L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - FLATTEZLES ROIS, VOUS SEREZ LEURS AMIS !
Il y a les autres... à qui rien de grave ne pourrait arriver. Ils peuvent insulter et appeler au meurtre, le Proc se bouchera les oreilles et regardera ailleurs — voire fera semblant de roupiller — pour ne rien entendre et voir. Ces autres sont du côté du Prince. Et gare à ceux qui s’opposent à lui. A ces malheureux, on ne peut rien leur tolérer. Il faut qu’ils payent leurs écarts de langage ou de conduite. La prison, c’est le lieu tout indiqué pour eux. Quant aux autres, ils sont dispensés de poursuites. L’un d’eux, qui a formellement accusé le pouvoir de crime sur deux éléments de nos forces de défense, vaque tranquillement à ses occupations. Un citoyen qui s’est hasardé à émettre la même opinion et dont le malheur est d’être du côté opposé, a vu les portes de la prison lui être largement ouvertes. C’est bien fait pour sa gueule. Le droit à la parole médisante, c’est pour les autres. Un animateur-saltimbanque et proche du Prince a ainsi appelé, à travers un média, au meurtre de l’opposant numéro 1 qu’il accuse de vouloir brûler le pays. La sentence de l’énergumène, qui n’en est pas à son premier coup, est que l’opposant soit éliminé et qu’on n’en parle plus. Ce sont là quelques exemples des injustices de la « Justice » bien sélective qui a cours dans notre pays. Quand on en arrive à cette justice à deux vitesses, et qu’on entend des propos éculés du genre l’Etat reste fort ou force restera à la loi, on peut craindre pour la stabilité de ce pays. A Mbacké, quand une partie de la ville cramait, aucune de ces grandes gueules, qui promettaient pourtant de faire face « la prochaine fois », ne s’était fait entendre. Toutes ces grandes gueules étaient sous leur lit à attendre que la bourrasque passe. Quand la violence d’Etat s’exerce abusivement sur des citoyens, la seule chose qui leur reste c’est de résister à l’oppression. Et hélas, aujourd’hui, personne ne peut regarder ce pays et dire qu’il s’agit d’une terre de démocratie. Surtout quand des chasseurs de primes pour plaire au Chef se bousculent pour montrer aux prix fort et avec l’argent du contribuable qu’ils mobilisent. Ces businessmen de la politique, qui se foutent royalement du pays, n’ont comme seule et unique préoccupation que de s’enrichir sans coup férir. Tous ces gens, vociférant et mobilisant pour pousser le Chef dans une fosse, sont justement les vrais pyromanes qui veulent brûler le Sénégal. Des gens sans foi ni loi encore moins éthique. Qui alors pour ouvrir les yeux au Chef aveuglé par les flatteries de ces prébendiers ?
KACCOOR BI - LE TEMOIN
ME AÏSSATA TALL SALL OFFRE A KALIPHONE,L’HOMME QUI INSULTAIT MACKY, UN PASSEPORT DIPLOMATIQUE
Dans une volonté de narguer les Sénégalais, l’insulteur Kaliphone, de son vrai nom Kalidou Babaly, né le 31 octobre 1981, a brandi sur les réseaux sociaux son passeport diplomatique obtenu le 05 août 2022. Le précieux document devrait expirer en août 2025. Seulement Kaliphone a su cacher l’information depuis près de 6 mois parce que, pour les Sénégalais, il a été piégé par le président Macky Sall qui l’avait fait revenir à Dakar pour l’y enfermer après avec impossibilité pour lui de repartir dans l’Hexagone. Cela avait fait beaucoup de bruit. Kaliphone lui-même avait indiqué qu’il était dans l’impossibilité de retourner en France. Ce qui avait choqué l’opinion, c’est que cet individu, qui passait ses journées à insulter le président et sa famille, ait pu être reçu au niveau de la résidence du Sénégal à Paris lors d’une visite du couple présidentiel en France. Il avait été non seulement reçu en audience mais aussi convié à souper ! Cette audience avait suscité une indignation générale y compris dans les rangs de la majorité présidentielle. Le cadeau fait à Kaliphone est incompréhensible. C’est une prime au dérapage puisque, aujourd’hui, il serait difficile de sanctionner d’autres Sénégalais qui insulteraient le président de la République. En tout cas, on ne comprend guère que le ministre des Affaires étrangères puisse donner à Kaliphone un passeport diplomatique. Me Aïssata Tall Sall insulte ainsi la diplomatie sénégalaise parce que même si les directives viennent du président de la République, la dignité aurait consisté de sa part à refuser de s’exécuter…quitte à rendre le tablier.
LES PATRIOTES DE MATAM SE REMOBILISENT ET FONT FOCUS SUR 2024
Malgré une bonne présence de l’Alliance pour la République (APR) et de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakkar, l’opposition ne semble pas absente dans le Fouta, notamment dans la région de Matam et à Ourossogui, ville dont l’actuel ministre de la Communication est le maire, en particulier. Hier, à l’initiative du coordonnateur départemental, Cheikh Oumar Basse, les militants d’Ousmane Sonko ont tenu une assemblée générale pour remobiliser les troupes et renforcer le parti Pastef dans le Fouta. ‘’Les militants sont venus de partout dans la région dans le but de mieux s’unir et de se concentrer sur notre principal objectif, qui est la présidentielle de février 2024. Les femmes comme les jeunes sont tous venus assister à cette réunion dans le but d’aller droit vers Focus 2024’’, a dit le fils du défunt milliardaire Yéro Basse. Selon lui, dans le département de Matam, il n’existe pas deux tendances Pastef, mais juste une seule coordination. Il a admis qu’il y a eu un manque de communication entre les leaders. ‘’Il n’y a qu’un seul leader au sein du parti, qui est Ousmane Sonko. On est tous ensemble et on est focus sur 2024, l’année de l’élection présidentielle. Tout Matam est uni et se prépare à porter son leader Ousmane Sonko au Palais’’, a dit le jeune responsable « Patriote ».
LIBERATION DES DETENUS POLITIQUES FRAPP ANNONCE UNE MARCHE POUR MERCREDI
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaine (Frapp) organise, ce mercredi 15 février 2023, une marche pour exiger la libération des prisonniers politiques. La manifestation qui va débuter à 15 heures au stade Iba Mar Diop prendra fin devant les locaux du ministère de la Culture. Frapp veut la libération de Hannibal Djim, un membre de son collectif arrêté la semaine dernière par des éléments du commissariat central. Il exige la mise en liberté du rappeur Nitt Doff, d’Amy Dia, de Mamadou Seck, de Ndongo Diop Taif et de tout autres détenus politiques. Le Frapp a tenu une conférence de presse en présence plusieurs organisations et personnalités citoyennes et politiques. Il a profité de l’occasion pour appeler à la mobilisation afin de soutenir le groupe Wal Fadjri qui sera en sit-in ce vendredi pour dénoncer la suspension du signal de sa chaine de télévision.
AFFAIRE DES RAFLES DE CITE KEUR GORGUI :LES 12 JEUNES CONNAITRONT LEUR SORT LE 16 FEVRIER
Les jeunes raflés le 02 février dernier devant la maison du leader de Pastef, le jour du procès en diffamation entre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko, connaitront leur sort le 16 février prochain. Si trois mineurs ont été libérés de toutes poursuites, les autres jeunes raflés seront édifiés sur leur sort à la date indiquée. Certains risquent une peine ferme, d’autres des condamnations avec sursis selon le réquisitoire du Procureur hier au cours de leurs procès. Il leur a été reproché un attroupement non autorisé.
DIOURBEL: RETOUR DE PARQUET POUR SERIGNE ASSANE MBACKE ET CIE
Les manifestants arrêtés vendredi dernier à Touba et à Mbacké, lors du meeting avorté du Pastef d’Ousmane Sonko, vont devoir garder leur mal en patience. Déférés ce lundi matin au tribunal de grande instance de Diourbel pour participation à une manifestation non autorisée, trouble à l’ordre public et actes de vandalisme, Serigne Assane Mbacké et 65 autres manifestants ont fait l’objet d’un retour de parquet. Tout ce beau monde a passé la nuit dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie de Touba et de Mbacké. Les 66 mis en cause seront de nouveau présentés au procureur probablement ce matin.
INJURES CONTRE LE DOYEN DES JUGES CUEILLI A TAMBACOUNDA, BABACAR GUEYE EN GARDE-A-VUE
Cueilli samedi dernier à Tambacounda par les éléments de la Division spéciale de cybersécurité (Dsc), Babacar Guèye a été acheminé à Dakar où il est interrogé sous le régime de la garde-à-vue. A en croire «Libération», le prévenu qui assume son appartenance au parti Pastef de Ousmane Sonko, n’épargnait ni la police, ni le Doyen des juges du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo, encore moins le ministre d Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, dans ses publications sur Facebook.
NOUVEAU SANCTUAIRE MARIAL DE POPONGUINE MACKY SALL ORDONNE LA FIN DES TRAVAUX AVANT MAI PROCHAIN
Samedi dernier, au dernier jour de sa tournée économique dans la région de Thiès, le président de la République s’est rendu à Popenguine pour visiter le chantier du sanctuaire Marial en cours de reconstruction. Accompagné du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur et du président du Conseil économique social et environnemental, le chef de l’État s’est rendu compte de visu de l’évolution des travaux sur le site qui abrite ce projet de plus de 2 milliards de francs CFA. Macky Sall a souligné l’importance de ce programme présidentiel de modernisation des sites religieux qui vient aussi en soutien aux sept diocèses du Sénégal. « Ma volonté a été de construire cette infrastructure pour accueillir les fidèles de Popenguine qui observent le pèlerinage depuis 1888. Ma conviction est que l’État, dans la laïcité, puisse aider la communauté religieuse car nous savons que les investissements sont lourds par rapport aux capacités des fidèles », a signalé le président en présence de l’archevêque de Dakar, monseigneur Benjamin Ndiaye. La visite de ce chantier a permis au président de la République de rappeler l’importance du contenu local dans la réalisation des projets de l’État. Macky Sall a rappelé l’impératif de livrer l’infrastructure avant le prochain pèlerinage au mois de mai. Notons que ce nouveau sanctuaire, d’une capacité de 17000 places, estsitué sur le site de l’ancien village des marcheurs du pèlerinage marial annuel de la Pentecôte. crispation dans L’espace pubLic
L’APPEL A LA PAIX DE MGR BENJAMIN NDIAYE AUX ACTEURS POLITIQUES
Venu accueillir à Popenguine le président Macky Sall, qui visitait le chantier du nouveau sanctuaire marial, l’Archevêque de Dakar a lancé un appel à la paix aux acteurs politiques. La crispation notée dansl’espace public depuis quelque temps a fait réagir Mgr Benjamin Ndiaye qui souhaite que l’on ait une démocratie apaisée dans notre pays. Le Sénégal est en train de vivre présentement des tensions politiques. Dernière preuve en date de cette crispation, les violentes manifestations des militants de Pastef vendredi dernier à Mbacké suite à l’interdiction par le préfet du meeting que projetait d’organiser le parti dirigé par Ousmane Sonko. Pour bon nombre d’observateurs de la scène politique, c’est en ce moment que les personnalités, notamment religieuses, doivent élever la voix pour lancer le message qu’il faut. En fait, il est temps de faire revenir à la raison les acteurs politiques. Face à cette situation qui ne présage rien de bon pour le Sénégal, l’Église catholique entend jouer son rôle de régulateur de la société et de stabilisateur. Dans cette perspective, l’Archevêque de Dakar, lors de la visite de chantier du président Macky Sall au sanctuaire Marial de Popenguine, a lancé un message de sensibilisation à l’endroit de toutes les couches de la société. « Nous prions pour que le pays demeure dans la paix, la concorde et dans le respect de la pluralité de nos options et de nos projets de société », a lancé Monseigneur Benjamin Ndiaye demandant d’avoir la grâce de la paix et de la civilité. Le guide religieux invite les Sénégalais à débattre de manière opposée et d’échanger sur les différents projets de société et que cela se fasse dans le respect, la civilité et la citoyenneté. Mgr Benjamin Ndiaye appelle à bâtir ensemble la Nation qui doit être, à son avis, l’objectif commun de tous les Sénégalais. Ces paroles ont été bien appréciées par le chef de l’État, qui en a remercié l’archevêque de Dakar au nom de toute la Nation sénégalaise.