L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN Gi - ÇA CRAINT
Mais qu’est-ce qui explique donc cette subite générosité du Chef ? Lui si près de sa caisse noire le voilà subitement à l’ouvrir, faisant preuve d’une étonnante et surprenante prodigalité…à neuf mois de la présidentielle de 2024. Une élection à laquelle sa participation c’est toujours « ni oui, ni non » tout en étant plus que probable ! Il a d’abord annoncé une série de mesures en faveur de la lutte traditionnelle. Une enveloppe qui fait plus d’un demi-milliard, là où le fonds destiné à la presse se contente d’un milliard. Preuve de son dédain pour le secteur des medias qui emploie pourtant des centaines de personnes. Un geste qui, loin d’être mû par un sincère élan de générosité en direction du secteur de la lutte en difficulté, relève en réalité d’un calcul électoraliste. Un effet, les montagnes de muscles que sont les lutteurs sont connues pour drainer derrière elles énormément de monde qui constitue donc un électorat à courtiser. Hier, c’était au tour des Bajenu Gox de recevoir leur part de la générosité présidentielle, « engrossées » qu’elles sont d’un bonus mensuel supplémentaire de 25.000 francs venant s’ajouter au pécule de 25.000 francs qu’elles percevaient déjà. Y a d’autres bienheureux que le président de la République a faits ces temps ci alors pourtant qu’on est très loin de Noël ! Les heureux bénéficiaires des bourses de sécurité familiales verront leurs pécules passer de 25.000 à 35. 000 francs. Dans toute sa générosité, le Chef fait également un clin d’œil aux « Ndongo Daara » avec le recrutement de 500 Serigne Daara. Les caisses de l’Etat sont décidément pleines à ne pas pouvoir se refermer ! Certes, le Gouvernement vient encore de faire appel au marché financier régional pour emprunter 55 milliards de francs destinés à boucler ses fins du mois mais chût !, ne le dites à personne car, officiellement, l’Etat est sur liquide même si tout le monde sait qu’il est confronté à de très graves problèmes de trésorerie. Encore une fois, à neuf mois d’une présidentielle de tous les dangers, il est de bon ton d’ouvrir tout grand le robinet financier quitte à financer ces libéralités à crédit comme par exemple avec les trois milliards de dollars octroyés par le FMI. On verra toujours après la mère des échéances électorales surtout que, d’ici là ou juste après, les recettes tirées de l’exploitation de notre pétrole et de notre gaz vont enfin commencer à tomber dans les caisses du Trésor national. En tout cas, c’est au moment où notre bon Président se montre si charitable envers les catégories de la population susceptibles de lui valoir des milliers de voix en février prochain que la presse internationale, notamment française, dévoile quelques errements de son pouvoir, l’accusant de se servir de crapules pour mater son Opposition. En fait, nos confrères pointent du doigt la responsabilité de l’Etat dans les tueries des dernières manifestations. La dernière enquête des confrères français dans une vidéo devenue virale depuis hier ne fait pas dans la diplomatie pour désigner les nervis du pouvoir avec la confession à charge d’un de ces lascars qui avoue qu’ils sont payés 20. 000 francs la journée. Des individus formellement identifiés et à la solde du pouvoir. Une tache noire sur notre police nationale engluée dans de flagrantes contradictions qui la mettent au banc des accusés. Le prestigieux quotidien américain « The New York Times », l’un des journaux les plus influents du monde, est venu noircir le tableau en pointant du doigt, à travers un autre reportage très fouillé, la responsabilité de l’Etat dans les tueries de manifestants d’il y a deux semaines. Apparemment, le président chouchou de la communauté internationale il y a seulement quelques mois est en train d’être lâché par la même communauté internationale ! Et même Reed Broody, encensé par le pouvoir lorsqu’il traquait le président Hissène Habré, s’y met lui aussi. Mais puisque le Gouvernement vient de oublier un Livre blanc pour réfuter toutes ces vilaines calomnies orchestrées par des puissances jalouses de notre pétrole et de notre gaz…
KACCOOR BI - LE TEMOIN
CLASH DE FIN ALASSANE MBAYE CHANTE MME AIDA NDIONGUE
Il y a deux weekends, le « griot des Vip » Alassane Mbaye a fait exploser le Grand Théâtre à l’occasion de son anniversaire célébré avec faste. Une opportunité en or pour le chanteur Alassane Mbaye, ou l’ami de ces dames, de mettre fin au différend l’opposant à l’ex-sénatrice Mme Aida Ndiongue. Devant un public très nombreux, Alassane Mbaye a composé une chanson en l’honneur de Mme Aida Ndiongue ou la Lionne du Walo pour s’excuser et lui demander pardon en ces termes : « Aïda, Aïda, Aïda Ndiongue walo walo bi…dinala way ba deh (Aïda, la Reine du Walo, je vais te chanter jusqu’à ma mort) ». Ainsi chantait-il dans le morceau que « Le Témoin » quotidien a écouté et réécouté. Une belle et triste chanson qui a fait bouger le public et fait pleurer les cœurs voire les âmes sensibles du Grand Théâtre. A l’origine de cette brouille entre le chanteur Alassane Mbaye et sa « mère » Aïda Ndiongue, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Mais il n’est pas interdit de rappeler que Mme Aïda Ndiongue, connue pour sa générosité, a presque façonné le « griot des Vip » Alassane Mbaye pour lui avoir tout donné, tout offert à ses débuts dans le monde de la musique. Une relation exemplaire entre « mère » et « fils » jusqu’à ce jour où Mme Aïda Ndiongue a fait l’objet de commérages de la part d’Alassane Mbaye à travers un audio fuité d’un groupe whatsapp entre femmes (driankés). Ayant pris connaissance de l’audio, Aïda ou la Reine du Walo, atteinte au plus profond d’elle-même, s’est transformée en « Reine de fer » pour pouvoir « corriger » Alassane Mbaye. Car Aïda Ndiongue est une dame qui ne se laisse jamais faire ! C’était le début d’un déterrement de haches de guerre entre Alassane Mbaye et Aïda Ndiongue avant que les mêmes haches soient enterrées au Grand Théâtre à travers une chanson. La chanson de la demande de pardon. Tout est bien qui finit bien entre « mère » et « fils » !
ARMEE EN DEUIL LE CEMGA MBAYE CISSE A PERDU SON PERE
C’est avec une profonde tristesse que « Le Témoin » quotidien a appris de la Dirpa le décès d’El Hadj Moussa Cissé, père du Chef d’Etat-major général des Armées (Cemga), le général de corps d’armées Mbaye Cissé. Le décès est survenu ce dimanche 11 juin 2023 à Kaolack. Au-delà de l’Armée, la gendarmerie nationale a perdu l’un de ses plus distingués serviteurs puisque le défunt El Hadj Moussa Cissé a fait de bons et loyaux services dans la Maréchaussée avant d’aller à la retraite. La Presse également est endeuillée car l’illustre disparu est aussi le père de notre sympathique consœur et ancienne secrétaire générale du Synpics, Diatou Cissé. En cette douloureuse circonstance, « Le Témoin » présente ses sincères condoléances au général Mbaye Cissé, à sa sœur Diatou Cissé ainsi qu’à tous les membres de leur famille éplorée. Puisse Dieu accueillir le défunt dans Son Paradis de Firdawsi !
DIALOGUE NATIONAL YEWWI ASKAN WI MENACE KHALIFA SALL ET CIE
Les leaders de Yewwi Askan wi ne digèrent pas, mais alors pas du tout, la participation de Khalifa Sall et Cie au dialogue national de Macky Sall. L’acte posé par l’ancien maire de Dakar est resté à travers de la gorge des leaders de cette principale coalition de l’opposition. Dans un communiqué publié hier, Yewwi a réaffirmé ‘’son rejet catégorique de cette rencontre sans intérêt pour le Sénégal. Elle porte à la connaissance de l’opinion qu’elle n’est représentée par aucune organisation ou personne physique à cette « farce politique ». Ensuite, elle rappelle solennellement les dispositions pertinentes de sa charte fondamentale selon lesquelles tout membre doit « s’abstenir, individuellement, de tout compromis ou compromission politique avec le régime de Macky Sall ». En conséquence, elle se réserve le droit de tirer toutes les conséquences à l’encontre de tout transgresseur de celles-ci. Khalifa Sall et Cie sont avertis même s’il reste que le patron de Taxawu Sénégal n’est pas un novice en politique. Et que sa réponse ne devrait pas tarder. Surtout que cette mise en garde de Yaw s’adresse aussi à Barthélémy Dias, le maire de Dakar, connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche ! Tout cela pour dire que Macky Sall est en train de réussir à diviser l’opposition.
ME AÏSSATA TALL SALL A PROPOS DES 79 GUINEES EXPULSES
Hier, à l’Assemblée nationale, la ministre des Affaires étrangères Me Aissata Tall Sall, défendant des projets de loi de ratification de conventions entre le Sénégal et les Emirats Arabes Unis et aussi avec d’autres pays de l’Union Africaine n’a pas manqué d’évoquer l’affaire de l’expulsion de 79 Guinéens de notre pays. Ces derniers ont été expulsés vers leur pays d’origine pour avoir participé aux manifestations violentes de début juin suite au verdict de l’affaire Adji Sarr/Sonko. « Le Sénégal et la Guinée entretiennent d’excellentes relations. Mon homologue de Guinée, le Dr Morissanda, discute avec moi quasiment tous les jours. D’ailleurs, s’il y a un incident entre les deux pays, soit je l’appelle ou lui, il m’appelle et nous le réglons d’homme à homme », dira le ministre. D’homme à homme ? Humm… Me Aïssata Tall Sall a tenu à rappeler que quiconque sur le territoire national commet des actes délictuels, qu’ilsoitsénégalais ou étranger, est puni ou réprimé pour ses actes. « C’est une question d’individu et de responsabilité pénale individuelle » a-t-elle souligné. Sauf que l’ »’expulsion est vraiment une mesure extrême surtout à l’encontre de ressortissants d’un pays voisin et frère !
BON DEROULEMENT DU BAC TECHNIQUE
Les épreuves de l’examen du baccalauréat technique se déroulent sans difficulté majeure depuis hier sur l’ensemble du territoire national, a assuré la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mme Mariama Sarr. ‘’Ce qu’on a constaté, c’est que tout se passe bien. Les examens sont en train de se dérouler normalement. Nous avons rencontré des présidents de jury enthousiastes, avec des équipes dynamiques et nous avons bon espoir que le baccalauréat va se dérouler comme nous le souhaitons’’, a-t-elle indiqué lors d’une visite à Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise selon l’APS. Mariama Sarr faisait le point, au Lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye, sur le déroulement du baccalauréat technique. Elle avait fini de visiter trois centres d’examen des départements de Dakar et Guédiawaye. Elle a effectué sa visite en compagnie de plusieurs autorités administratives, territoriales et académiques. La ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion précise que cette année le Sénégal compte 3 389 candidats inscrits au baccalauréat technique, avec une forte présence des filles. ‘’Nous avons vu que les filles sont en train de prendre leur place dans les séries scientifiques et techniques’’, a-telle relevé. ‘’Notre objectif est d’orienter 30 % du cycle fondamental vers le cycle formation professionnelle’’, a ajouté Mariama Sarr avant de saluer les efforts des acteurs qui travaillent pour l’orientation des apprenants versla formation professionnelle.
VERS L’INTERDICTION DE LA FREQUENTATION DES PLAGES ?
Si les autorités ont interdit presque toutes les manifestations de l’Opposition, des jeunes ont réussi à contourner cette proscription. Depuis hier, une vidéo montrant de jeunes gens dans une plage dakaroise et scandant des slogans hostiles au pouvoir est devenue virale sur les réseaux sociaux. C’est une grappe humaine, sortie de l’eau, qui court dans une procession, scandant joyeusement « Macky bayil Sonko ». Ce qui est devenu un jeu pour les jeunes en cette période estivale surtout avec la fermeture des classes. Ne soyez donc pas surpris de voir les forces de l’ordre envahir les lieux de baignade ou interdire formellement des plages où les jeunes commencent à montrer leur attachement au leader du Pastef. C’est Macky qui va apprécier après la bronca de la presse internationale qui semble l’avoir lâché à travers des enquêtes qui mettent en cause l’implication de nervis à la solde du pouvoir dans la répression des manifestations du 1er et du 2 juin derniers. A n’en pas douter, y en a qui limiteront leurs déplacements dans quelques coins de l’Europe et des Usa. En attendant, l’Opposition peut s’inspirer des jeunes en initiant un rassemblement sur les plages. Mais attention aux fliquettes et aux gendarmettes en bikinis !