LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI

Serigne Modou Kara et son fusil
Serigne Modou Kara ne passe jamais inaperçu. Si ce n’est pas par son accoutrement, c’est par son style ou les actes qu’il pose. Le marabout s’est encore fait remarquer durant le weekend lors de la célébration du Mawlid. Tout de noir vêtu, il est apparu à Darou Mouhty, fusil à la main. En procession dans les rues de la cité religieuse, entouré de ses «soldats-talibés» scandant «Dieureudieuf Serigne Touba (Ndlr : littéralement Merci à Serigne Touba), Général Kara a tiré de façon sporadique des coups de feu. Une manière assez atypique de célébrer le Mawlid pour Serigne Modou Kara qui, d’ailleurs, a l’habitude d’apparaitre avec cette arme lors des festivités religieuses. Comme à l’accoutumée, il a célébré, au lendemain du Mawlid la journée de prières dédiée à son père Serigne Ousmane Mbacké.
Serigne Moustapha Sy raisonne Kara
Restons toujours avec Serigne Modou kara Mbacké qui a été sermonné la nuit du Gamou par le guide moral des Moustarchidines Wal Moustachidati. Serigne Moustapha Sy a demandé tout simplement à son «cousin» d’arrêter de faire le comédien d’autant qu’il a de nombreux disciples. Devant une foule nombreuse venue écouter sa conférence habituelle au Champ de Courses de Tivaouane, Serigne Moustapha Sy a indiqué qu’il peut se permettre faire des remarques en public à l’endroit de Serigne Modou Kara qui, également, peut se le permettre. Ainsi, il a invité Serigne Modou Kara à faire montre de plus de responsabilités dans ses sorties. Le fils de Al Makhtoum demande à Général Kara de ne pas donner l’impression de jouer de la comédie et de ne pas entrer dans le jeu des hommes politiques en se laissant faire jouer des rôles. «Je lui demande ici solennellement de changer de fusil d’épaule», a lancé Serigne Moustapha Sy. Il met en garde les hommes religieux en leur demandant de ne pas se laisser entrainer par les hommes politiques qui peuvent les diviser et gâcher leurs relations. «Il faut qu’on soit alerte et qu’on ne les laisse pas nous diviser», indique-t-il. En réaction, Kara dédramatise. Sur seneweb, il apporte une réponse sage de la sortie de Moustapha Sy.
Du chanvre indien estimé à 1440 Kg saisi à Kédougou
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière, les éléments de la Brigade commerciale des Douanes de Moussala, Subdivision de Kédougou, Région douanière du Sud-Est, ont fait une grosse saisie portant sur 1440 Kg de chanvre indien, dans la nuit du vendredi 08 au Samedi 09 novembre 2019, à 20heures. Selon le service des relations publiques et de la communication de la Douane, la drogue est saisie sur un camion semi-remorque immatriculé au Sénégal en provenance du Mali. En effet, à en croire la note parvenue à «L’As», c’est au cours d’un contrôle de routine au barrage douanier de Moussala, que le chef de Brigade et son équipe, ont découvert une cachette aménagée au niveau du plancher dudit camion. «C’est un double fond d’une très grande capacité de stockage qui, au vu la technique utilisée, a certainement servi à un trafic régulier et insoupçonné de produits prohibés. Il s’agit d’un camion qui à l’aller, transportait du ciment pour le livrer en territoire malien. C’est au retour que les trafiquants ont chargé 72 sacs de 20 Kg de chanvre indien dans la cachette aménagée soit 1440 Kg pour une valeur estimée de 173 millions CFA. » Cette saisie qui bat le record de toutes les saisies effectuées depuis le début de 2019 par la Douane, est l’une des plus importantes enregistrées dans cette partie du pays depuis plusieurs année.
Plus de 30 millions Fcfa en fraude à Kolda
Restons dans le sud du pays pour parler des agents des Douanes en service au poste de Salikénié. Faisant partie de la Subdivision de Kolda (région douanière du Sud), ils ont stoppé et saisi deux camions en provenance de la Guinée Bissau le samedi 09 novembre 2019. Il s’agit des caches (cabines, coffres, dessous de siège) remplies de produits alimentaires, de bouteilles de vin, de cartons de bière et de téléphones portables. La valeur totale de la marchandise et des moyens de transport est estimée à 30 millions Fcfa, note-t-on dans le communiqué des services de la Douane sénégalaise.
Le corps sans vie d’un bébé retrouvé à Zac Mbao
Encore un bébé abandonné dans la banlieue dakaroise. Cette fois ci, les faits se sont déroulés à Zac Mbao où, d’après la RFM, le corps sans vie d’un nouveau-né a été retrouvé, hier, aux environs de 15 heures. La police qui a fait le constat a ouvert une enquête.
Les inquiétudes de Mary Teuw Niane
Loin des affaires depuis son éviction de l’attelage gouvernemental, Mary Teuw Niane reste tout de même au fait de l’actualité. Sur sa page Facebook, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur a fait part de ses inquiétudes sur l’attitude des uns et des autres, sur des sujets bien déterminés. Selon M.Niane, de plus en plus spontanément des personnes instruites émettent des opinions sur toute chose politique, économique, sociale, scientifique, technique, culturelle, sans pour autant s’informer ou se documenter. A l’en croire, l’esprit critique aussi semble de plus en plus s’éloigner de nos terres. Il soutient que des tabous sont installés dans les esprits, des murs infranchissables construits et que l’esprit embastillé n’a plus la liberté de s’aventurer dans les méandres de la politique, de la société, des religions, des cultures, de la science, de la technique. Dans son poste, le Pr Mary Teuw Niane s’est demandé si c’est la formation qui est déficiente. Toujours dans ses interrogations, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur cherche à savoir si c’est la paresse intellectuelle qui infeste les esprits, ou bien si c’est l’argent qui bride le bon sens et asservit la volonté de comprendre innée chez chaque être humain. Quoi qu’il en soit, Mary Teuw Niane termine ses interrogations par dire que dans tous les cas, la dignité de l’esprit humain est bafouée !
Aida Ndiongue n’a tours pas retrouvé ses biens
Aida Ndiongue ne perd pas espoir de retrouver ses biens (bijoux et numéraires) après sa détention dans une affaire de détournement de deniers publics. Invité hier de l’émission «Sen Jotaay» sur «Sen TV», l’ancienne sénatrice a soutenu qu’elle espère toujours retrouver ses biens. «Je reste toujours à l’écoute de la justice. Peut-être qu’un jour, ils me rendront ce qui m’appartient. Ou bien j’irai acheter une montre le jour où on vendra mes bijoux aux enchères», a-t-elle déclaré. L’ancienne sénatrice informe qu’elle n’a reçu ni ses bijoux ni son argent, malgré le non-lieu dont elle avait bénéficié. A l’en croire, ceux qui devaient lui restituer ses biens ne l’ont pas fait. Aida Ndiongue estime même que c’est la Cour suprême qui s’est opposée à cette action. En réalité après avoir été relaxée par la Cour d’appel, Aïda Ndiongue a bien été condamnée par la Cour Suprême qui a ordonné la confiscation de ses biens. Mais avec son adhésion à la majorité présidentielle, beaucoup de ses proches espéraient un desserrement de l’étau. Surtout son procès ressemble fort bien à un procès politique de bout en bout.
Jamra salue la «fatwa» du Khalife des Tidianes
Les Bureaux exécutifs de Jamra et Mban Gacce disent être très fières par l’alerte énergiquement lancée par Serigne Babacar Sy Mansour qui invite l’Etat à prendre ses responsabilités, face aux frasques à répétition des lobbies homosexuels. Cela témoigne, pour eux, d’une prise de conscience sur ces faits qu’ils n’ont cessé de dénoncer depuis très longtemps. «Qui aurait pu imaginer qu’un gang de lesbiennes pousserait l’outrecuidance jusqu’à organiser en plein jour, au mois d’août dernier, une expédition punitive qui avait pour théâtre d’opération le paisible quartier de Thiaroye-Léona, contre une autre lesbienne-repentie, qui n’aura eu que le tort d’avoir décidé de s’assagir, en réintégrant la demeure conjugale, auprès de son époux légal», se sont interrogés Mame Mactar Gueye et Cie dans un communiqué parvenu à «L’As». A les en croire, le désolant constat est unanime : la société sénégalaise est en passe de devenir méconnaissable. Cette déliquescence extrême de nos bonnes mœurs aura légitimement fait sortir de ses gonds Serigne Babacar Sy Mansour, lors de la cérémonie officielle du Maouloud, de ce samedi 09 novembre, en présence du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye. Occasion que saisit volontiers Jamra pour réitérer sa sempiternelle revendication : que l’Etat daigne mettre fin à cette étrangeté consistant à se targuer de protéger nos bonnes mœurs, à travers notamment l’article 319 du Code pénal qui bannit les unions contre-nature, tout en délivrant paradoxalement des récépissés de reconnaissance officielle aux associations d’homosexuels et de lesbiennes.
Jamra salue la «fatwa» du Khalife des Tidianes (bis)
Jamra invite tous les Khalifes généraux à se faire l’écho du cri du cœur de Serigne Babacar Sy Mansour afin que, sur une terre aussi bénie que le Sénégal, où reposent de grandes figures de l’Islam, ne prospèrent jamais ces vecteurs de banalisation des déviances sexuelles, rejetées par l’écrasante majorité des croyants de ce pays, musulmans et chrétiens confondus. Jamra alerte également par rapport à la notion de «genre», qui, selon elle, prête toujours à confusion dans l’entendement des croyants de ce pays. «Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance ne suffit-il pas comme appellation? Pourquoi alors ajouter «genre» ? Quand on sait surtout que dans certains pays occidentaux, la concrétisation de la notion de «troisième sexe», qui est désormais bien ancrée dans leurs mœurs administratives et sociales, avait, mine de rien, commencé par la création d’un ministère ou d’une direction du... genre ! » a laissé entendre l’organisation qui se targue de défendre les mœurs sénégalais.
50 accidents, 20 blessés et 2 morts lors du Gamou 2019
Les opérations de sécurisation, avant, pendant et après le Gamou que ce soit à Médina Baye comme à Tivaouane ont permis d’interpeller 420 individus pour diverses infractions (vol, tentative de vol, flagrant délit de vol, détention de faux billets de banque, vérification d’identité, nécessité d’enquête, rébellion, escroquerie, abus de confiance, détention d’objets de provenance douteuse, usurpation de fonction et exercice illégal de la médecine, détention et trafic de chanvre indien). Aussi, 100 motos Jakarta ont été immobilisées à Tivaouane et 150 autres à Kaolack. Il faut dire que ces opérations ont pu se faire grâce Commissariat urbain de Tivaouane et au Commissariat central de Kaolack, renforcés par les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi), de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis), de la Direction de la police judiciaire (Dpj) et de la Direction de la surveillance du territoire (Dst). La police informe également que quelque 50 accidents ont été enregistrés entre Tivaouane et Medina Baye faisant 20 blessés et 2 morts du côté de la route menant vers Tivaoune.