LES PIQUES DE L'AS DE WEEK-END

La section SAES de l’UAM hausse le ton
Après avoir observé un mot d’ordre de grève de 72h et tenu une assemblée générale mercredi dernier, la section du Syndicat autonome des Enseignants du supérieur (Saes) de l’Université Amadou Makhtar Mbow (Uam) hausse encore le ton pour demander au gouvernement la satisfaction de sa plateforme revendicative. Face à la presse, son coordinateur Richard Demba Diop a déclaré que ses camarades et lui veulent la disponibilité des textes régissant les statuts de l’Uam pour son organisation et son fonctionnement, car ils ont été envoyés depuis deux mois. D’après le syndicaliste, rien ne peut se faire sans ces textes. Les enseignants exigent également la livraison des chantiers avant la prochaine rentrée. Car, précisent-ils, d’autres chantiers à Diamniadio avancent à grand pas. Ils affirment que l’Uam n’est plus en mesure d’accueillir les étudiants, car le campus de Dakar ne peut pas les contenir pour faire une formation de qualité.
Le Cnra convoque le producteur de la série «Thiey Adji Sarr»
La polémique autour de la série «Thiey Adji Sarr» devenue « Baline Coumba», mettant en scène les aventures d’une certaine «Adji Sarr», enfle. Après la plainte déposée par Me El Hadj Diouf qui pense que sa cliente, qui a accusé Ousmane Sonko de l’avoir violée et menacée de mort, est visée dans la série, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel(Cnra) s’est saisi de l’affaire. Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», l’organe dirigé par Babacar Diagne informe qu’il va rencontrer le producteur de la série télévisée Aziz Niane, demain à 15 heures. Selon le Cnra qui a été saisi récemment par le Collectif contre les violences faites aux femmes et aux enfants pour demander la censure de la série, la bande-annonce dédiée à celle-ci avait commencé à susciter une vague d’indignation pour certains et d’incompréhension pour d’autres. D’après le document, Aziz Niane et ses collaborateurs seront reçus au siège de l’institution pour une séance d’explications avec le Régulateur de l’audiovisuel, en présence du Directeur de la cinématographie et du Président de l’Association des artistes comédiens du théâtre sénégalais (Arcots). D’après le texte, la série dont la chaîne Walfadjri TV dispose des droits de diffusion est arrivée dans un contexte marqué par un dossier actuellement pendant, en l’occurrence l’affaire opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr. Ainsi, Babacar Diagne et Cie précisent qu’ils veulent entendre le producteur de la série mais aussi des comédiens de «Soleil levant», qui y seront à titre personnel et non représentants de la troupe.
Le G20 déterre la hache de guerre
L’école sénégalaise renoue avec la tension. Et c’est le Groupe des 20 syndicats d’enseignants qui sort le bâton contre l’Etat pour annoncer une série d’actions. Frustrés des lenteurs sur les revendications des enseignants, les responsables du Groupe des 20 syndicats d’enseignants (G20) ont fait face hier à la presse pour déterrer la hache de guerre contre l’Etat du Sénégal, en annonçant un mouvement d’humeur à compter du mercredi 21 avril prochain. Ainsi, les enseignants décrètent un débrayage le mercredi 21 avril 2021 à partir de 10 heures, suivi de grève totale le jeudi 22 avril 2021. Les syndicalistes disent avoir pris cette décision après avoir constaté le faible niveau d’exécution des points du protocole d’accord du 17 février 2014, l’indifférence du gouvernement par rapport aux nouvelles revendications et le refus du gouvernement d’instaurer un dialogue inclusif obligent le G20 à faire face pour défendre les intérêts des enseignants. Parlant encore du motif du déterrement de leur hache de guerre, le coordonnateur national du G20, Gougnia Niang, a déclaré qu’il y a un manque de réaction du gouvernement face aux préoccupations des enseignants. On rappelle, dit-il, que le G-20 a déposé un préavis de grève le 17 Décembre 2021 et que ce dernier a expiré depuis le 16 Janvier 2020.
Le G20 déterre la hache de guerre (bis)
Toutefois, rappelle le syndicaliste, le G20 par esprit de patriotisme n’est pas passé à l’action depuis, car il a tenu compte de la difficile situation que vivaient les Sénégalais avec le contexte marqué par la pandémie du covid-19 et ses implications sanitaires et socio-économiques. Cette volontaire retenue, selon lui, était aussi pour le G-20 une perche tendue au gouvernement pour un dialogue inclusif visant la satisfaction des points de revendication qui accompagnent son préavis. Mais hélas, se désole-t-il, le Gouvernement a fait preuve de passivité sur les revendications des enseignants. Pour ce qui est du projet de recrutement de 5000 enseignants par l’Etat, Gounia Niang et compagnie approuvent mais rejettent la forme proposée. Se réjouissant de l’initiative, le G-20 rejette le recrutement sur dossier car cela annonce le retour du quota sécuritaire tant décrie et dépassé. C’est pourquoi, il exige la transparence dans le recrutement qui passe par une sélection par voie de concours. Le G-20 rappelle qu’il veillera toujours à jouer son rôle d’alerte et de veille et remplira sans pression sa mission de défense des intérêts de l’école et des enseignants.
Deux nouveaux décès liés au coronavirus
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale continue toujours de signaler des décès liés au coronavirus sur l’étendue du territoire national. Jeudi dernier, 02 décès ont été enregistrés par les autorités sanitaires. Ce qui porte le nombre total de ceux qui ont perdu la vie des suites de la maladie, depuis son apparition au Sénégal jusqu’à présent, à 1087.D’après le ministère dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr, sur 1575 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 58 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 3,68%. Les cas positifs de ce vendredi sont composés de 21 cas contacts, et de 37 cas issus de la transmission communautaire et répartis comme suit : 04 à Rufisque ; 03 aux Parcelles Assainies ; 02 à Ouakam, Plateau, Mboro et Popeunguine et Thies ; 01 aux Almadies, Diamniadio, HLM, Liberté 4, Liberté 6, Mamelles, Maristes, Médina, Mermoz, Ngor, Pikine, Sacré Cœur 3, Scat Urbam, Goudiry, Kolda, Matam, Pout, Saint-Louis et Tivaouane. Informant que 67 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, le maire de Yoff et ses collaborateurs indiquent que 16 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Le Sénégal compte actuellement 39664 cas de covid-19, dont 38410 guéris et 166 patients sous traitement.
Diminution du nombre de personnes vaccinées
Effet Ramadan ou montée en puissance de la réticence des populations à l’égard des vaccins contre le coronavirus ? En tout cas, le nombre de personnes ayant pris leurs doses ce jeudi 15 avril a diminué par rapport à celles qui ont été vaccinées mercredi et mardi derniers. D’après les statistiques du ministère de la Santé et de l’Action sociale, 2926 individus ont été piqués avant-hier contre 6937 le mercredi et 7766 le mardi. D’après le département ministériel dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr, le nombre total de personnes vaccinées sur l’étendue du territoire national est estimé 379.900. Cette évolution vers le bas des personnes vaccinées montrent que les autorités sanitaires ont du pain sur la planche. Visiblement, elles ont les mêmes difficultés à convaincre les populations sur la nécessité de prendre le vaccin dans le cadre de lutte contre la propagation de la covid-19, comme sur le respect strict des mesures de prévention individuelle et collective.
Diminution du nombre de personnes vaccinées (bis)
Une situation qui ne va pas sans doute changer de sitôt à cause des polémiques soulevées par les vaccins. D’ailleurs, certains professionnels de la santé pensent que les vaccins anti-covid protègent des formes graves et certains d’entre eux auraient également la capacité de réduire le risque de transmission, mais pas à 100%. Ils affirment également que les réinfections par le nouveau coronavirus à l’origine de la pandémie de Covid-19 sont possibles après la prise du vaccin. Le vaccin AstraZeneca qui est beaucoup plus exposé aux critiques est interdit d’utilisation dans un pays comme le Danemark. Mais en Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel a reçu hier une première dose du vaccin anti-covid du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, pour rassurer ses concitoyens.
Recensement des Sénégalais de l’extérieur
La campagne de recensement des Sénégalais vivant à l’étranger lancée par l’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ba, en 2020, se déroule tranquillement. C’est ce que semble indiquer Amadou Diaw, conseiller technique au cabinet du secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur. Présidant hier les travaux d’un atelier de restitution de cartes postales sonores sur les migrations africaines, il a déclaré que l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) est en train de conduire un projet de recensement des Sénégalais de l’extérieur. En attendant, Amadou Diaw a dévoilé quelques statistiques sur les Sénégalais de l’extérieur, issues de l’exploitation des données de la plateforme mise en place pour la gestion de l’aide de 12,5 milliards Fcfa dédiée à la diaspora dans le cadre de la gestion de la crise liée à la pandémie de Covid-19. Si l’on se réfère aux résultats, dit-il, on peut retenir que sur les 126.724 individus pris en charge, 96.466, soit 76,12%, sont en Afrique, 26.678, soit 21,05%, en Europe, 1.205 (0,95 %) en Asie et 2.375 (1,87% ) en Amérique.
L’ONU demande aux maires de se focaliser sur l’économie verte
Malgré le coronavirus qui décime le monde, l’Organisation des Nations Unies (Onu) ne perd pas de vue sa volonté de lutter contre le réchauffement climatique et son désir de préserver l’environnement. Lors d’une réunion de l’Alliance climat des maires du groupe C40 hier, son secrétaire général a demandé aux maires de villes à travers le monde de placer l’action climatique, l’énergie propre et le développement durable au cœur de leurs politiques et d’accélérer les investissements dans les infrastructures vertes. Pour António Guterres, les villes sont en première ligne de la crise climatique et plus d’un demi-milliard de citadins sont déjà confrontés à l’élévation du niveau de la mer et à des tempêtes plus fréquentes ou plus violentes. A l’en croire, d’ici le milieu du siècle, plus de 3,3 milliards de citadins pourraient être exposés à de graves impacts climatiques. Le chef de l’Onu annonce également que les villes ont une empreinte carbone démesurée. Parce que, dit-il, avec un peu plus de la moitié de la population mondiale, elles émettent plus de 70% des gaz à effet de serre dans le monde. D’après le secrétaire général de l’ONU, l’investissement dans la relance après la crise déclenchée par la pandémie de Covid-19 est une opportunité générationnelle de placer l’action climatique, l’énergie propre etle développement durable au cœur des stratégies et politiques des villes.
Décès de la maman de Seydou Bocar Yague
La grande faucheuse a encore frappé. Le Directeur général adjoint de la Police nationale est en deuil. Seydou Bocar Yague a perdu sa mère hier. L’enterrement est prévu aujourd’hui à 14 heures au cimetière de Pikine. Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, Seydou Bocar Yague fut Directeur de la police judiciaire (DPJ). La Rédaction de «L’As» lui présente toutes ses condoléances et prie pour le repos de l’âme de la défunte.