LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Le chanteur des «Thiantacounes» condamné à deux mois avec sursis
Hier (jeudi 20 août), Mouhamed Niang, chanteur vedette des «Thiantacounes», a comparu libre devant le tribunal après avoir bénéficié d’une libération provisoire. Il est poursuivi pour abus de confiance par Fatou Diakhoumpa, une Sénégalaise vivant en Italie et avec qui il entretenait une relation amoureuse. En effet, la dame accuse le chanteur des «Thiantacounes» d’avoir profité de leur idylle pour la rouler dans la farine. Selon la plaignante, Mouhamed Niang a empoché son argent (1,5 million Fcfa) en promettant de lui acheter un terrain. Mais suite à leur rupture après la Tabaski, Fatou Diakhoumpa a réclamé son argent à Mohamed Niang qui a multiplié des excuses. Lasse d’attendre, la dame a porté plainte et le chanteur religieux a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue. Déféré devant le procureur de Diourbel, il a été écroué à la prison de ladite ville. Suite au renvoi de la première audience, Mouhamed Niang a sollicité et obtenu une liberté provisoire. Hier à la barre, le mis en cause a soutenu qu’il n’avait jamais été question d’abuser de la confiance de son «amie». «Elle m’a donné gratuitement et volontairement l’argent. D’ailleurs elle m’en a donné plus que cela depuis qu’on se connaît. En fait, c’est elle qui m’avait proposé de changer mon véhicule qui tombait fréquemment en panne à cause des défaillances du moteur. Mais je lui ai fait comprendre qu’au lieu de dépenser des millions pour m’acheter une nouvelle voiture, il fallait seulement changer le moteur. Lorsque nos rapports se sont détériorés, elle m’a accusé d’abus de confiance et fait arrêter», a déclaré Mohamed Niang pour sa défense. Mais entretemps, il a remboursé l’intégralité de la somme due à la plaignante qui s’est désistée par la suite. Dans son verdict, le tribunal a suivi le procureur qui avait requis une peine d’avertissement de deux mois avec sursis.
Sur 19 078 candidats, 439 se sont absentés à Ndar
La session 2020 du Certificat de Fin d’Etudes Élémentaires (Cfee) et du Concours d’Entrée en Sixième a démarré hier à Saint-Louis à l’instar des autres localités du pays. Cette session se déroule dans un contexte particulier avec les cas communautaires qui explosent dans la région de Saint-Louis. Pour cette présente session, 469 candidats ont été absents sur les 19 078 recensés pour le Cfee au niveau des différents centres d’examen de la région. Dans la commune de Saint-Louis, ils sont 4 829 candidats dont 2 137 filles, répartis dans les 29 centres d’examen de la capitale du Nord, à se présenter au Certificat de Fin d’Etudes Élémentaires et au Concours d’Entrée en Sixième. L’inspecteur de l’Education et de la Formation (Ief) de Saint-Louis, Cheikh Yaba Diop, a soutenu que les épreuves de l’examen du Certificat de Fin d’Etudes élémentaires (Cfee) et de l’entrée en sixième 2020 se déroulent correctement au niveau des 29 centres de la commune. «»J’ai noté que les sujets proposés aux potaches sont jugés abordables par les candidats etle protocole sanitaire a été respecté. Partout au niveau des centres, les élèves et le personnel enseignant portent leurs masques et la distanciation physique est respectée», s’est réjoui M Diop qui ajoute que le dispositif sanitaire, notamment le matériel pour le lavage des mains et le thermo-flash, est également disponible dans tous les centres d’examen. Dans tous les cas, pour les candidats interpellés, les sujets proposés sont pour l’instant abordables.
Un livre blanc sur la covid-19
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a fait état jeudi de l’élaboration en cours d’un livre blanc sur la pandémie de la Covid-19 qui sévit au Sénégal à l’instar du reste du monde. «On a un chantier en cours : il s’agit de l’élaboration d’un livre blanc qui sera un support écrit, témoin d’une crise sanitaire exceptionnelle devant être inscrite dans la mémoire collective de l’histoire de la santé», a-t-il dit, jeudi à Dakar, devant les médecins-chefs des 14 régions du Sénégal, venus prendre part à une réunion de coordination rapportée par l’Aps. Les réunions de coordination, qui se tiennent périodiquement avec les médecins-chefs et les directeurs de programme, sont une occasion pour le ministre d’échanger avec ses principaux collaborateurs chargés de mettre en œuvre la politique de santé et de l’action sociale au niveau intermédiaire et opérationnel. Les médecins-chefs ont ainsi l’opportunité de faire tour à tour une restitution de l’état d’avancement de la mise en œuvre des programmes de santé au niveau de leurs régions respectives, de partager les contraintes et de proposer des solutions appropriées. Les médecins-chefs des cinq régions les plus affectées par la pandémie (Dakar, Thiès, Diourbel, Ziguinchor et Kédougou) ont fait des présentations à huis clos sur la gestion de l’épidémie.
Deux morts et un blessé grave dans un accident de moto à Sédhiou
La route a encore fait des victimes. Deux personnes sont mortes à Sédhiou hier, suite à un accident. Selon nos informations, une troisième personne serait dans le coma. Les trois jeunes revenaient d’une soirée dansante, à bord d’une moto «Jakarta». Et c’est en voulant contourner un poste de contrôle de la gendarmerie que la moto a fini sa course sous un camion stationné. Bilan : deux d’entre eux sont morts sur le coup, alors que la troisième personne est dans le coma. Il est évacué à l’hôpital régional de Sédhiou puis transféré à Ziguinchor. Selon nos informations, les trois jeunes sont originaires de la commune de Sakar, localité située à 27 km au nord-est du département de Sédhiou.
La légèreté impardonnable de l’Office du Baccalauréat
L’office du Baccalauréat a fait preuve d’une légèreté inadmissible pour une structure étatique. D’où la colère des internautes qui se sont défoulés sur son directeur Sossé Ndiaye. Il a publié un communiqué informant les candidats que pour mesures de sanitaires, les résultats du BAC seraient envoyés par sms. A cet effet, l’office du Bac a mis en ligne un formulaire sur son site web afin de permettre aux candidats de s’y inscrire pour recevoir des Sms. Ni la protection ni la fiabilité des données des candidats n’est assurée. Au lieu de s’attacher les services d’un développeur, l’office du Bac a opté pour la facilité et la médiocrité. Il a copié une page «Google Forms». Tentez l’expérience. La page accepte tout ce que vous y écrivez, que vous soyez candidats au bac ou non. Inscrivez n’importe quoi et validez, il sera affiché à la page que «votre inscription est validée». Alors que des étudiants de l’Ucad en informatique auraient pu faire le travail en une journée.
Elimane Sène prend un mois pour menace de mort sur son ex-épouse
Elimane Sène n’a rien retenu de son séjour carcéral. Condamné une première fois à 2 ans assortis de sursis, il a récidivé. Il n’a pas supporté sa séparation avec ses enfants. Et tous les moyens sont bons pour les récupérer et les couvrir d’un amour paternel. Après avoir envoyé plusieurs mails incendiaires à son épouse de nationalité italienne, Elimane Sène a décidé de passer à l’action. Il dira à son ex-épouse qu’il veut voir ses enfants, sinon il abrège sa vie. Prenant au sérieux les menaces, Guiliano Papi a informé l’ambassade d’Italie au Sénégal qui, à son tour, a saisi la section de recherches de la Gendarmerie d’une plainte. Ils ont interpellé Elimane Sène poursuivi pour «menace de mort» Face au juge du Tribunal de grande instance de Dakar, le prévenu a reconnu la paternité de l’adresse mail mais conteste être l’auteur des textes. Il argue avoir hébergé des gens chez lui à Mbour à qui il prêtait son téléphone portable. Le substitut du procureur lui a rappelé qu’il y a deux ans, il avait été condamné pour les mêmes faits avec une peine assortie de sursis. Malheureusement, dit-il, il n’a pas saisi cette chance offerte par le Tribunal. Il a requis 2 ans dont un mois ferme. Peine à laquelle il a finalement été condamné.
Point de presse du juge Ousmane Kane
Le torchon brûle entre le premier président de la Cour d’Appel de Kaolack et son collègue Yaya Amadou Dia. Ce dernier a apporté la réplique au juge Ousmane Kane qui, dans une lettre annonçant sa démission de l’Union des magistrats du Sénégal(UMS), fustige les attaques répétées des jeunes magistrats contre leurs anciens. Joint au téléphone par nos confrères de Emedias, le magistrat Ousmane Kane a reconnu qu’il n’est pas en odeur de sainteté avec son collègue Yaya Amadou Dia et qu’il a saisi le ministre de la Justice pour vider le contentieux. Sinon, il promet de prendre ses responsabilités. Ousmane Kane dira que son collègue n’est pas à son coup d’essai et qu’il cherche à nuire. Quelques heures plus tard, le président de la cour d’Appel de Kaolack, qui n’a pas sûrement pu contenir sa colère, a décidé de briser le silence. Il annonce une conférence presse aujourd’hui à 10h30 à la Cour d’Appel de Kaolack.
«Senegaal Bi Nu Begg» juge excessives les sanctions contre le Mali
La Plateforme Politique «Senegaal Bi Nu Begg» n’apprécie aucunement les sanctions prises par la Cedeao contre le Mali, suite au putsch perpétré par les militaires le 18 août 2020. Selon Cheikh Tidiane Dièye et ses camarades, le Sénégal ne devrait, en aucun cas, s’associer à un blocus économique et commercial contre le peuple frère du Mali. Ils estiment que ce qui s’est passé au Mali est le résultat d’une insurrection populaire, venue dénoncer la crise de gouvernance et l’incapacité du Président Ibrahim Boubacar Keita à trouver une solution aux problèmes multiformes auxquels le Mali fait face. Pour la plateforme Senegaal Bi Nu Begg, la Cedeao est pourtant bien placée pour comprendre que la crise malienne n’est pas seulement un épiphénomène ou une confrontation politique entre le pouvoir et l’opposition, mais une véritable crise sociale qui ne pourrait trouver son dénouement qu’en écoutant le peuple malien.
Macky Sall appelé à imposer son leadership
«Avenir Senegaal Bi Nu Begg» invite la Cedeao à réajuster sa position pour sauver le Mali et toute l’Afrique de l’Ouest. «Il faut se rendre à l’évidence. La page d’IBK est tournée et aucune manœuvre ne devrait être engagée pour tenter de le réinstaller au pouvoir», soutiennent Cheikh Tidiane Dièye et ses camarades qui pensent que le Président Macky Sall devait user de toute son influence pour infléchir les décisions de la Cedeao dans le sens de l’ouverture, du dialogue et de la concertation avec toutes les parties prenantes à la crise. Au regard de l’histoire, de la géographie et de la profondeur et l’intensité des relations économiques et commerciales que le Mali partage avec le Sénégal, la plateforme estime que le Président Macky Sall devrait imposer son leadership pour prendre vis-à-vis du Mali une posture qui met toujours en avant les intérêts des peuples sénégalais et maliens. C’est pourquoi elle exhorte le Président Macky Sall à ne pas appliquer les décisions de fermeture des frontières et de blocus économique contre le Mali. D’autant que près de 80% des marchandises consommées au Mali transitent par le port de Dakar ou sortent des usines sénégalaises.