LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Les bourreaux de Fatou Ndoye condamnés
Le verdict dans l’affaire Fatou Ndoye est tombé hier. Le tribunal des flagrants délits a déclaré Ibou Thiaw, Babacar Ndiaye et Moussa Diallo coupables des délits de collecte et diffusion de données à caractère personnel, attentat à la pudeur et atteinte à la dignité humaine. La plus lourde peine a été infligée à Ibou Thiaw qui écope de trois mois de prison ferme. Quant à son acolyte Babacar Ndiaye, il a pris deux mois ferme de prison. Plus chanceux de la bande, Moussa Diallo est condamné à une peine d’un mois de prison. En outre, ils vont payer collectivement une amende de 5 millions de F Cfa à la victime Fatou Ndoye souffrant de troubles psychiatriques. Pour rappel, elle a été accusée de vol par ces derniers qui l’ont ligotée, violentée et filmée à Sacré-Cœur.
L’ONLPL mène une enquête à la prison de Mbour
L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL) s’est saisi de l’affaire de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour. Les détenus refusent de s’alimenter pour dénoncer, d’une part, leurs mauvaises conditions de détention résultant de la mauvaise qualité de l’alimentation, du manque d’eau et d’hygiène, de la promiscuité, de la présence de cas de Covid-19 et d’autre part, pour exiger la visite des autorités judiciaires. Tenant compte de ces révélations, l’Observateur national, Josette Marceline Lopez Ndiaye, a dépêché une équipe aux fins d’effectuer une visite à la MAC de Mbour. Cette délégation, composée entre autres d’un commissaire divisionnaire de police de classe exceptionnelle à la retraite, d’un inspecteur d’administration pénitentiaire à la retraite et d’un expert en Droits humains, a ouvert une enquête afin de vérifier le bien fondé des faits évoqués par les médias. Sur place, les observateurs se sont entretenus avec le directeur de l’établissement, des membres du personnel pénitentiaire et des détenus. Un rapport général avec avis sera fait et envoyé aux autorités.
Lot de matériel pour le Service d’hygiène
Le président de la République a renforcé l’équipement du service d’hygiène très impliqué dans la lutte contre le coronavirus. Il a réceptionné hier un important lot de matériel destiné au Service National de l’Hygiène. Il s’agit de 45 véhicules pick-up équipés de thermonébulisateurs, de pulvérisateurs, d’appareils doubles, d’atomiseurs et de kits d’analyse de la portabilité de l’eau. Le coût des équipements de dernière génération est estimé à 3,2 milliards Fcfa. Avec cet arsenal, les soldats de l’hygiène vont intensifier la lutte anti-vectorielle et la désinfection à grande échelle.
53 millions de faux billets
Les pandores de la brigade de recherche de Saly ont arrêté trois individus dont un Sénégalais, un Guinéen et un Malien, dans la nuit du lundi au mardi, à Saly. Cette bande de trafiquants de faux billets basée à Dakar était venue à Mbour pour écouler les billets contrefaits. C’est dans la foulée que les membres de la bande ont fait la connaissance d’une dame qu’ils ont voulu rouler dans la farine. La veille de l’opération, la dame a soupçonné un coup tordu de ces personnes qui ne lui inspiraient guère confiance. Ainsi, pour se faire une religion de leurs activités, elle s’est approchée d’une connaissance. C’estlà que les pandores ont été mis au parfum et le pot aux roses découvert. Il fallait juste tendre un piège aux membres de la bande et les attendre au lieu fixé. C’est au moment où la transaction devait démarrer que les éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie de Saly ont fait irruption sur les lieux. Après avoir brandi leurs cartes professionnelles, ils ont interpellé les trois individus qui détenaient par devers eux un sac contenant des coupures de faux billets de 10.000 Fcfa dont la somme totale est de 53 millions Fcfa. Après leur interpellation, ils ont été conduits dans les locaux de la brigade pour les besoins de l’enquête.
53 millions de faux billets (bis)
Restons avec cette bande de faussaires pour dire que durant l’audition, le Malien répondant du nom de Issakha Babo s’est révélé être le chef de la bande. Ce dernier était chargé du lavage des billets. Vivant au Sénégal depuis quelques temps, il a voulu brasser de l’argent facile. Pour ce faire, il a donc constitué autour de lui des hommes de confiance dont un Guinéen du nom de Lamine Kaba. Ce dernier est venu au Sénégal tout récemment pour exercer le métier de charlatan. C’est dans l’exercice de ce métier que le fameux marabout a fait la connaissance de Issakha Dabo. Il était donc chargé de donner la formule magique qui fructifierait leur business. Mais pour huiler leur plan, il leur fallait un Sénégalais qui les mettrait en contact avec ses concitoyens. C’est dans ce cadre que Waly Ndiaye a été chargé d’accomplir ce rôle en contactant de potentiels clients qui subiraient les coups tordus de la bande. Pour ne pas éveiller de soupçons, après avoir quitté la capitale sénégalaise il y a quelques jours, la bande a trouvé un logement dans un hôtel situé au village touristique de Nianing. Après leur arrestation, une perquisition a été effectuée dans leurs chambres. La bande sera déférée aujourd’hui au parquet de Mbour.
Les employés de l’Iseg réclame 30 millions au PDG
Le Président Directeur général de l’Institut Supérieur d’Entrepreneurship et de Gestion (ISEG), Mamadou Diop, est à couteaux tirés avec ses travailleurs. Regroupés autour d’un collectif, les employés de l’Iseg et de la section Sports réclament un peu plus de 30 millions Fcfa d’arriérés de salaire au président Directeur Général, Mamadou Diop. Ils courent derrière 8 à 15 mois de salaires. D’ailleurs, ils vont briser le silence aujourd’hui à l’occasion d’un point de presse. En sus, ces travailleurs de l’administration et de la section Sports dénoncent l’absence de contrat de travail après 4 ans ou plus de service à l’ISEG. Le collectif sera accompagné lors du point de presse par des organismes de défense des droits de l’Homme.
Le meurtrier du taximan écope 15 ans de réclusion criminelle
La chambre criminelle a donné son verdict dans l’affaire du meurtre du taximan Ibrahima Samb tué par Ousseynou Diop en octobre 2016. En effet, même si le juge a écarté la préméditation, il a eu la main lourde. Reconnu coupable du meurtre du taximan, Ousseynou Diop a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle. En sus, il devra verser à la mère et aux deux sœurs du défunt la somme de 75 millions Fcfa. La mère de Ibrahima Samb va empocher 50 millions pour dommages et les deux sœurs vont se partager 25 millions Fcfa. Pourtant, la partie civile avait réclamé 500 millions Fcfa. Il faut souligner que l’avocat général avait requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
Les Amicales menacent de boycotter la rentrée de l’université
La décision des autorités de rouvrir les universités le 1er septembre prochain, en cette période de crise sanitaire sans précédent, risque de tomber à l’eau. Pour cause, les membres de la coordination des Amicales de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) menacent de boycotter la reprise des cours. En effet, Cheikh Ah0madou Bamba Faye (porte-parole du jour) et ses camarades accusent les autorités de ne pas respecter les modalités de retour des étudiants dans les campus social et pédagogique. Face à la presse, le porte-parole du jour informe que lors des réunions, beaucoup de dispositions ont été prises, parmi lesquelles la désinfection régulière des campus social et pédagogique, l’assainissement de l’environnement de l’université par le désherbage. «Il est regrettable de constater qu’à 12 jours de la reprise, toutes ces propositions et stratégies tardent à se réaliser», s’offusque-til. «C’est pourquoi il nous incombe, dès lors en tant que représentant d’étudiants, d’alerter l’opinion nationale et internationale en général et la communauté universitaire en particulier sur le caractère primordial et vital de concrétiser ces dispositions pour assurer une bonne reprise sans perturbation.». Par ailleurs, Cheikh Ahmadou Bamba Faye décrie fortement les méthodes d’Ecobank qui, à l’en croire, n’accorde aucune importance aux problèmes que rencontrent les étudiants au niveau de ses services. «Ecobank nous oblige à aller dans la plateforme où le temps de réponse est véritablement long», fulmine-t-il. En outre, la coordination des Amicales de l’Ucad s’émeut du sort que subissent les étudiants en Masters. Ces derniers sont victimes, selon M Faye, des lenteurs du système universitaire. «Nous sommes tous animés par la volonté de sauver cette année, mais il faut que toutes ces dispositions prises soient respectées et que certaines questions telles que les bourses, les accompagnements des masters soient prises en charge», a indiqué le porte-parole du jour.