LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Abdou Karim Sall visite le parc zoologique
Après sa prise de fonction, le nouveau ministre de l’Environnement et du Développement Durable a réservé sa première sortie au parc zoologique de Hann. En compagnie des Directeurs des Eaux et Forêts et des Parcs nationaux, Abdou Karim Sall a annoncé trois actions prioritaires pour faire du parc zoologique de Hann un lieu d’attraction. Il s’agit de l’amélioration de l’environnement dans les plus brefs délais. Il annonce aussi la création du musée des Eaux et Forets.
Abdoul Mbaye tacle Macky Sall
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) ne rate aucune occasion pour jeter de grosses pierres dans le jardin du Président Macky Sall. Abdoul Mbaye a salué les mesures prises par le chef de l’Etat lors du dernier conseil des ministres relatives à la réduction du train de vie de l’Etat. «Bravo au Conseil des ministres qui a décidé la rationalisation des véhicules du secteur public comme en avril 2012... Dommage de ne pas interdire son utilisation pendant les campagnes électorales au profit de Macky Sall et de son parti», a posté Abdoul Mbaye sur Twitter.
Le Premier ministre malien démissionne
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga a présenté hier sa démission au chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta, qui l’a acceptée, selon un communiqué de la Présidence. Cette démission intervient à quelques heures de l’examen par l’Assemblée nationale d’une motion de censure du gouvernement déposée par des députés de l’opposition, mais aussi de la majorité. Il est reproché au chef du gouvernement un manque des résultats dans la lutte contre l’insécurité dans le pays, son incapacité à faire face au front social, la grève des enseignants qui laisse planer le spectre d’une année blanche au Mali ainsi que son refus de venir à l’Assemblée nationale pour s’expliquer devant les députés, malgré l’appel de plusieurs d’entre eux.
Jamra alerte sur les dosettes alcoolisées
Suite au drame révélant la mort de quatre adolescents aux HLM à cause de l’usage de dosette alcoolisée dénommée «Jakarta», les Bureaux Exécutifs de Jamra& «Mbañ Gacce» sont sortis de leurs gonds pour déplorer une telle situation. L’organisation islamique estime pourtant avoir alerté depuis le mois de juin 2011, sur les dangers de cette démocratisation à outrance de l’accès aux boissons alcoolisées, aujourd’hui accessibles pour la modique somme de 100 Fcfa. Jamra indique que les jeunes des quartiers Niary-Tally, Castor et HLM sont exposés aux débits de boissons alcoolisées qui poussent dans ces zones comme des champignons. Les membres de l’Ong estiment que le mal est plus profond dans des localités commeGrand-Yoff, quitrône toujours au sommet du podium, avec pas moins de 400 bars. A en croire Imam Massamba Diop et Cie, ces nouvelles dosettes de boissons au contenu douteux sont connues sous les labels de «Salañ-Salañ» et «Namp-bi».
Jamra alerte sur les dosettes alcoolisées (bis)
Jamra& Mbañ Gacce disent avoir mené par le passé des investigations qui ont révélé que ces dosettes alcoolisées étaient acquises au Sénégal, précisément à Rufisque. L’organisation souligne que des efforts entrepris par les populations de Rufisque avaient abouti à la fermeture de la distillerie qui miraculeusement a refait son apparition trois mois plus tard. Selon Mame Mactar Gueye et ses camarades, les vendeurs-détaillants, pour mieux appâter leurs victimes, n’hésitent pas, profitant du sens critique fragile de leurs jeunes victimes, à vanter intelligemment les «mérites» de ces dosettes alcoolisées, en soutenant sans vergogne, sous le regard candide des écoliers, que «mbir mi dafay lééral xél» (ça vous éclaircit les idées). «En ciblant cette tranche d’âge précise pour leur marketing, les promoteurs véreux de ce maudit breuvage visent un objectif sans équivoque : conditionner dès le bas âge de futurs ivrognes et fidéliser par anticipation une clientèle qui viendra peupler les débits infects de «l’eau de feu» avec risques de cirrhose du foie, d’alcoolisme, entre autres malheurs », lit-on, en définitive, dans la note de Jamra & Mbañ Gacce.
La chèvre qui avait donné naissance à une agnelle
Un fait inédit s’était récemment passé à Gade Yelle, une cité religieuse dans la commune de Pékesse, département de Tivaouane. Une chèvre s’était accouplée avec un bélier, et avait donné naissance à une agnelle. L’information avait défrayé la chronique. A l’époque, le ministre de l’Elevage sortant Aminata Mbengue Ndiaye avait alors envoyé une délégation pour s’enquérir de la situation. A cette occasion, la socialiste avait promis d’offrir aux propriétaires de la chèvre des moutons «Ladoume». Cet engagement a été tenu, car deux moutons ont été convoyés dans le village. Le khalife Serigne Mourtada Amar, par la voix de ses représentants Serigne Khadim Imam et Serigne Mor Farouma Amar, a remercié le ministre Aminata Mbengue Ndiaye. Dans le même sillage, ils ont demandé au ministre de l’Elevage entrant de continuer à appuyer les éleveurs de la localité.
L’UE contribue à la professionnalisation des Asp
L’Union Européenne (UE) contribue à la sécurité du Sénégal dans le cadre d’une coopération avec l’Etat du Sénégal. Le coût du programme est plus de 6,559 milliards Fcfa (10 millions d’euros). C’est dans ce cadre que 20 formateurs de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) clôturent aujourd’hui deux semaines de formation au bâton d’auto-défense à l’Ecole Nationale de Police. Les bénéficiaires vont, à leur tour, former 10.000 agents d’assistance à la sécurité de proximité ASP répartis sur l’ensemble du territoire national. Le but de cette formation est de permettre aux agents d’assurer leur défense avec les bâtons d’auto-défense en cas d’attaque dans le cadre de leur mission. L’Union Européenne participe ainsi à la professionnalisation et au renforcement de capacités des ASP qui sont désormais des acteurs clés de la sécurité publique. Par ailleurs, l’UE estime que l’Agence est un acteur aussi bien social que sécuritaire, en offrant aux jeunes une fonction utile à la société, une rétribution financière et une formation à un métier futur. Le programme de coopération pour la sécurité intérieure entre le Sénégal et l’Union européenne vise à prévenir et lutter contre les menaces sécuritaires qui affectent la population et qui sont une entrave au développement économique et social du pays.
La fille de Wasis Diop en compétition pour la Palme d’or
Dix-neuf films seront en compétition pour la Palme d’or lors du 72e Festival de Cannes, qui se tiendra du 14 au 25 mai prochain. «Atlantique», de la franco sénégalaise Mati Diop, est en lice pour ce prestigieux évènement de dimension internationale. C’est d’ailleurs le premier long métrage de la réalisatrice issue d’une famille d’artistes. Mati Diop est, en effet, la fille du célèbre musicien Wasis Diop et la nièce du réalisateur Djibril Diop Mambety. Elle a été auparavant actrice, avec un premier rôle principal au cinéma en 2008 dans le film 35 Rhums de Claire Denis. Il s’en est suivi d’autres rôles dans d’autres films, les uns plus cotés que les autres. Cumulativement, MatiDiop s’est imposée comme réalisatrice en présentant 1000 soleils, un projet de documentaire sur le film Touki Bouki (réalisé par son oncle en 1973).
Ndèye Anta Diouck lauréate d’un Concours de la BM
Ndèye Anta Diouck a remporté le concours international Blog for développement (Blog4Dev) organisé par la Banque Mondiale pour les jeunes africains entre 18 et 30 ans. Le sujet a porté sur : «Selon vous, quelles sont les solutions pour améliorer les compétences dont auront besoin les jeunes africains pour se préparer à l’économie numérique et aux emplois de demain ?» La Lauréate est licenciée en sciences économiques à l’Ucad (Faseg) avant de suivre une formation professionnelle à l’Institut de management de Dakar (Iman). Elle consacre le reste de son temps à aider sa maman dans son petit commerce de fruits et divers. Elle a relevé dans son argumentaire la nécessité pour les autorités étatiques d’intégrer le fait que l’économie numérique est étroitement liée à l’économie de l’éducation. Et que le système éducatif sénégalais a besoin d’être mis à jour. Pour ce faire, il faudra des infrastructures adéquates et des éducateurs dûment formés. Elle a invité les dirigeants politiques à éviter les investissements non productifs et à prendre en considération l’importance d’investir dans le capital humain. Ndèye Anta Diouck plaide aussi pour la réduction de la théorie et encourage l’adoption du numérique.