LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Tenue des Législatives à date échue, un impératif
Le report des élections législatives fixées au mois de juin par le chef de l’Etat est de plus en plus agité par la presse. Mais pour le leader de Fsd/Bj Cheikh Bamba Dièye, aucun prétexte ne saurait justifier le renvoi de ces élections. La tenue des Législatives à date échue constitue, à ses yeux, un impératif non négociable. A l’en croire, une démocratie tient par le respect de son calendrier électoral, et gouverner, c’est prévoir. Il estime que l’Etat du Sénégal avait cinq années pour se préparer à l’organisation des Législatives. Selon Cheikh Bamba Dièye, la même dynamique qui a organisé les Locales aurait pu prendre en charge l’organisation des Législatives en juin. Les explications relatives au délai ne sont que des faux fuyants pour faire passer la pilule amère d’un report, déclare M. Dièye. Pour le leader du Fsd/Bj, l‘opposition n’a rien à y gagner parce que les changements urgents attendus par le peuple sénégalais passeront par l’organisation en juin des Législatives.
Macky Sall est le premier président à perdre la région de Dakar
Les leaders de la coalition Yewwi Askan wi étaient à Pikine pour soutenir le candidat de Wallu Sénégal qui crie au holdup électoral après la publication des résultats. Occasion saisie par le président de Pep pour tirer à boulets rouges sur le Président Macky Sall qu’il accuse de faire entorse à la démocratie sénégalaise. Déthié Fall prévient que cette forfaiture à Pikine ne sera pas acceptée. A l’en croire, Macky Sall est le premier Président à avoir perdu toute la région de Dakar. C’est à cause de cette défaite dans les quatre Villes de Dakar qu’il veut faire un hold-up à Pikine pour ne pas perdre toute la région. A l’en croire, le Président a commencé ce hold-up en rejetant la liste du candidat de Yewwi Askan Wi à la Ville de Pikine. Il promet que l’opposition se battra pour que la victoire de Wallu soit rétablie. Selon le leader de PEP, Macky a commencé à faire dans la manipulation en publiant une supposée carte qui leur octroient 80% du suffrage, alors que celle-ci ne reflète que le territoire au sens géographique du terme. D’autant qu’au sens électoral, Dakar seule fait 25% de l’électorat du Sénégal. Déthié Fall annonce une conférence de presse prochainement pour revenir sur les élections. Il appelle à l’unité pour le battre durant les Législatives.
Guy Marius Sagna tire sur Thimbo
A l’entame de son propos, Guy Marius Sagna justifie sa présence à Pikine par le hold-up électoral perpétré par la coalition Bby «Nous voulons que le peuple soit conscient de son droit. La population de Pikine a voté contre Thimbo et lui a demandé de dégager et il a refusé», a déclaré le célèbre activiste. «De la même manière que nous nous battons pour préserver nos ressources et nos biens, nous allons nous battre pour que Pikine rentre dans ses droits», annonce-t-il. A l’en croire, ce hold-up qu’ils n’ont pas pu réussir à la Ville de Dakar ou ailleurs ne sera pas accepté à Pikine. Il s’agit d’un combat citoyen. Seule la vérité doit triompher. «Et la vérité ici, c’est que Cheikh Dieng est le maire de la Ville de Pikine», soutient M. Sagna.
Macky a perdu 48% de ses voix
Le candidat de Wallu Sénégal à la Ville de Dakar, Doudou Wade, pense que l’électorat de Macky Sall est en train de s’effriter d’année en année. Selon Doudou Wade, Macky Sall a gagné la présidentielle de 2019 avec 2 559 000 voix et aux élections territoriales il a eu 1 371 000 voix. Ce qui veut dire qu’en 3 ans, il a perdu 1 200 000 voix, soit 48% de son électorat, indique M. Wade qui pense que l‘enjeu de ces élections était de réduire l’écart entre l’opposition et la coalition au pouvoir. Le responsable libéral regrette, cependant, que l’opposition ait négligé le Cnra et la Cena. A l’en croire, elle devait mener un combat contre la Cena pour le départ de son président, Doudou Ndir et des présidents de Ceda. D’autant qu’après la proclamation des résultats de la présidentielle, dit-il, Macky Sall avait reçu le président de la Cena pour lui donner quelque chose. Pour lui, les actes que Macky Sall pose depuis la révision exceptionnelle des listes électorales sont anormaux.
Moussa Sow désavouée à la Cojer
La Convergence des Jeunes Républicains (Cojer) ne veut plus de Moussa Sow. Elle réclame un nouveau coordinateur. Devant la presse hier, des jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) ont réclamé la tête de leur coordonnateur Moussa Sow. En effet, ces jeunes ont vertement critiqué la gestion de ce dernier qui, à leurs yeux, n’est pas capable de mobiliser et de fédérer toutes les forces du parti présidentiel. De ce fait, ces souteneurs du régime en place, qui aspirent à un meilleur partage des orientations et des projets présidentiels, ont demandé à Macky Sall la nomination d’un nouveau coordinateur capable de diriger la Cojer. Ce qui, d’après eux, est la solution immédiate pour une remobilisation des troupes au sein de l’Apr et de la majorité présidentielle. Se posant en rassembleur, Mouhamed Rassoul Diouf pense que la Cojer mérite un nouveau souffle qui réunit tous les «soldats» autour de «leur commandant» en chef, Macky Sall.
Moussa Sow banalise
Restons avec la Cojer pour dire que la sortie de ces jeunes a laissé de marbre le principal concerné. En tout cas, c’est ce qu’il a laissé croire. Au micro de nos confrères de «Dakaractu», le coordinateur national de la Cojer semble minimiser les reproches de ses camarades de parti. Pour Moussa Sow, les enjeux sont ailleurs. Ne voulant pas trop s’épancher sur la question, il a indiqué qu’il est hors de question de s’attaquer à ses frères et sœurs de même parti. Moussa Sow préfère plutôt mettre son énergie à la défense de son mentor, Macky Sall, et de son bilan. Ainsi, il a appelé ses camarades à l’unité autour du président de la République.
03 décès et 39 nouvelles contaminations
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré mardi avoir comptabilisé 39 nouvelles contaminations au coronavirus et 03 décès au cours des dernières 24h. Sur 1036 tests réalisés, 39 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 3,76%, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie au Sénégal. Ces nouvelles contaminations concernent 06 cas contacts suivis, 01 cas importé à l’AIBD et 32 autres issus de la transmission communautaire et recensés notamment à Dakar (15) et dans d’autres localités du pays (17). Le ministère a signalé que 301 patients avaient été contrôlés négatifs et déclarés guéris, alors que 11 malades en réanimation étaient encore pris en charge dans les structures dédiées. Trois (03) décès ont été signalés, lundi. Le ministère rappelle que depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 85.038 cas dont 80.609 guéris, 1949 décès et 2479 patients sous traitement. Concernant la vaccination, 1.395.547 personnes ont au moins reçu une dose de vaccin près d’un an après le lancement des opérations, d’après les données du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
04 cas du sous-variant BA.2 identifiés au Sénégal
Le professeur Souleymane Mboup a annoncé la détection d’un sous-variant de Omicron dénommé BA.2 au Sénégal. Il a fait la révélation à «Dakaractu» hier en marge de la cérémonie de clôture de l’atelier de formation pour le renforcement de capacité des techniciens biomédicaux en maintenance et métrologie des équipements de laboratoires. Selon le président fondateur de l’Institut de Recherche en Santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), ils ont séquencé au moins 04 cas du sous-variant BA.2 ces deux dernières semaines sans donner plus de précision sur leurs porteurs. Son institut fait chaque semaine des séries de séquençage qui leur permettent d’avoir des informations presque en temps réel sur le variant omicron. Pr Mboup et son équipe surveillent aussi l’émergence de certains sous-variants. Il y a également quelques variants BA.1 d’Omicron. Et le Professeur Mboup de préciser qu’il a mis à la disposition du ministère de la Santé cette information comme le veut la procédure. Mais, assure-t-il, pour l’heure, ils ignorent «la signification de B.2, mais il ne diffère pas trop du variant omicron». Cependant, il invite avec insistance les Sénégalais à ne pas baisser la garde sous prétexte qu’il y a une baisse des contaminations. Au Danemark où il est apparu pour la première fois courant décembre, le sous-variant appelé aussi omicron 2.0 aurait dépassé l’Omicron. Le sous-variant a pris le dessus sur omicron dans d’autres pays comme les Philippines, le Népal, le Qatar et l’Inde.
Dr Tedros Adhonom directeur de l’OMS sur la Covid-19
L‘ humanité apprend à vivre avec la covid19, virus dont la progression a connu une nette progression ces derniers mois. Toutefois, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a appelé à la vigilance hier. Pour lui, il est prématuré de déclarer victoire. Il se dit inquiet du nombre de décès dans la plupart des régions du monde. Pour sa part, le chef des urgences à l’OMS, Michael Ryane, redoute que certains veuillent, en raison de la pression politique, imiter les pays qui assouplissent leurs mesures sans prendre en compte leur propre situation vaccinale.
Collectif des cadres casamançais
Le Secrétaire général du Collectif des cadres casamançais brise le silence sur la situation qui prévaut actuellement en Gambie entre l’armée sénégalaise et des éléments du Mouvement des forces démocratique de Casamance (Mfdc). Moussa Cissé s’indigne de l’attaque d’individus mal intentionnés aux militaires en mission de sécurisation des populations. Il souhaite que l’accalmie notée depuis un certain temps en Casamance soit préservée. Moussa Cissé regrette ces incidents qui replongent la Casamance et le Sénégal dans la tristesse, car il y a eu un espoir de paix après cette longue accalmie. D’autant que les populations déplacées qui sont revenues dans leurs villages n’espèrent plus entendre des affrontements entre l’armée et des éléments du Mfdc, a-t-il déclaré sur «iRadio». Pour une paix définitive, Moussa Cissé appelle les deux parties à entamer des discussions. Aujourd’hui, indique M. Cissé, on ne devrait plus arriver à ce stade de la violence comme dans le passé.
Ouverture de l’atelier training du Meds
Le Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) a lancé hier un atelier training, en prélude à l’édition 2022 de son Forum du premier emploi. Cette rencontre apporte aux jeunes des rudiments nécessaires leur permettant de se préparer pour les entretiens à venir, a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. «Cet atelier est un pas important dans la quête des jeunes pour le premier emploi, car il s’agit de leur transmettre les rudiments essentiels, des instruments scientifiques ou intellectuels requis, leur permettant de se préparer pour les entretiens à venir», a expliqué Mouhamadou Moustapha Thioune à l’Aps. Il a exhorté les participants à ’’bien suivre’’ les enseignements qui leur seront délivrés au cours de cet atelier, qui est ’’une étape’’ du processus de préparation du forum du premier emploi, lequel est devenu ’’un des plus grands’’ rassemblements de jeunes du pays en quête d’une première expérience professionnelle. A l’en croire, cette rencontre constitue un espace d’espoir pour les jeunes demandeurs d’emploi, notamment ces diplômés de nos écoles, universités, mais également d’autres institutions de formation. Il a rappelé que l’Etat a fait des réformes pour améliorer la formation, l’environnement des affaires et l’organisation sociale, devenus des éléments déterminants de la croissance économique et de la promotion des emplois. D’après lui, tous ces efforts fournis par le gouvernement visent, entre autres, à la création d’un nombre important d’emplois, ensuite l’amélioration de l’employabilité des jeunes et le développement de leur attitude à trouver un débouché sur le marché de travail.