LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI

Un juriste français valide la candidature de Macky Sall
Le chef de l’Etat Macky Sall dont le second mandat arrive à terme en 2024 a consulté un juriste français en vue de la prochaine Présidentielle de février 2024. C'est ce que nous apprend le Journal français «Le Figaro» dans son édition du 20 mai 2023 sur sa rubrique «Figaroci... Figaro-là ». «A l'approche de l'élection présidentielle de février 2024, le climat se tend au Sénégal. Il y a d'abord les ennuis judiciaires d'Ousmane Sonko, le principal opposant de Macky Sall, qui suscitent la colère de ses partisans dans la rue. Il y a ensuite la question de savoir si le président sortant peut se représenter alors qu'il a déjà effectué deux mandats de respectivement sept et cinq ans. Pour lever les doutes, ce dernier vient de consulter Guillaume Drago, 62 ans», a fait savoir le tabloïd de l'hexagone. Et dans sa consultation, selon «Le Figaro», ce professeur agrégé de droit public à Paris II Panthéon, ex-directeur de l'Institut Cujas, note que la révision constitutionnelle de 2016, qui raccourcit la durée du mandat, «a posé des principes nouveaux pour l'élection». Mieux, il rappelle que dans une consultation préalable, le Conseil constitutionnel estime que le mandat en cours du président de la République (en l'occurrence le premier mandat de Macky Sall, NDLR) est hors de portée de la loi nouvelle. Guillaume Drago en conclut donc, au terme d'un exposé de 16 pages, que Macky Sall peut se représenter en 2024, en vue d'un troisième mandat, relate le journal français.
Amnesty veut une protection de Dr Gaye
Amnesty International demande au procureur de la République de donner une suite à la demande du gynécologue obstétricien, Dr Ousseynou Gaye. Pour Seydi Gassama, la justice doit accorder la protection au Dr Alphousseyni Gaye cité à comparaître en qualité de témoin expert dans le procès «Sweet Beauté». Le responsable d’Amnesty au Sénégal constate pour le regretter que sa demande de protection adressée au procureur de la République depuis le 10 mai 2023 est restée sans suite. Obligeant ainsi Dr Gaye à contracter avec une société de sécurité privée pour assurer sa protection pendant le procès. M. Gassama estime qu’une justice qui refuse d'accorder la protection à un témoin qui a de sérieuses craintes pour sa sécurité ne peut organiser un procès équitable.
Le Moncap appelle à la mobilisation
Le Mouvement National des Cadres Patriotes (Moncap) exige l'arrêt immédiat du ciblage et des arrestations arbitraires perpétrées de façon systématique à l'encontre des militants et sympathisants de Pastef. Dans le même sillage, les cadres dénoncent et condamnent l'obsession de Macky Sall qui, au mépris d'une vingtaine de vies humaines sacrifiées depuis 2021, s'acharne à vouloir museler Pastef et son leader, le président Ousmane Sonko. Seulement, avertissent-ils, c'est peine perdue. Dans un communiqué reçu à «L’As», les cadres demandent le respect des droits d’Ousmane Sonko, qui doit pouvoir se déplacer librement sur tout le territoire, conformément à la charte fondamentale de notre pays. Ainsi pour mettre un frein à ce qu’ils considèrent comme des dérives tyranniques de Macky Sall, les cadres patriotes lancent un appel à leurs camarades, d'ici et de la diaspora, à se mobiliser pour résister face à l'oppression qui n'a que trop duré. Les cadres de Pastef expriment par ailleurs leur solidarité et compassion à leurs camarades illégalement emprisonnés et exigent leur libération immédiate ainsi que celle de tous les autres otages politiques, des membres de la société civile et des journalistes.
Saisie de 20 millions de faux billets de banque
Les éléments de la brigade de recherches de Keur Massar ont encore fait tomber une bande de malfaiteurs. Les pandores ont pris en flagrant délit deux trafiquants de faux billets de banque dans la nuit du samedi au dimanche, vers 1h. Les malfaiteurs détenaient des faux billets de banque d’une valeur de 20 millions Fcfa. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs et contrefaçon de billets de banque. L’enquête se poursuit.
76 personnes interpellées à Kharakhéna
Restons avec la maréchaussée pour dire qu’elle a effectué une opération coup de poing dans la commune de Bembou (région de Kédougou). Les éléments de la brigade territoriale de Saraya, renforcés par les escadrons de surveillance et d’intervention (ESI) de Kédougou et Saraya, ont procédé à une opération de sécurisation au village de Kharakhéna, dans la commune de Bembou. Les pandores ont interpellé 76 personnes pour identification, immobilisé 20 motos pour défaut de pièces et constaté 50 infractions.
Serigne Mboup et Cie contestent…
Le président de la chambre consulaire de Dakar, Abdoulaye Sow et ses camarades avaient annoncé vendredi avoir débarqué Serigne Mboup de la présidence de l’Union nationale des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), lors d’une assemblée générale. Mais, le président de la chambre de commerce de Kaolack ne veut pas se laisser faire. Dans un communiqué reçu à «L’As », le bureau de l’Unccias dirigé par Serigne Mboup a rejeté le «projet d’ordre du jour portant sur le renouvellement du bureau de l’Unccias. Constatant la non-vacance d’aucun poste du bureau et en se référant au décret portant règles d’organisation et de fonctionnement de l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal, Serigne Mboup et compagnie rejettent le projet d’ordre du jour portant renouvellement du bureau de I’Unccias. Ainsi, Serigne Mboup et Cie exhortent la tutelle à finaliser les textes devant résulter de l’application de la loi portant création de la Chambre nationale de Commerce, d’Industrie et de Services du Sénégal (Cci-Sn) et des Chambres régionales de Commerce, d’Industrie et de Services (Ccir). A les en croire, la finalisation de ces dispositions juridiques permettra d’organiser dans les meilleurs délais la mise en place des nouvelles assemblées consulaires.
Grève des travailleurs de l’hydraulique
Le Syndicat National des Travailleurs de l’Hydraulique (Snth) a annoncé samedi dernier à Louga le dépôt d’un préavis de grève pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail, a appris l’«Aps» de son secrétaire général Yély Coulibaly. A l’expiration du préavis, les travailleurs du secteur de l’hydraulique menacent d’observer une grève de 72 heures tous les mois à partir du mois de juillet jusqu’à la fin de l’année 2023, a mis en garde M. Coulibaly. L’objectif est d’exiger l’application du protocole d’accord signé le 14 février 2022 entre la tutelle représentée par le ministère de l’Eau et de l’Assainissement et le secrétaire général de la Snth. Les travailleurs du secteur de l’Eau et de l’Assainissement réclament surtout l’adhésion à une institution de prévoyance maladie (Ipm). Au cours d’un point de presse tenu à Louga en présence des délégués venus des 13 autres régions du pays, le secrétaire général du Snth a listé d’autres doléances liées notamment à la dotation de moyens matériels et logistiques en vue de garantir un service public de qualité et l’opérationnalité des services concentrés. Le recrutement du personnel d’appui, édicté par le président de la République, et la revalorisation salariale et l’alignement des rémunérations de la taxe d’exhaure par l’adjonction de primes et d’indemnités font partie des points de revendications qui figurent sur la plateforme des syndicalistes. Le syndicaliste en chef du Snth a aussi dénoncé la dégradation des conditions de vie et de travail.
Kaolack : un lutteur assène un coup de machette à un gérant
Les éléments de la brigade de recherches du commissariat central de Kaolack ont interpellé le nommé O. Faye, lutteur de profession et domicilié dans un village non loin de Fatick. Il s'est introduit dans un multiservice sis en face d'une agence de télécommunication et a asséné un coup de machette au gérant nommé P. Mahawa. Lors de son interpellation, selon «Dakaractu», les limiers ont trouvé par devers lui sa licence de lutteur ainsi que plus de 5 millions qu'il avait dissimulés dans ses habits. Il est placé en garde à vue au commissariat central de Kaolack. Son acolyte est activement recherché.
Africa Mith
La première édition de la rencontre des entrepreneurs, Aftrica Mith, se tient du 27 mai au 06 juin à Dakar. Selon la fondatrice d’Africa Make It Happen, (en faire une réalité), Hapsatou Sy, c’est l’événement de tous les possibles. Ce, d’autant que l’exposition des talents, soutenue par l’État du Sénégal, c’est aussi une rencontre d’offres de formations, talks, conférences, master class, shows… C’est une vitrine pour célébrer les réussites et innovations du continent et de la diaspora en exposant les opportunités d’offres d’emplois. Pour ce faire, 12 secteurs d’activité seront au rendez-vous. Et l’objectif est que l’événement impulse l’entrepreneuriat après les 09 jours de formation. Et la formation va se poursuivre en digital. Il y aura aussi des incubateurs pour accompagner les jeunes qui seront les futurs champions. Il y a parmi les activités l’école des boss, station de formation des entrepreneurs, le pavillon formation-emploi, le pavillon agriculture-environnement-gastron omie, le pavillon tourisme, sport, le pavillon halal ; et le pavillon industrie créative prend en charge les spectacles et la créativité. L'événement est aussi un cercle de business et Entertainment. Et l’initiative s’inscrit, selon les porteurs de projet, dans une approche écologique ; c’est un événement éco-friendly.
Migration irrégulière
Le Directeur général d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur, Amadou François Gaye, était ce week-end à Saint-Louis où il a procédé à la remise de matériels aux jeunes qui œuvrent dans divers domaines tels que la couture, le jardinage, l’élevage, la pêche, l’aviculture etc. Pour le Directeur général, l’Etat du Sénégal a mis en place des mécanismes en vue de permettre aux migrants de retour de réussir dans leur pays d’origine. A l’en croire, les bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) ont non seulement accompagné les femmes dans la formation, la transformation mais recruté 123 jeunes pour une migration circulaire dans la péninsule ibérique. Selon Amadou François Gaye, le projet «gouvernance-migration-développement » d’un montant de 60 millions est installé dans les 14 régions du pays.
L’ambassadeur Khare Diouf devient docteur en philosophie
L’ambassadeur du Sénégal au Cameroun est désormais docteur en philosophie. Khare Diouf a soutenu avec succès le 17 mai 2023 à l'université Paris Nanterre sa thèse portant sur le sujet : «Religion et politique chez Habermas. La démocratie délibérative et les défis du vivre ensemble dans les sociétés post-séculières ». Thème d’actualité au Sénégal. Dr Diouf s’interroge sur les rapports entre politique et religion chez Habermas. Il a toujours été préoccupé par cette question, à la fois en tant que citoyen et en tant qu’intellectuel en ce que depuis des décennies, elle se pose avec acuité à la fois dans l’espace public et dans l’espace académique etc.
76e assemblée mondiale de la Santé
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale prend part depuis hier à la 76e assemblée mondiale de la Santé à Genève. La délégation sénégalaise conduite par Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye est composée de la présidente de la Commission santé, population, affaires sociales et solidarité nationale de l’Assemblée nationale, du représentant permanent du Sénégal auprès de l'Office des Nations unies à Genève et de responsables de services techniques du niveau central et régional. La cérémonie d’ouverture, tenue hier, a coïncidé cette année avec la célébration du 75e anniversaire de l’OMS dont le thème est : «75 ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la santé pour tous ».