LES PIQUES L'AS DE CE WEEK-END

Tentative de suicide à Guodagène
Des tentatives de suicide. En effet, un adolescent originaire du village de Guodagène dans le département de Mbour s’est donné la mort jeudi à Yoff (Dakar). Sa tante qui a appris la nouvelle n’a pas pu maitriser son désarroi. La dame a voulu rejoindre son neveu qui, dit-on, lui était très proche. C’est ainsi qu’elle s’est jetée dans un puits. Mais, il y a eu plus de peur que de mal. Elle s’est retrouvée avec une fracture à la jambe. Elle a été sauvée par la population et évacuée à l’hôpital..
Tentative de suicide à Kothiane
Restons dans cette partie du département de Mbour pour dire qu’une tentative de suicide s’est produite au village de Kothiane. En fait, une dame qui a appris le décès de sa fille à Diamniadio a tenté d’abréger sa vie. Dans le désarroi, la dame n’a pas trouvé mieux que d’aller boire un produit phytosanitaire. Mais sa vie n’est plus en danger. Elle a été évacuée à l’hôpital.
8 véhicules et 100.000 Fcfa consumés par le feu à Fissel
La nuit du jeudi au vendredi a été cauchemardesque pour les transporteurs de Fissel Mbadane (Département de Mbour). Les populations de cette localité ont été réveillées vers 2 heures du matin par l’explosion de véhicules qui ont pris feu à la gare routière. Selon Ousseynou Diop, chef de la gare routière de Fissel, c’est un véhicule qui a pris feu et les flammes se sont propagées sur les sept autres véhicules. Ils ont tenté d’éteindre le feu jusqu’à 5h du matin. Une somme de 100.000 Fcfa et des papiers des voitures sont partis en fumée. Sur les lieux, les carcasses des véhicules de marque Dacia, Peugeot et Renault constituent le décor.
Levée du corps de Ameth Amar
Tout ce que le Sénégal compte comme industriels, même les plus anonymes ont fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à Ahmed Amar décédé il y a trois jours. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, à la tête d’une forte délégation composée des ministres Mamouth Saleh, Mbaye Ndiaye et Youssou Ndour, a représenté le Président Macky Sall absent du territoire. Karim Fofana, Idrissa Seck, Babacar Ngom Aimé Sène etc. étaient également présents à la cérémonie.
37.985 actes produits pour 90.902 agents de l’Etat
Le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service Public, Mariama Sarr, veut relever le défi. Son département a produit 37.985 actes concernant 90.902 agents de l’Etat entre le mois de mars 2015 et juillet 2019. Il s’agit des actes de nomination, de titularisation, de reclassement, d’engagement, de validation, d’avancement de grade et d’échelon, entre autres. Pour l’année en cours, près de 8.611 actes ont été signés. Les services de Mariama Sarr renseignent que si la tendance se poursuit, 2019 sera une année record en terme de production d’actes qui atteindra le double des années de références 2017 et 2018 où la production se situait à environ 8500 actes. Cette évolution est due en partie à l’instauration de guichet unique. D’ailleurs, le guichet unique qui s’est tenu du 24 au 26 juillet a vu la production de 428 projets de 1000 agents.
Le corps du gendarme à l’hôpital Le Dantec pour une autopsie
Tué avant-hier par une bande armée qui dévalisait l’agence «Poste Finance» de Koumpentoum, le corps de Tamsir Sané, Adjudant-chef-major Commandant de la Brigade territoriale de Koumpentoum, a été transféré à l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins de l’autopsie. D’ailleurs, selon nos sources, un hommage lui sera rendu en début de semaine par le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale. Et il sera décoré à titre posthume chevalier de l’Ordre national du mérite. Marié et père de six enfants, Tamsir Sané est décrit comme quelqu’un d’une humanité extraordinaire. Selon son frère Pape Sané, Tamsir croyait foncièrement à sa mission de gendarme. «Il me disait récemment : «nous les forces de l’ordre, nous sommes les derniers remparts de la démocratie», a indiqué son frère. Agé de 54 ans, il devrait normalement partir à la retraite l’année prochaine, mais il a été malheureusement emporté après avoir reçu des balles à la tête et à la poitrine. «Quand il a été alerté, il a demandé aux deux gendarmes de permanence de son poste de l’accompagner. C’était aux environs de minuit ou une heure du matin. Une fois sur les lieux, il a été atteint et est mort sur le coup», rapporte son frère. Me Sidiki Kaba à Koumpentoum Le meurtre du Commandant de la brigade de Gendarmerie de Koumpentoum a remis au goût du jour la problématique de l’insécurité dans cette vaste région de Tambacounda frontalière avec cinq pays (Mali, Mauritanie, Guinée, Guinée Bissau et Gambie). Des bandes armées dictent leur loi dans certaines localités avant de se replier vers les pays frontaliers. Mais le ministre des Forces Armées leur a déclaré la guerre. Me Sidiki Kaba s’est rendu hier à Koumpentoum en compagnie du gouverneur Oumar Mamadou Baldé pour visiter l’endroit du meurtre avant d’aller au chevet des blessés dont deux gendarmes et le vigile de la Poste. Le ministre rassure que les blessés sont hors de danger. Il a promis que ce crime crapuleux ne restera pas impuni et que les auteurs seront traqués et jugés conformément aux lois. D’ailleurs, le gouverneur a convoqué une réunion sur la sécurité dans la région ce samedi.
Renforcer les brigades de Gendarmerie
Restons avec le meurtre du Commandant de la brigade de Gendarmerie de Koumpentoum pour que dire la question d’équipements au sein des brigades de gendarmerie à l’intérieur du pays se pose avec acuité. Avec la recrudescence de l’insécurité accentuée par l'arsenal des bandits, il urge pour le ministre des Forces armées de renforcer le dispositif sécuritaire à l’intérieur des brigades. L’équipement des bandes armées en matériel roulant et de fusils d’assaut exige des autorités la fin de l’immobilisme. Il urge d’équiper les brigades du minimum pour permettre aux pandores d’effectuer leur mission de sécurisation sans trop risquer leur vie. Autrement, il faut les doter du matériel roulant et du package d’un combattant, notamment le casque lourd, les gilets pare-balles et les fusils d’assaut. Le commandant Sané ne serait pas autant exposé à la mort s’il avait porté un casque lourd et un gilet pareballes d’autant qu’il a été touché à la tête. Car, une intervention sans ce matériel face à une bande bien armée, c’est s’exposer véritablement à la mort.
La LSDH préoccupée
Le meurtre du Commandant de la brigade de Gendarmerie de Koumpentoum a choqué tout le monde. La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh) condamne fermement le meurtre crapuleux de Tamsir Sané dans l’exercice de ses fonctions. La Lsdh exprime sa préoccupation par rapport à la recrudescence d’une criminalité grandissante au Sénégal et dont la presse fait écho tous les jours. A cet effet, le Secrétaire Exécutif de la Lsdh, Alassane Seck, invite les autorités et toutes les forces de défense et de sécurité de ne ménager aucun effort afin que les auteurs de cet acte ignoble soient rapidement identifiés, traduits en justice et que la loi puisse être appliquée dans toute sa rigueur. L’organisation de défense des droits de l’homme rappelle que le commandant Sané a été lâchement tué par balle alors qu’il cherchait à empêcher vaillamment avec ses éléments le braquage du bureau Poste Finance de la localité.
Incinération de la cocaïne saisie par la douane sénégalaise
Les autorités vont incinérer ce samedi une importante quantité de cocaïne dans les fours des unités des Ciments du Sahel. L’opération sera co-présidée par les ministres Me Sidiki Kaba, Abdoulaye Daouda Diallo, Aly Ngouille Ndiaye et Me Malick Sall. Ils seront en compagnie du Cemga, du Haut Commandant de la gendarmerie Nationale, du Commandant de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, du Directeur général de la Police Nationale, du Directeur général du Port Autonome de Dakar, du Directeur général du Cosec et du Pdg des Ciments du Sahel.
Le Saes tacle la Direction du Cesti
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES)/Section Cesti a déterré la hache de guerre pour vilipender la Directrice du Centre des Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti), Cousson Traoré Sall. Dans une lettre ouverte dite «Les attestations de la honte» et adressée au Président du Bénin, Patrice Talon, les syndicalistes accusent cette dernière de «blanchiment de formation», contestant la remise des cinquante-deux (52) attestations délivrées en mars 2019 aux journalistes béninois. Ils défient Mme Sall de publier l’intégralité des notes obtenues par les 52 journalistes. Selon eux, le nombre des stagiaires ayant régulièrement suivi les cours et participé aux évaluations ne dépasse pas la vingtaine. Mieux, les syndicalistes soutiennent que chaque enseignement devait faire l’objet d’une évaluation et les notes remises à l’équipe de coordination. Contre toute attente, se désolent-ils, la directrice a décidé, de façon unilatérale, de délivrer des attestations du Cesti à des professionnels béninois sans en aviser le comité pédagogique. Selon les syndicalistes, Mme Sall n’a pas les prérogatives pour apposer sa signature sur les attestations délivrées puisque depuis mars 2019, cette tâche est dévolue au Chef des services administratifs conformément aux textes.
Réplique de Cousson Traoré Sall
La Directrice du Centre des études des sciences et techniques de l’information (Cesti), Cousson Traoré Sall n’a pas tardé à réagir. Elle a ainsi battu en brèche les accusations du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes)/Section Cesti, relatives à la remise de 52 attestations à des journalistes béninois en mars 2019. Selon Cousson Traoré, contactée par «iRadio», cette formation a été faite dans la plus grande transparence. Elle dira que ces enseignants ne cherchent qu’à semer la division au sein de l’école.
Daara de Serigne Samba Diagne
Le «daara» de Serigne Samba Diagne sis au village de Sanar Wolof a abrité hier la cérémonie de lancement de la campagne de distribution des Moustiquaires imprégnées à Longue durée d’Action (Milda) de la région de Saint-Louis. C’est le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui a procédé au lancement officiel de cette campagne de Milda destinée aux ménages de la région de Saint-Louis en présence du Haut-commissaire de l’Omvs, Hamed Diane Semega. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas) a reçu un lot 525.000 moustiquaires des mains du représentant de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (Omvs).
Un centre de santé pour Richard Toll
Le séjour du ministre de la Santé dans la région de Saint Louis a été bénéfique pour les populations du Nord notamment celles de la cité sucrière. D’autant que Richard-Toll étrenne son centre de santé. Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a procédé à l’inauguration du centre de santé de Richard Toll dont la construction et l’équipement ont coûté 1,2 milliard Fcfa. Cet établissement sanitaire est construit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Duché de Luxembourg. Il a une capacité de 29 lits et dispose de matériel de dernière génération. L’infrastructure est constitué d’un bâtiment administratif et d’une polyclinique abritant le service des urgences, un bloc opératoire, une unité de soins oculaire et un laboratoire. Sa mise en service permet désormais de répondre favorablement à un souhait de longue date des populations de Richard Toll et de ses environs.