LES PIQUES L'AS DE CE WEEK-END

Macky prend ses vacances
Le chef de l’Etat est en vacance. Macky Sall a pris les airs hier dans la matinée en direction de Paris. D’après des sources de «L’As», il s’offre quelques jours de farniente à l’Est de la France jusqu’au 21 août prochain où il sera rejoint par une délégation du Gouvernement en partance pour le Japon. Même au terme du sommet, le chef de l’Etat ne reviendra pas directement à Dakar. Il va retourner en France vers le 26 août pour ne revenir sur Dakar que vers le 2 septembre prochain.
Aly Ngouille Ndiaye et son anniversaire
Le ministre de l’Intérieur est rentré de son pèlerinage à la Mecque. Aly Ngouille est arrivé la veille de la Tabaski. Peu après, il s’est rendu dans les îles du Saloum en guise de recharger les batteries. Mais, il a, sans doute, été remis en selle par cette affaire d’abus de pouvoir qui éclabousse le Commissaire Bara Sangaré des Parcelles Assainies. Le premier flic du pays a été aperçu à Dakar hier soir, sans doute pour célébrer son anniversaire. Un événement qui a été bien célébré sur les réseaux sociaux où des ministres comme Seydou Guèye et de hautes personnalités politiques à l’image du directeur des Domaine Mame Boye Diao ont fait des témoignages élogieux sur le maire de Linguère.
Le commissaire Sangaré nommé Conseiller
«L’As» est formel. Le commissaire Bara Sangaré qui a agi maladroitement en faisant intervenir la force publique contre Dr Cheikhouna Gaye a bel et bien été relevé de ses fonctions. D’après des sources sûres contactées par votre canard préféré, l’Autorité l’a relevé du Commissariat des Parcelles Assainies pour en faire un Conseiller à la Direction Générale de la Police Nationale (Dgpn). En procédant ainsi, l’Etat veut juste calmer la situation et donner un signal fort. Il se dit convaincu que le pharmacien n’est pas exempt de reproches. La hiérarchie policière a donc parlé au Commissaire dont les états de services sont quand même excellents, d’après nos interlocuteurs. Ce dont «L’As » est sûr, c’est que Sangaré ne va pas durer au frigo puisque déjà, il était pressenti pour diriger la Sûreté Urbaine.
Colonel Ndaw sur l’affaire du Commissaire Sangaré
Le colonel de Gendarmerie à la retraite, Abdoulaye Aziz Ndaw, prend position dans l’altercation qui a opposé le commissaire Bara Sangaré au pharmacien Dr Cheikhouna Gaye. Reconnaissant la faute commise par l’officier de police, Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw plaide toutefois pour une sanction avec justesse. Puisqu’il arrive, dit-il, dans la vie que l’on pète un plomb et le commissaire Sangaré a pété un câble. A l’en croire, ce dernier mérite d’être sanctionné avec rigueur, mais il faut le sanctionner avec justesse. S’il était chef de la Police, le colonel Ndaw indique qu’il tiendrait compte, dans la sanction, des états de service du commissaire et de sa manière habituelle de servir. Car, d’après plusieurs sources qu’il a contactées, le Commissaire Sangaré est un bon policier qui a toujours répondu aux attentes de ses chefs et rempli les missions qui lui sont confiées. Par conséquent, soutient-il, sa punition ne peut et ne doit pas être l’exemple pour résoudre tous les problèmes de comportement de la Police ou de la Gendarmerie. Le colonel Ndaw souhaite que l’enquête révèle l’urgence du médicament qu’il cherchait et de la nécessité des soins qu’il cherchait certainement pour un membre de sa famille. Seulement, conclut-il son propos, tout ceci n’excuse pas sa faute. Bien que toute la Police reconnaît son courage, son engagement son abnégation et sa compétence.
Me Ayé Boun Malick Diop prend la défense de Dr Gaye
Le Secrétaire Général du Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust), Me El Hadji Ayé Boun Malick Diop s’est dit ému de l’agression dont a été victime le pharmacien, Dr Cheikhouna Gaye dans son lieu de travail par des agents de la force publique qui, selon lui, ignorent le sens noble de leurs missions. Pour le syndicaliste, ces agents croient qu’ils sont mieux nés que le contribuable sénégalais qu’ils sont supposés défendre et leur porter secours. Il appelle toutes les organisations de défense des travailleurs de soutenir ce brave pharmacien dont l’unique tort a été sa ferme résolution à respecter sans discrimination la législation relative à la vente de médicaments au Sénégal. Le syndicaliste s’est aussi félicité de l’attitude du Gouvernement, dans cette affaire, pour sa prompte réaction. Me Diop encourage les autorités à aller au fond de leur logique afin d’envoyer un signal fort selon lequel quel que puisse être le corps d’agents publics de l’Etat auquel il appartient, un fonctionnaire répondra toujours de sa responsabilité disciplinaire et pénale en cas d’infraction ou de violation d’un droit d’un citoyen ou d’un étranger au Sénégal.
Sit-in des «Khalifistes» devant la prison de Rebeuss
Elles ont remis ça hier. Des sympathisantes de Khalifa Sall ont improvisé hier vendredi 16 août 2019 un sit-in devant la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Rebeuss pour réclamer la libération de leur leader qui y séjourne depuis plus de deux années. Toutes de blanc vêtues, les dames ont pris la direction de la prison, après avoir prié à 14h à la mosquée Omarienne, pour réclamer la libération de Khalifa Sall. Elles ont marché paisiblement jusqu’aux abords de la prison où elles ont trouvé un important dispositif policier qui les attendait de pied ferme. Après leur avoir intimé l’ordre de se disperser, les policiers ont balancé des grenades lacrymogènes. C’était le sauve-qui-peut. N’empêche, les «Khalifistes» se sont réjouies de leur manifestation, après celle tenue vers le Palais de la République, il y a plus d’un an. Pour elles, c’est un jour mémorable. En plus de l’ancien maire de Dakar, elles exigent la libération de tous les détenus politiques. Les manifestantes sont venues de France, d’Italie et de Dakar. Elles promettent de manifester la prochaine fois devant le Palais de la République. Elles ont rappelé que Khalifa Sall ne rédigera jamais une demande de grâce parce qu’il n’est pas demandeur. Par ailleurs, les «Khalifistes» n’ont pas manqué de réclamer leurs «400.000 Fcfa» à Aliou Sall. A les en croire, la place du frère du chef de l’Etat, c’est Rebeuss.
La basketteuse Ndèye Sène victime d’un malaise
Le Sénégal a validé hier son ticket pour la finale de l’Afrobasket 2019. Mais cette victoire sur le fil contre le Mozambique a été marquée par le malaise de Ndèye Sène, à la fin de la partie. Alors que ses coéquipières se jettent les unes contre les autres pour célébrer cette qualification en finale, la joueuse a piqué une crise, avant de s’effondrer. Elle a été immédiatement secourue par le service médical, avant d’être évacuée à l’hôpital. Le stress et la pression auraient sans doute eu raison de la Saint-Louisienne. Comme quoi, il fallait avoir un mental d’acier pour vivre le match des «Lionnes» d’hier. Les nerfs étaient vraiment très tendus au Dakar Arena.
Coalition des Défenseurs des Droits de l’Homme
La Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits de l’Homme et le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits de l’Homme se félicitent de la liberté provisoire accordée à Guy Marius Sagna. Toutefois, ces organisations exigent l’abandon de toutes les charges et des poursuites contre ce dernier. Car, en raison des informations qu’elles ont recueillies auprès de ses avocats et des membres de son organisation, l’activiste doit être libre de toute poursuite judiciaire parce qu’il n’est ni l’auteur, ni la personne morale de Frapp/France Dégage qui avait soutenu que la France préparait un attentat contre le Sénégal. Pour rappel, Guy Marius Sagna a été arrêté le 16 juillet dernier et placé sous mandat de dépôt le 19 juillet pour le délit de «fausse alerte au terrorisme».
Plainte du comité de Soutien à Taïb Socé
Les membres du «Comité de Soutien pour la libération de Imam Taïb Socé» annoncent une plainte contre le «bourreau» du prédicateur. Selon Mame Mactar Guèye, un pool d’avocats sera commis par le Comité pour poursuivre ce dernier en justice au Sénégal et à l’international. Par ailleurs, le comité de Soutien pour la libération de Imam Taïb Socé va entamer à partir de ce samedi une tournée auprès des autorités religieuses de Touba, Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba, Niasséne, Médina-Baye, Layéne, Famille Omarienne, afin de leur donner l’opportunité de s’impliquer généreusement dans la collecte de fonds, afin de libérer le prêcheur. Pour rappel, Taïbe Socé devait verser 100 millions Fcfa pour recouvrer la liberté.
Bataille pour le contrôle de la mairie de Ndoffane
Les prochaines élections locales risquent d’être âprement disputées dans la commune de Ndoffane. Le fauteuil de maire de cette commune actuellement occupé par Samba Ndiaye est fortement convoité par Cheikh Thiaw, président du mouvement «And Defar Ndoffane» (Ndlr : Alliance pour le Développement de Ndoffane). Lors d’une manifestation qu’il présidait, Cheikh Thiaw a énergiquement dénoncé la gestion de la municipalité par Samba Ndiaye et son équipe. Une gestion caractérisée, selon lui, par le clientélisme politique, le clanisme et l’opacité. Adoubé par différentes franges de la population comme les mouvements de femmes, les jeunes et les notables, Cheikh Thiaw promet de déboulonner l’actuel maire pour afin hisser le Laghem vers le développement économique et social.
L’Auis organise des prières «bawnane» ce dimanche
La pluie se fait tant désirer à Saint-Louis comme dans le reste du pays. Ce déficit pluviométrique préoccupe beaucoup les populations. Pour conjurer le mauvais sort et implorer le ciel d’ouvrir ses vannes, l’Association des Imams et Ulémas de Saint Louis (Auis) s’est donnée rendez-vous ce dimanche à la mosquée Toucouleur, sise au quartier Teindjiguène. Selon Cheikh Tidiane Fall, porte-parole de l’Auis, cette situation inhabituelle nécessite des prières «bawnane». Pour lui, les populations doivent retourner à Dieu, Lui demander pardon et l’implorer pour que les pluies tombent, parce que sans eau il n’y a pas de vie. «Tout ce qui est vivant sur terre a besoin d’eau. Nous devons implorer Allah (Swt) d’exaucer nos prières pour qu’il y ait des pluies abondantes», soutient Cheikh Tidiane Fall. A cette occasion, les imams vont aussi prier pour la paix au Sénégal et dans le monde.