LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

La vérité sur la convocation de Barth
L’information faisant état de la convocation de Barthélémy Dias à la Section Recherche de la Gendarmerie a circulé sur la toile hier, à la suite de l’arrêt des travaux sur le littoral. Conséquence, il y a une foule nombreuse qui a suivi pour lui exprimer son soutien. Que nenni ! «L’As» a joint la Sr pour en savoir plus. «Barthélémy Dias n’a pas été convoqué, mais c’est plutôt son agent du nom de Lamine Niane, visé par une plainte, qui a été convoqué par les pandores dans le cadre de l’instruction de cette plainte déposée par la société qui construisait le chantier du littoral », a déclaré notre interlocuteur. Lamine Niane est accusé d’avoir saisi le matériel de la société en question. Même si Khalifa et Barthémy Dias se sont rendus à la Sar, personne d’entre eux n’a été convoqué, renseignent les hommes du commandant Mbengue.
Le Fmi fouille le Sénégal
Il faudrait bien que l’économe résiste au désastre du covid-19 qui menace les fondamentaux des nations. Le Fonds monétaire international (Fmi) l’a bien compris puisqu’il n’a pas interrompu ses activités même s’il a réduit les contacts physiques. «L’As» a appris de sources sûres que le Fmi a entamé depuis hier la revue annuelle des programmes économiques et financiers du Sénégal, en appui à l’Instrument de coordination des politiques économiques (Icpe). L’année 2019 ayant été concluante, l’institution de Bretton Woods veut mesurer les progrès de l’économie nationale au cours de l’année en cours, mais aussi ses insuffisances en rapport avec le covid-19. Une revue qui permettrait aux services d’Abdoulaye Daouda Diallo de faire l’état des lieux et se donner une idée exacte de l’après pandémie. La mission qui se tient en visioconférence se termine le 15 juin prochain.
Reprise des cours suspendue aux protocoles sanitaires
C’est connu, la rentrée scolaire initialement prévue hier a été reportée sine die parce qu’il a été trouvé des cas asymptomatiques parmi les enseignants à Ziguinchor. C’est justement le lieu de saluer la vigilance et le sens de la responsabilité du gouverneur de Ziguinchor, qui sans se référer au protocole du ministère de la Santé, a exigé que les enseignants soient testés avant le démarrage. Et c’est ce qui a permis d’éviter la reprise de tous les risques. A présent, d’après le ministère de l’Education nationale, la balle est dans le camp du Comité national de gestion de la pandémie qui doit édicter le protocole de reprise s’il pense que cela s’impose. Parce qu’en définitive, c’est à lui seulement qu’incombe la décision.
Le Crd attaque la nomination d’Aminata Tall
La nomination d’Aminata Tall comme président honoraire du Cese avec des avantages astronomiques risque d’être une pilule amère à avaler. Aujourd’hui, une délégation du Congrès de la Renaissance Démocratique composée de Abdoul Mbaye et CIE, accompagnée des conseils commis à cet effet, se rendra ce mercredi 3 juin 2020 à 11 heures à la Cour Suprême, à Dakar, pour procéder au dépôt des recours en annulation des décrets 2020 – 964 et 2020 – 976 ainsi qu’il en a été décidé par la Conférence des Leaders. D’après la note parvenue à « L’As », les leaders de cette sous-coalition feront une déclaration.
Manifestations contre le couvre-feu à Mbacké
Les jeunes en ont marre du couvre-feu qui n’a que trop duré. De manière spontanée, des jeunes de Mbacké ont envahi les rues dans la nuit pour manifester leur désarroi contre le couvre-feu. Mieux, ils ont brûlé des pneus dans les rues et érigé des barricades. La police qui veille au respect du couvre-feu a usé de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. Ils ont pris le relais des apprentis chauffeurs qui ont mis le feu dans les rues dans la matinée, pour exiger la reprise du transport interurbain interdite depuis le début de la pandémie.
Manifestations contre le couvre-feu à Tambacounda
Restons avec les jeunes contestataires du couvre-feu. C’est comme s’ils s’étaient passé le mot. Au moment où des jeunes de Mbacké défiaient les forces de l’ordre en violation du couvre-feu, ceux de Tambacounda avaient également envahi les artères de la capitale du Sénégal oriental pour exprimer leur rasle-bol contre le couvre-feu. La police a sillonné les rues pour disperser les manifestants qui ont brûlé des pneus partout dans la ville. A ce rythme, on va assister à un effet de contagion. Ne soyons pas surpris que des jeunes d’autres villes prennent le relais demain. C’est une manière de mettre la pression sur le chef de l’Etat pour la fin du couvre-feu.
Galère des travailleurs du centre de sauvegarde de Pikine
Les travailleurs du centre de Sauvegarde de Pikine sont dans le désarroi. Les vacataires, prestataires et permanents courent derrière quatre mois d’arriérés de salaires, malgré les recommandations du président de la République. En effet, si le ministre de la Justice a réussi à les aligner dans une grille améliorée, ces derniers restent, cependant, confrontés à des problèmes de régularisation et de pérennisation de leurs salaires. Les travailleurs des services extérieurs de la Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (DESPS) sont également dans la même situation, d’après un communiqué parvenu à «L’AS». Les travailleurs indexent la directrice Oulimata Ndoye qui «dit avoir épuisé les ressources extrabudgétaires émanant de la participation des pensionnaires mineurs (…)». A les en croire, son prédécesseur payait les salaires sans interruption sur la base des ressources internes beaucoup moins importantes que celles de la présente année.
Affrontements entre «Noo nangu» et «Noo lank»
La police de Grand-Yoff a évité une bataille rangée entre de gros bras se réclamant de «Noo nangu» et des membres de «Noo lank » et Aar li nu bokk qui étaient en point de presse au siège de Frapp.Ils ont été envahis par les gros bras qui ont voulu accéder à l’intérieur du siège pour perturber le point de presse. Mais Guy Marius Sagna prévient que leurs tentatives d’intimidation sont vaines et stériles. Le Mouvement Y en a marre tiendra pour responsables ces apéristes de tout ce qui arrivera aux membres de Aar Li nu Bokk. Ces membres de «Noo nangu» ont quitté les lieux lorsqu’ils ont eu écho de l’arrivée de la police. Guy Marius Sagna avertit qu’ils n’assisteront pas sans rien faire à une violence exercée sur les membres de «Noo lank», de «Aar li nu bokk», du FRAPP etc. Ces collectifs craignent que les enseignants qui ont quitté Dakar pour l’intérieur du pays y contaminent les populations. Ils accusent le gouvernement d’être responsable d’une éventuelle propagation du virus avec le déplacement des enseignants.
Renvoi du procès du meurtrier du taximan
Poursuivi pour meurtre, Ousseynou Diop devra encore prendre son mal en patience. Attrait hier à la barre de la chambre criminelle de Dakar pour meurtre sur le jeune taximan Ibrahima Samb, le procès a été renvoyé finalement au 16 juin prochain pour la comparution des trois témoins. Ces derniers sont des agents d’une station d’essence qui se trouve près des lieux du meurtre au quartier Nord Foire. Pour rappel, le meurtre s’est produit le 27 octobre 2016.
Les instigateurs de la révolte de Malika déférés
La Police de Diamaguène Sicap Mbao a déféré au parquet les 04 présumés instigateurs du saccage des véhicules des sapeurs-pompiers, des agents d’hygiène et de la Croix Rouge. Il s’agit des tailleurs Ousseynou. F, Elimane.Nd, Assane. F dit « Seydou » et Yacine.D dite « Seune », restauratrice de son état. Il leur est reproché les délits d’actes de vandalisme, de saccage et de destruction d’un cortège funèbre, et d’atteinte à des agents assermentés dans l’exercice de leur fonction. Le mot revient désormais au procureur qui a le loisir de les faire juger en flagrant délit ou de corser l’addition en saisissant un juge d’instruction.
La Police enquête sur la mort d’un malade mental
Le quartier Robinet Soufou Montagne de Maika a enregistré avant-hier la découverte d’un corps sans vie d’un malade mental dans des conditions bizarres. D’après nos sources, Seydi El Hadji Malick Ndiaye, malade mental âgé de 54 ans, a été retrouvé hier mort au domicile familial dans des conditions suspectes. Car sur place, les limiers ont trouvé le corps sans vie couché sur le dos, à même le sol, une bave entachée de sang à la bouche. Suffisant pour que le corps médical saisisse les limiers de Malika. Ces derniers ont par la suite saisi les sapeurs-pompiers qui ont évacué le corps sans vie de la victime dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie. La Police de Malika qui était venue procéder au constat a ouvert une enquête pour faire la lumière.
Les jeunes des vidéos sextape à la barre demain
La bande des 12 jeunes qui se livraient à la débauche dans des appartements meublés a été placée hier sous mandat de dépôt, pour association de malfaiteurs, diffusion d’images à caractère sexuel et collecte de données illicites et autres. Les majeurs seront jugés au Tribunal de Grande Instance de Dakar ce jeudi. Quant aux mineurs, ils vont comparaître vendredi au Tribunal des mineurs. Parmi les 12 personnes qui ont été déférées au parquet, une seule a eu la chance d’échapper à la prison. Les 11 sont placés sous mandat de dépôt. Pour rappel, des sextapes ont été tournés à la Cité Keur Gorgui et aux Maristes. Par la suite, les vidéos se sont retrouvées dans les réseaux sociaux avant de devenir virales. De jeunes adolescents qui croquaient la vie à pleines dents le jour de la Korité, dans un appartement loué aux Maristes. Ils ont immortalisé leur danse « bombas », leurs flirts et leurs ébats sexuels.
Assane Diouf bénéficie d’un retour de parquet
Depuis son arrestation musclée par les éléments de la Sûreté Urbaine qu’il a diffusée en direct, Assane Diouf se trouve entre les mains des enquêteurs. C’est hier qu’il a été déféré au parquet. Mais il a bénéficié d’un retour de parquet. Le mis en cause risque gros car la Sûreté urbaine a visé les délits «d’injures publiques par le biais des Ntic, offense au chef de l’Etat, appel au soulèvement et outrage à agents dans l’exercice de leur fonction». Il sera à nouveau présenté aujourd’hui au procureur de la République qui va sceller son sort.
Un militaire ivre poignarde son colocataire
Le drame s’est produit hier vers les coups de 22h à la rue Félix Eboué. Ivre comme un Polonais, nous dit-on, le militaire Nabi a poignardé Modou Ndour au niveau du bas-ventre. La victime a été évacuée au Samu de Dakar Plateau pour les premiers soins. Selon la victime, au moment des faits, le soldat était ivre. A l’en croire, il est entré dans sa chambre pour lui demander s’il n’avait pas vu son pantalon qu’il avait oublié dans sa chambre. Suite à une réponse négative, le militaire lui a asséné un coup de couteau au bas-ventre. La victime est un célibataire sans enfant et tailleur de son état. Selon le médecin chef qui l’a consulté, il a perdu beaucoup de sang
Des fêtards et un gérant d’un bar clandestin arrêtés
La brigade de Gendarmerie de Nord foire a mis fin aux activités illicites d’un tenancier de bar, puis procédé à l’interpellation d’une trentaine d’individus durant le week-end de Pentecôte pour violation de l’état d’urgence assorti du couvre-feu. Le gérant du bar «Mamai» est poursuivi du délit de «mise en danger de la vie d’autrui et l’exploitation illégale de débit de boisson alcoolisée».
Saisie de faux billets
L’émigré basé en France qui s’est transformé en courtier de terrains et habitant à Yeumbeul Sud a été déféré au parquet pour tentative d’escroquerie, détention et mise en circulation de faux billets de banque ayant cours légal au Sénégal. Tout est parti de la femme de l’émigré qui s’était présentée à la boutique d’un commerçant avec un faux billet de banque de 10 mille francs. Le commerçant s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un faux billet. Sans tarder, le boutiquier invite la dame à le suivre au poste de Police. Sur place, la dame avoue que c’est son mari Aliou M. qui lui a remis le billet de 10 mille francs. Les hommes du Commissaire Diouf de Yeumbeul effectuent une descente au domicile d’Aliou M. ils y saisissent 85 billets de 100 euros, 21 billets de 50 euros, 03 billets de 20 euros, 10 billets de 10 mille francs et 01 billet de 2000 francs. L’authentification des billets a permis de détecter 40 coupures de faux billets de 100 euros et 01 de dix mille francs. Il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet et envoyé en prison