LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

JEUX DE CARTES - Ainsi va la vie...
Le Doyen des juges d’instruction (Dji), Samba Sall, décédé hier, était un homme au cœur de presque tous les “grands dossiers judiciaires” du Sénégal. Le plus récent a été l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. Un dossier qui a mis le pays dans une situation inédite de violences. L’histoire retiendra que c’est lui qui a hérité de cette affaire après le désistement de Mamadou Seck juge du huitième cabinet. Aujourd’hui, il quitte ce monde. Un de ses confrères va poursuivre le job. Ainsi va la vie dans une démocratie, la vie tout court. Les hommes passent, les institutions demeurent. Les histoires aussi restent. Un procès est à l’horizon. Ce serait une suite logique des choses. Une commission indépendante et impartiale pour situer les responsabilités à la suite des manifestations meurtrières de début mars 2021. L’annonce du ministre des Forces Armées est à saluer. Dans un pays organisé, 13 morts ne peuvent pas passer par pertes et profits. Il faut une enquête et des sanctions. Souhaitons toutefois que les conclusions de ladite commission ne soient pas comme d’autres qui “dorment” dans les tiroirs. Des dossiers classés sans suite, on en a tellement connu au point que nous sommes nombreux à être convaincus que la meilleure manière de faire oublier une affaire brûlante, c’est de mettre en place une commission...d’enquête. Notre histoire avec le coronavirus se poursuit... dramatiquement. Cette maladie impitoyable dicte sa loi et tue toujours chez nous en dépit de sa perte de vitesse ces derniers temps. Notons que les ingrédients qui constituent un terreau fertile à sa propagation sont de plus en plus visibles. Souhaitons au juge Samba Sall un repos éternel. Quand le Juge Suprême décide, tout le monde accepte. Personne ne conteste.
Mim Reew
Condoléance de Macky à la famille du juge Samba Sall
Le président de la République a compati à la douleur de la famille du doyen des juges d’instructions, Samba Sall qui s’est éteint hier. Macky Sall se dit peiné par la disparition du doyen des juges d’instruction Samba Sall. Témoignant sur le défunt magistrat, le Président Macky Sall dira qu’il était un grand professionnel, sensible, humain, une valeur unanimement reconnue qui a honoré le corps de la magistrature. A la suite de cela, il a présenté ses condoléances émues à la famille du défunt et au personnel de la justice.
Accident mortel d’un gendarme au Cap Skirring
Un gendarme en service à la cité balnéaire du Cap Skiring a heurté hier un poteau électrique à hauteur du quartier Cap Montagne, après avoir perdu le contrôle de son quad (moto à 4 roues). Après ce violent choc, Baye Demba Ndiaye, affecté il y a environs 6 mois à la brigade de gendarmerie du Cap Skirring, a perdu connaissance. Il a ensuite été évacué au centre hospitalier régional de Ziguinchor où il a rendu l’âme.
Décès accidentel du sous-lieutenant Amadou Diallo
Disparition tragique d’un officier de l’armée sénégalaise en Casamance. La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa) annonce le décès accidentel du sous-lieutenant Amadou Diallo de la 3e compagnie des travaux du génie de Bignona. Un détachement de la 3e compagnie des travaux du génie a entamé des travaux d’ouverture d’itinéraires dans la zone de Bissine pour faciliter le retour des populations déplacées à cause de la rébellion. C’est ainsi le chantier de la piste Niadiou - Boussoloum a démarré mercredi. Et hier, à 08H40, alors que le sous-lieutenant Diallo dirigeait les travaux de son unité sur la même piste, un rônier poussé par un engin de terrassement est tombé sur lui. Immédiatement, il est pris en charge par l’équipe médicale, mais l’officier finira par succomber à ses blessures au cours de son évacuation vers le Centre médical interarmées de Ziguinchor. Sa dépouille a été transférée à l’hôpital Principal de Dakar. La levée de corps se fera ultérieurement en relation avec la famille.
Dakar, capitale des cas communautaires
La région de Dakar continue toujours d’être le foyer des cas issus de la transmission communautaire. Hier, sur les 1421 tests réalisés, 73 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 5,14% avec 44 cas issus de la transmission communautaire. Et sur ces 44 cas, les 33 ont été recensés dans la capitale et sa banlieue. Keur Massar a enregistré 05 cas contre 03 cas à Ngor, 03 aux Parcelles Assainies et 03 à Scat Urbam. Viennent ensuite Grand-Dakar, Petit Mbao, Port et Sacré-Cœur 3 avec 02 cas chacune. Toujours à Dakar, les Almadies, Diamniadio, HLM, Joal, Malika, Mamelles, Maristes, Ouakam, Plateau, Yoff et Zac Mbao ont répertorié chacun 01 cas. Pour la seule journée d’hier, 11 cas communautaires sont recensés dans le reste du pays. Par ailleurs, sur les 73 cas recensés hier, 29 sont des patients suivis par les services sanitaires. Au même moment, 82 patients sont déclarés guéris. A signaler la présence de 23 cas graves pris en charge dans les services de réanimation. Trois décès sont enregistrés dans la journée du mercredi. Depuis le début de la pandémie, il y a eu 39.237 cas positifs dont 37.970 guéris, 1073 décédés, et 193 sous traitement.
326 910 personnes vaccinées
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale est décidé à mettre fin à la pandémie de Covid19 en vaccinant le maximum de personnes d’ici la fin de l’année. Dans la journée du mercredi, 18592 personnes ont été vaccinées, portant ainsi le total à 326.910. Enfin, les services d’Abdoulaye Diouf Sarr exhortent les populations au respect strict des mesures de prévention individuelle et collective.
Me Assane Dioma Ndiaye désapprouve
La volonté affichée du gouvernement de mettre en place une commission d’enquête indépendante sur les émeutes du mois de mars n’est qu’administrative et donc pas judiciaire. C’est ce qu’a indiqué Me Assane Diop Ndiaye qui est foncièrement contre cette idée du pouvoir. Dans une interview qu’elle a accordée à nos confrères d’ «Igfm», la robe noire affirme que la mise en place de cette commission est un aveu de l’impuissance de la justice à pouvoir prendre en charge le problème et ce serait grave. Selon lui, quand le procureur de la République a connaissance d’une infraction quelconque, avec des certificats de genre de mort, des vidéos et autres, il appartient à la justice de procéder aux enquêtes adéquates. Il estime que la justice est supposée être impartiale et équidistante. Donc, lorsqu’on annonce la création d’une commission indépendante et impartiale, dit-il, c’est qu’on met entre parenthèses la Justice. Il appelle de nouveau la justice à faire son travail.
Le taximan tente de fuir après l’Accident mortel à Pikine
La route a encore fait une victime. Un accident s’est produit hier, à la corniche de Pikine, occasionnant un décès. D’après nos sources, le sieur N.W. qui conduisait un véhicule s’est arrêté sur la route à côté du parcours sportif. Il descend pour traverser la chaussée. Au moment de retourner dans son véhicule, il est heurté par une moto scooter de marque Honda conduite par un certain P.N. La violence du choc est telle que le conducteur du véhicule est projeté sur le capot d’un taxi conduit par un certain A. D. et qui roulait en sens inverse. Après le choc, le taximan a tenté de prendre la fuite. Mais il a été rattrapé par les riverains et passants. Les sapeurs-pompiers ont évacué le scootériste et sa victime N.W à l’hôpital. Cette dernière est décédée finalement le 06 avril. Les limiers du commissariat de Pikine qui avaient ouvert une enquête, ont procédé à l’interpellation dans un premier temps du taximan qui a été déféré au parquet pour homicide volontaire et délit de fuite. Quant au conducteur de la moto, il a été aussi arrêté avec l’appui de la section des accidents. Il est déféré également pour homicide involontaire par accident de la circulation, défaut de permis de conduire et d’assurance.
Solution provisoire sur le blocus à la frontière avec la Guinée
Une solution provisoire sur le blocus à la frontière avec la République de Guinée a été trouvée. Hier, le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, s’est rendu à Kalifourou, à la frontière avec la Guinée Conakry, pour s’enquérir de la situation des transporteurs bloqués à la frontière depuis quelques mois. En collaboration avec la Douane, le ministre Mansour Faye a trouvé une solution conjoncturelle. Il a été permis aux transporteurs de décharger leurs marchandises à Kalifourou et de revenir sur Dakar. Mansour Faye a profité de sa visite pour échanger avec les populations de Kalifourou qui subissent les conséquences de la fermeture de la frontière.
Démarrage des travaux de la boucle du Fouladou
Restons avec le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, qui séjourne dans le Fouladou. Après Kalifourou, Mansour Faye et sa délégation ont fait cap sur Kolda où ils ont visité le pont inachevé au quartier Hilèle. Ce chantier entamé depuis 2013 est abandonné. Ensuite, le ministre Mansour Faye est allé constater le démarrage effectif des travaux de la boucle du Fouladou en compagnie des responsables de l’Ageroute, du Directeur des routes et du Directeur des transports routiers. Après la visite des travaux d’aménagement de la boucle du Fouladou, il a rencontré les élus locaux du département de Médina Yoro Foulah.
Le ministre de la Culture et le 7e art
Le ministre de la Culture et de la Communication a rencontré hier les professionnels et promoteurs du cinéma. Les échanges entre Abdoulaye Diop et les professionnels du 7e art ont porté sur la levée des mesures de restriction imposées aux salles de cinéma et de spectacles dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Dans le même sillage, Abdoulaye Diop a effectué une visite dans le complexe cinématographique Sembene Ousmane sis au Magic Land sur la Corniche Ouest de Dakar. Abdoulaye Diop a visité aussi les trois salles de cinéma d’une capacité de 500 places du complexe. Le ministre a salué l’investissement consenti par le promoteur et promis l’accompagnement de son département pour l’ouverture de salles à travers le pays. Après, le ministre de la Culture a fait cap sur Yarakh pour donner le top de départ du tournage du film «Awa», un long métrage fiction de Moussa Sène Absa. Le film a reçu un appui financier de la part de l’Etat d’un montant 65 millions Fcfa grâce au Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FOPICA).