objectif bien compris par le peuple sénégalais est la validation d’un 3e mandat illégitime du Président Macky Sall et la liquidation de l’opposant Ousmane Sonko. Elle réitère à Ousmane Sonko son soutien et sa solidarité et salue sa résilience et son engagement pour le Sénégal.
Sonko dénonce les menaces contre Mimi Touré
Le leader de Pastef a exprimé sa solidarité à Aminata Touré. Au nom de son parti, Sonko dénonce vigoureusement les menaces et insultes dont est victime Aminata Touré Elle peut compter sur notre soutien actif, et même physique, contre toute agression par une mafia politique couverte d’une immunité judiciaire et d’une inaction complice des Forces de défense et de sécurité (Fds), déclare l’édile de Ziguinchor. Il réitère son appel à toutes les forces vives de la nation pour un sursaut salvateur pour en finir avec ce régime violent et corrompu de Macky Sall, qui a fini de saper les fondements de notre paix sociale et de notre stabilité nationale, comme jamais par le passé.
Marche des agents de l’administration le 15 mai
Les agents de l'administration sénégalaise des différents départements ministériels sont plus que jamais déterminés dans leur combat contre les autorités. Après avoir décrété la semaine rouge, Omar Dramé et camarades comptent passer à la vitesse supérieure. Ils annoncent, en effet, une marche pacifique le 15 mai prochain pour exiger la généralisation des indemnités de logement. Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs des pêches et de l’aquaculture du Sénégal (SYTRAPAS) annonce d’ailleurs qu’une demande de marche sera introduite dès la semaine. Réagissant à la sortie du chef de l’Etat, Omar Dramé se réjouit des efforts de l’Etat. Toutefois, il lui rappelle qu’ils ne demandent pas une augmentation de salaire mais la généralisation des indemnités pour les 12% d’agents restants.
Drame à l’Unité 15 des Parcelles Assainies
L’affaissement d’une dalle d’un immeuble R+3 a fait deux victimes hier, à l’Unité 15 des Parcelles Assainies. Deux femmes dont l’une est âgée de 90 ans ont perdu la vie dans l’accident. Les corps sans vie ont été évacués, selon nos sources, à l’hôpital général de Grand Yoff pour les besoins de l’autopsie après une réquisition de la police de l’unité 15 en charge de l’enquête. Le maire Djamil Sané renseigne que plus d’une quarantaine de maisons menacent ruine
Camionneurs sénégalais attaqués par des Jihadistes
Un convoi de camions sénégalais remplis de marchandises a été la cible d’une attaque de présumés jihadistes au Burkina. L’incident a eu lieu le samedi 29 avril dernier à la zone de Narré au nord-est du Burkina Faso. Les sept camions transportaient 350 tonnes de marchandises, notamment des produits alimentaires qui ont été incendiés. Il s’agit du riz, du sorgho et du niébé. En plus, les assaillants ont pris en otage 19 autres personnes dont des chauffeurs et apprentis chauffeurs avant de les abandonner en pleine forêt. Le GIE des commerçants sénégalais de la sous-région (Gie-Rcssr) et l’Union des routiers du Sénégal sollicitent l’appui des autorités pour le rapatriement des 19 victimes et une assistance financière parce qu’ils ont tout perdu.
Préavis de grève du COMES
Le Collectif des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes en Spécialisation (COMES) menace de paralyser les structures sanitaires si les autorités ne prennent pas en charge leurs préoccupations. Ces blouses sont dans la précarité alors que c’est grâce à eux que les structures hospitalières fonctionnent. Décidé à défendre les intérêts des docteurs en spécialisation (DES) sur tous les plans tout en respectant les canevas établis, le collectif a déposé un préavis de grève sur le bureau du ministre de la Santé et de l’Action sociale. Le collectif déplore l'attitude du ministère de la Santé et de l'Action sociale qui ne contribue pas à l'émergence de la spécialisation au Sénégal. Selon ces blouses blanches, outre les lenteurs administratives pour la publication de la liste des nouveaux boursiers, il y a les problèmes des retards de paiement des bourses de spécialisation et des stages ruraux des D.E.S. Le collectif accuse le ministère de torpiller les recommandations de la commission d'attribution des bourses en attribuant un nombre de bourses inférieur à ce qui était convenu lors de la réunion. Ce qui constitue, à ses yeux, comme une volonté de l'autorité de mettre à terre le système de santé déjà précaire où le nombre de spécialistes sénégalais représente moins de 40% des D.E.S. inscrits. Le Collectif ne compte pas laisser passer ce qu’il considère comme une forfaiture. Il promet d'utiliser tous les moyens syndicaux pour remettre les choses à l’endroit.
12 Sénégalais et 9 Bissau-guinéens rapatriés du Soudan
A l’instar des autres pays, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a porté assistance à nos compatriotes vivant au Soudan. Ainsi il a été procédé mardi au rapatriement de 12 Sénégalais et 9 Bissau-guinéens du Soudan. Ils ont été envoyés de Khartoum au Caire, puis rapatriés à Dakar, sous la coordination de l'ambassade du Sénégal en Égypte. Selon le ministère des Affaires étrangères, ils ont été pris en charge à leur arrivée à l'aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Mesures de sécurité routière
Le gouvernement avait pris une batterie de mesures après l’accident tragique survenu vers Kaffrine en décembre. Le chef de l’Etat pense qu’il est temps de procéder à l’évaluation des mesures de sécurité routière et du suivi du programme de modernisation du secteur des transports. A cet effet, il a invité hier, en conseil des ministres, le Premier ministre à engager avec toutes les structures publiques et organisations de professionnels impliquées à l’évaluation de l’application des mesures de prévention des accidents et de renforcement de la sécurité routière. Il a demandé en outre au gouvernement de veiller au fonctionnement optimal du Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD), au regard de l’extension de ses missions et du développement exceptionnel des transports urbains dans la région de la capitale avec l’exploitation combinée du TER, du BRT et d’autres systèmes publics et privés de transport.
Ansoumana Sané, directeur de l’ARM
Le chef de l’Etat a effectué des mouvements à la tête de certaines directions et agences. A ce propos, Ansoumana Sané jusque-là Secrétaire général de LIMAK - AIBD - SUMMA (LAS) est nommé Directeur général de l’Agence de régulation des Marchés (ARM). Il remplace à ce poste Amadou Abdoul Sy. Ce dernier devient président du Conseil d’Administration du Laboratoire national d'analyses et de contrôle (LANAC), en remplacement de Kalilou Danfa. Spécialiste en Management et en gestion des projets, Samba Sall est promu président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC). Quant à Khadim Diop, il est nommé président du Conseil d’Administration du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD). Thierno Birahim Aw, lui, monte en grade en devenant Directeur général du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD).
Le Sénégal respecte la liberté de presse
Le porte-parole du gouvernement apporte la réplique à Reporters sans frontières (Rsf) qui a dégradé la place du Sénégal à la 104e place sur 180 en ce qui concerne le respect des libertés de la presse. Pour Abdou Karim Fofana, Reporters Sans Frontière confond volontairement délit de presse et délit commis par voie de presse. A l’en croire, alors que le CORED capitule devant les excès de la liberté de presse, l’État et les citoyens ne peuvent que recourir à la justice.Il précise également que dans aucune démocratie, la presse n’est une zone de non-droit. Selon M. Fofana, le gouvernement du Sénégal est attaché à l’Etat de droit, au respect des droits de l’Homme, à la liberté d’opinion et à la liberté de presse, par principe et pour la vitalité de sa démocratie et non par préoccupation d’un quelconque classement. Il encourage vivement la tenue des assises de la presse qui ne règlent pas tout, tout de suite, mais leur tenue est d’une nécessité pour marquer la volonté de notre pays de retrouver sa presse d’Antan