LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 21 FEVRIER 2025

Adama Fall en garde à vue
Militant de l’Alliance pour la République (Apr), Adama Fall a été convoqué hier par la Division des investigations criminelles (Dic) après sa déclaration lors d’une émission sur l’émigration circulaire entre le Sénégal et le Qatar. Paraît-il, avait déclaré M. Fall, les autorités sont en train de monnayer de 1,5 million pour aller au Qatar et c’est le frère d’Ousmane Sonko qui pilote ce dossier. Le responsable de l’Apr a déféré hier à la convocation. Mais au terme son audition, Adama Fall est placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles. Il sera présenté au procureur de la République qui décidera de son sort.
Le ministère du Travail dément Adama Fall
Restons sur la sortie d’Adama Fall pour dire que le ministère en charge du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions a rendu public un communiqué pour apporter un démenti suite « aux graves propos tenus par un chroniqueur dans le cadre d'un extrait vidéo largement partagé sur les réseaux sociaux ». Dans cet extrait, indique la même source, « l'auteur fait état de l'organisation clandestine de voyages en direction du Qatar et de réception de sommes d'argent indues, pour un montant supposé de 1 500 000 FCFA par candidat ». Le ministère précise que ces propos n'engagent que son auteur et relèvent d'une diffusion de fausses nouvelles. Le ministre Abass Fall se réserve le droit de saisir les autorités compétentes aux fins qu'il leur appartiendra de donner suite.
Aliou Cissé nouveau sélectionneur de la Libye ?
Aliou Cissé pourrait bientôt retrouver un nouveau banc. Sans poste depuis son départ de l’équipe sénégalaise en octobre dernier, remplacé par Pape Thiaw, le technicien âgé de 48 ans se trouve actuellement à Benghazi la capitale libyenne, à l'occasion de l'inauguration du nouveau stade. Des discussions auraient été engagées entre El Tactico et la Fédération de Libye de football. À rappeler que les Chevaliers de la Méditerranée n’ont plus joué la CAN depuis 2012 et ne seront donc pas au Maroc, en 2025.
Une audience controversée
Après les nouvelles mesures prises le Comité national de gestion de la lutte pour éradiquer la violence à l’arène nationale, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Jean Baptiste Tine a reçu hier le promoteur de lutte Baye Ndiaye et son frère Aziz Ndiaye pour évoquer sans doute des décisions de l’instance faitière du sport de chez nous. Une audience controversée, quand on sait que le Comité national de gestion de la lutte n’a pas encore rencontré le ministre de l’Intérieur en tant que principal organisateur. La logique aurait voulu que le ministre reçoive d’abord l’équipe de Malick Ngom pour tenter de trouver des solutions. Certes, la structure Albourakh Events a été le bailleur du combat du dimanche dernier entre Franc et Ama Baldé, mais cette entité dépend du Cng.
Patrouilles militaires Sénégal-Mali
Le Sénégal et le Mali s’unissent contre le terrorisme et le banditisme transfrontaliers. A ce propos, les forces de défense et de sécurité (FDS) des deux pays ont lancé des patrouilles conjointes transfrontalières. Les détachements d'unités de la zone militaire n°4 et des gendarmes du GARSI conduiront des opérations mixtes avec leurs homologues de l'armée et de la police maliennes, le long de la frontière commune. Selon la Dirpa, la cérémonie officielle de démarrage s'est tenue hier, à Diboli (Mali), en présence des commandants de zones voisines et des autorités locales.
Patrouilles militaires Sénégal-Mauritanie
Restons avec les armées sénégalaises pour dire qu’elles ont engagé des patrouilles fluviales conjointes avec les forces de défense et sécurité mauritaniennes du 18 au 20 février. Ainsi les soldats ont visité plus de 12 localités de part et d’autre de la frontière visitée. Ils ont distribué des gilets aux riverains du fleuve.
Une moyenne de 9,4 cas de suicide recensés pour 100 000 habitants
Le taux de suicide au Sénégal s’élève à 9,4 cas pour 100 000 habitants, niveau légèrement au-dessus de la moyenne mondiale de 9 suicides pour 100 000 habitants enregistrée dans le monde, indique la psychiatre Aïda Sylla, dans un entretien avec l’Aps. Le Sénégal est légèrement au-dessus de la moyenne mondiale avec 9,4 suicides pour 100 000 habitants, at-elle souligné. Pour la psychiatre en poste au Centre national hospitalier universitaire (CHU) de Fann, à Dakar, ces données sur le Sénégal montrent que le suicide n’est pas un acte étranger dans le pays et sur le continent. Elle insiste sur le fait que le suicide est une réalité en Afrique et au Sénégal. A l’en croire, le taux le plus important de suicide est enregistré au Lesotho avec 72 suicides pour 100 000 habitants, alors que le taux mondial est de 9 suicides pour 100 000 habitants. Abordant le suicide comme objet d’étude, Aïda Sylla fait remarquer que les études au Sénégal sur le sujet remontent à la première moitié du 20e siècle. Germaine Le Goff, en 1938, a pu relever 76 suicides qui se sont déroulés en AOF entre 1930 et 1935. Elle précise que les causes étaient essentiellement le sentiment d’honneur bafoué, la passion, le sentiment de culpabilité. La psychiatre au CHU de Fann a, en outre, indiqué que 439 cas de tentatives de suicide ont été recensés au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, entre 1992 et 1996. Les motifs les plus évoqués étaient les conflits familiaux et de couple.
Opérations de désencombrement des marchés de Saint-Louis
La date du 20 février annoncée par le préfet de Saint-Louis Abou Sow, pour le lancement des opérations de désencombrement des marchés de la commune éponyme, a été respectée. En effet, dans la nuit de mercredi minuit à jeudi, sous la conduite du chef de l’exécutif départemental, les choses sérieuses ont démarré en grande pompe. Les rues ont été complètement dégagées, les cantines réduites en décombres. Les camions sont chargés par les pelles mécaniques. Mais c’est une grande surprise qui anime les marchands ambulants et tabliers de Saint-Louis. Ces derniers qui espéraient une prolongation, n’ont eu que leurs yeux pour constater. Ils étaient désemparés. Le préfet a été précédé un peu plus tôt sur les lieux par le maire de SaintLouis, Mansour Faye et le commissaire central, Mamadou Lamarana Diallo. Selon Abou Sow, l’objectif de l’opération est de libérer certaines emprises. En cas de sinistre, il sera impossible pour les secouristes d’intervenir dans le marché. Le préfet a rappelé les accidents notés sur cette avenue à longueur de journée.
Un site de recasement aménagé pour accueillir 1 000 marchands
Restons avec le préfet de SaintLouis qui a laissé entendre que des mesures ont été prises pour accompagner les victimes. Un site de recasement est en train d’être aménagé pour accueillir au moins un millier de marchands ambulants et de tabliers. Il annonce la poursuite des opérations dans d’autres marchés de la commune de Saint-Louis. Il a souligné que ces réunions périodiques sont prévues pour le suivi. Les populations saluent cette initiative et souhaitent de la rigueur dans le suivi.
Interdiction du voile et de la barbe dans l'Armée
La député Seynabou Yacine Sambe interpelle le ministre des Forces Armées à travers une question écrite sur l’interdiction du port du voile et de la barbe dans les armées sénégalaises. Pour la parlementaire, cette politique a suscité des débats et des préoccupations parmi les membres des forces armées et la communauté civile. Elle demande au ministre les raisons principales invoquées pour interdire le voile et la barbe dans l'armée. Quel est l'impact de cette interdiction sur les soldats musulmans qui souhaitent porter le voile ou la barbe pour des raisons religieuses? Comment l'armée s'assure-t-elle que cette interdiction ne discrimine pas les soldats en fonction de leurs convictions religieuses ? interroge la député. Elle se demande s’il y a des alternatives ou des compromis qui pourraient permettre aux soldats de porter le voile ou la barbe tout en respectant les normes de sécurité et de discipline. A l’en croire, plusieurs pays autorisent leurs soldats à laisser une barbe et porter un voile. Aux yeux de la député Seynabou Yacine Sambe, il est crucial de trouver un équilibre entre les exigences de sécurité et de discipline de l'armée et les droits religieux des soldats. Elle souhaite un réexamen de cette politique et qu’on envisage des solutions qui respectent les convictions religieuses tout en assurant la cohésion et l'efficacité des forces armées.
Diomaye attendu aujourd’hui à Koungheul
Le chef de l’Etat est attendu aujourd’hui à Koungheul pour lancer le projet PROMOREN qui vise à mobiliser et valoriser les ressources en eau du bassin versant de Nianija Bolong. Il s’agit de répondre aux défis de la sécheresse et de la salinisation des terres agricoles des régions de Kaffrine et Tamba. Le projet prévoit un barrage antisel pour stopper l’intrusion des eaux salées du fleuve Gambie, le dragage de 51 km de cours d’eau, la restauration de mares et la construction d’ouvrages hydrauliques et la création d’un bassin piscicole.
Sonko à l’Assemblée nationale aujourd’hui
Le chef du gouvernement sera aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Ousmane Sonko et son équipe vont répondre aux questions des députés. Seulement la majorité parlementaire va se tailler la part du lion en posant la quasi-totalité des questions aux membres du gouvernement. D’ailleurs, le député non inscrit Maguette Sène demande la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui s’impose avec urgence. A l’en croire, sur 10 questions, les 8 reviennent à la majorité, toute l’opposition se contentant de seulement 2 questions. Plusieurs sujets seront abordés, notamment le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des finances qui fait beaucoup de bruit