L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN Gi - CANAILLES DANSES POLITIQUES
Pendant que de prétendus gardiens de nos mœurs si dissolues s’offusquent des savoureux « Henné Times » de nos très « Katiapan » demoiselles, sur la scène politique de Galsen, il se trouve pourtant des acteurs qui exécutent des chorégraphies plus canailles que celles de nos belles lianes. Depuis quelque temps, il est de bon ton d’organiser des meetings un peu partout à travers le pays pour faire pression sur le Chef afin qu’il présente une candidature anormale, immorale et illégale à un troisième mandat. Ce doux pays doit également être le seul au monde où des citoyens promus à des postes organisent des manifestations dites de « Sargal » à l’intention de leur bienfaiteur. Faisant ainsi de la gestion de nos sociétés ou de l’exercice de responsabilités ministérielles une affaire de « Teranga » c’est-à-dire de gâteau à se partager. Après leur nomination, tous remercient le Chef de les sortir certainement de leur condition de précarité. Quand des gens en arrivent à avoir une telle perception de leur présence dans le cercle du pouvoir, on peut faire notre deuil d’une hypothétique émergence et pleurer pour nos pauvres deniers publics. D’autres, sans fausse pudeur, interpellent le Chef par voie de presse afin qu’il les mette dans une situation de mieux servir leur terroir où leur « simple » fonction de maire ne leur permet de faire certaines libéralités. Ce qui signifie prosaïquement qu’il leur faut d’autres postes où ils pourront puiser l’argent du contribuable pour entretenir leur clientèle politique tout en gonflant leur compte bancaire au passage. En cas de malversations financières, si par malheur ils se font prendre, plutôt que d’être sanctionnés, nos responsables du Parti sont promus à d’autres stations où ils pourront poursuivre leurs rapines. C’est justement ces nominations politiques qui ont fini de faire des leaders de la coalition BBY de vrais mercenaires électoraux. Pas un seul weekend sans que l’un de ces promus ou aspirants à être servi n’organise un meeting pour montrer sa force de frappe. Ou attirer l’attention du Chef ! Des activités politiques durant lesquelles d’importantes sommes d’argent, qui auraient pu servir à des projets de développement, sont gaspillées pour se faire voir de celui qui nomme en s’offrant des directs à travers des chaines de télévision en plus de reportages payants dans les journaux. Bien entendu, ce sont les mêmes qui, entre quatre murs, loin des yeux et des oreilles, vous disent que le Chef n’a aucune chance de réussir son forcing pour un troisième mandat!
KACCOOR BI - LE TEMOIN
UNION AFRICAINE LIVRE D’OR DE MACKY SALL
Un livre d’or des grandes réalisations du président Macky Sall au cours de son mandat à la tête de l’Union Africaine (février 2021-Février 2023) a été remis aux chefs d’Etat et chefs de délégations lors de la cérémonie de clôture du sommet de l’Union africaine à Addis- Abéba ce dimanche. Le document préparé par le Bureau d’informations gouvernementales (BIG), dirigé par le journaliste Doudou Sarr Niang constitue un véritable bréviaire du bilan acclamé par tout un continent du mandat du président Macky Sall à la tête de l’Union. Un livre d’Or articulé autour de la matrice de la stabilité du continent, de la lutte contre le terrorisme et du financement d’un développement inclusif. Le Président Macky Sall a fait entendre la voix de l’Afrique sur toutes les tribunes internationales pour l’attribution des Droits de tirage spéciaux (DTS), l’accès aux vaccins et plusieurs autres thématiques de souveraineté. L’autre marqueur, c’est la position courageuse du Président en exercice de l’Union Africaine dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, le combat pour l’obtention d’un siège permanent pour l’Afrique au G20. « Autant de succès à l’actif de la présidence de Macky Sall qui, assurément, de Dakar à Addis Abeba, de la Présidence de la République du Sénégal à la Présidence en exercice de l’Union Africaine, fait rayonner le visage d’une Afrique décomplexée, résolument tournée vers de belles perspectives économiques et sociales » lit-on dans le document du BIG.
PRESIDENTIELLE 2024 BOK GUISS GUISS INVESTIT PAPE DIOP
Le député Pape Diop, leader de Bok Guiss Guiss, a été investi comme candidat de son parti à la présidentielle 2024, par ses militants venus de toutes les localités du pays pour se retrouver à Thiès, en assemblée générale, en vue de discuter de la « vie de notre formation politique » et apporter un certain nombre d’ « éclaircissements au niveau l’opinion ». Une rencontre nationale qui a réuni les responsables des 14 régions du Sénégal, qui se sont réjouis du « courage politique de notre leader qui, sous sa casquette de député, a pris récemment une position républicaine au sortir des élections législatives, consistant à rallier, au sein de l’hémicycle, le camp de la majorité présidentielle ». Un choix qu’ils expliquent par le fait que « c’est le Sénégal et l’intérêt national qui priment sur tout ». « Même si cette décision a été critiquée par certains il n’en demeure pas moins qu’elle a contribué à pacifier le climat social », soutiennent les responsables politiques du parti libéral de Pape Diop qui réaffirment leur « engagement derrière notre leader » et « au sein de Bok Guiss Guiss » en vue de « travailler ensemble pour un Sénégal meilleur ». Ils disent avoir, aujourd’hui, pris la ferme décision d’investir Pape Diop candidat du parti à l’élection présidentielle de 2024, pour la simple raison que « le président de Bok Guiss Guiss est un homme d’État capable de conduire le Sénégal à bon port ». Souhaitons à Pape Diop, leader d’un parti « cabine téléphonique », de pouvoir passer l’étape du parrainage !
MEDIAS LES TELES REJETTENT LE TARIF DE DIFFUSION DE 3 MILLIONS DE FRS PAR MOIS…
Les télévisions privées ne sont pas prêtes à payer la redevance de trois millions de frs par mois comme frais de diffusion sur le canal de la Télévision numérique terrestre (TNT). Mercredi 15 février 2023, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, de concert avec le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), avec la participation de Télédiffusion du Sénégal (TDS SA), a convié les éditeurs télévisuels privés pour la fixation du montant relatif à la diffusion des programmes sur la TNT. La position des autorités publiques est de fixer le montant du tarif de la diffusion sur la TNT à TROIS MILLIONS FRANCS (3.000.000 FCFA) par mois et par télévision. Ce tarif serait applicable dès ce 1er mars 2023. « Pour les éditeurs télévisuels privés sénégalais, l’application de ce tarif de TROIS MILLIONS FRANCS (3.000.000 FCFA) par mois et par télévision, n’est pas soutenable aujourd’hui. L’État doit aider les médias à remplir leur mission de service public » souligne le président du Cdeps Mamadou Ibra Kane dans une lettre ouverte adressée au président de la République. Le patron des quotidiens sportifs Stades et Lamb et de l’imprimerie Africom ajoute que « cette mesure immédiate va provoquer la fermeture d’entreprises de presse, ou tout au moins, engendrer des licenciements et dégrader la situation sociale ». Il rappelle que les effets de la crise du coronavirus sont toujours persistants aggravés par les conséquences de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, ka presse sénégalaise subit les contrecoups d’une crise profonde. « C’est pourquoi nous nous en référons encore à votre magnanimité, pour votre soutien à la presse sénégalaise » lit-on dans la lettre.
… ET SOUMETTENT DES PROPOSITIONS POUR LE PAIEMENT DE LA REDEVANCE
Restons toujours avec les télés privées nationales qui ne lâchent pas Macky Sall. « Excellence, monsieur le président de la République, pour permettre à notre presse nationale de jouer pleinement son rôle dans le développement économique et social du Sénégal, les opérateurs télévisuels privés sénégalais sollicitent votre soutien pour : - Les opérateurs télévisuels privés acceptent le montant fixé de TROIS MILLIONS FRANCS (3.000.000 FCFA). Mais, le paiement des frais de diffusion des télévisions privées nationales, devra se faire de manière progressive sur cinq (5) ans. UN MILLION FRANCS (1.000.000 FCFA) la 1ère année, une augmentation de CINQ CENT MILLE FRANCS (500.000 FCFA) chaque année suivante jusqu’à concurrence des TROIS MILLIONS FRANCS (3.000.000 FCFA). - L’entrée en vigueur de la nouvelle tarification des frais de diffusion des télévisions privées sur la TNT, après les élections présidentielles du 25 février 2024. Les années 2023 et 2024 verront les entreprises de presse consentir de gros investissements pour la couverture des élections présidentielles de 2024, afin d’assumer pleinement leur mission de service public » selon Mamadou Ibra Kane. Les opérateurs télévisuels privés sénégalais, conscients du rôle stratégique de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), sollicitent son financement intégral par l’État, sur une période de cinq (5) ans. Selon eux, cette subvention de l’État au profit de TDS-SA pourrait être financée par la compensation des dividendes numériques liés à la cession des fréquences analogiques par les télévisions privées. De même, la redevance du fioul, initialement attribuée à la RTS, pourrait être reversée à TDS-SA pour améliorer la totale couverture du territoire national avec des images de qualité en HD. Par ailleurs, les flux de télécommunication générés par l’utilisation des contenus audiovisuels pourraient valablement justifier d’une taxe à payer par les opérateurs de téléphonie. A l’endroit du président Macky Sall, le Cdeps note que « votre soutien à la presse s’est traduit par le vote du Code de la Presse en 2017. Ce soutien serait parachevé par l’adoption d’un Code de la Publicité au Sénégal et le renforcement du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), deux outils indispensables, sans lesquels il ne saurait y avoir des entreprises de presse économiquement viables ». Et ils n’ont même pas réclamé l’envoi de Babacar Diagne, le président du CNRA, au musée des vieux souvenirs ?
BANQUE AGRICOLE LE CONSEIL D’ADMINISTRATION VALIDE LE CHOIX DE CHEIKH BA
Le conseil d’administration de la Banque agricole a validé le choix de Cheikh Ahmed Tidiane Ba comme son nouveau Dg. Le Conseil d’administration se réunissait ce lundi. Il a décidé de copter l’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour gérer les destinés de cette banque à vocation agricole. Cependant Cheikh Ba ne devrait entrer en fonction que suite au feu vert de la Commission bancaire de l’Umoa. L’inspecteur des impôts et domaines remplace Malick Ndiaye qui a réussi à insuffler une réelle dynamique à la Banque agricole. Dotée du réseau bancaire le plus élaboré du pays, la Banque Agricole a clôturé l’exercice 2021 avec un total bilan de 352, 815 milliards de frs et un produit net bancaire de 19,785 milliards de frs. En première ligne pour relever le défi de la souveraineté alimentaire du pays, la Banque Agricole consacre 60 % de ses engagements au secteur agricole. Durant la saison 2021/2022, la banque a débloqué 21,418 milliards de francs au profit des agriculteurs en plus de concours à la commercialisation des produits agricoles qui ont atteint 11, 329 milliards de frs.