L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI 3 DECEMBRE 2024

KEEMTAAN Gi – RUPTURE
Tiens, tiens !!! Comme on se retrouve. Elle est belle la République. Dites-nous, qu’est le point commun des trois premières personnalités de ce charmant pays ? Deux anciens bagnards sortis tout droit de Rebeuss pour prendre leurs quartiers au Palais de la République et au sanctuaire du Petit Palais. L’un est devenu Président de tous les Sénégalais et l’autre son Premier ministre. Il ne manquait pour compléter le tableau que celui qui est devenu depuis hier le Président de notre auguste Assemblée nationale et à qui le juge dans un instant de divagation avait accroché à la cheville un bracelet électronique avec lequel il devait, comme une bête de somme, se promener dans la capitale. Des « joyaux » acquis au prix fort et qui ont enrichi quelques messieurs et dames qui ont quitté la scène pour bouffer ailleurs leur pognon. Suprême humiliation faite à un opposant qui dérangeait. C’était à une époque, toute récente, où toute personne en quête de buzz ou qui rêvait de quitter le noir pour la lumière, et accessoirement plaire au Prince, devait titiller l’alors vilain Ousmane Sonko, devenu le charmant gosse de la République. A tous les coups, on était sûr d’avoir sa part de gloriole, même éphémère. C’est à ce jeu de ping-pong que s’exerçaient de grotesques messieurs et dames de l’ancienne mouvance présidentielle, et en particulier des ministres dont l’activité principale était de faire du Sonko bashing, plutôt que de s’occuper des questions sérieuses. Avec à la tête du pays trois quadra, il nous faudra sonner la vraie rupture. En finir avec les larbins, saltimbanques, cire-pompes, bonimenteurs, flagorneurs, affairistes, trafiquants d’influences, roublards, corrompus, spécialistes de la danse du ventre et du retournement spectaculaire de veste ou de camisole, de ces girouettes. Bref de toute cette racaille qui, depuis nos glorieuses indépendances, s’engraisse impunément sur le dos du peuple et par leur proximité du pouvoir. Eloigner toute cette racaille pour la vraie rupture. Celle- ci, à nos yeux, a véritablement commencé, ce 1er décembre à Thiaroye, terre rouge de sang d’Africains tués par la France.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
REAMENAGEMENT LEGER DU GOUVERNEMENT YANKHOBA DIEME REMPLACE EL MALICK NDIAYE, ABASS FALL DEVIENT MINISTRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Gouvernement du Sénégal a connu hier un léger réaménagement. Suite à l’élection d’El Malick Ndiaye comme président de l’Assemblée nationale, le président Bassirou Diomaye Faye a maintenu les 30 membres de son attelage de ministres et secrétaires d’Etat. Mais les deux changements opérés restent la nomination de Yankhoba Dième comme ministre des Infrastructures, du Transport aérien et terrestre qui demeurait jusque-là ministre du Travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions. Tandis qu’Abass Fall quitte l’Assemblée nationale où il a été élu comme tête de liste de Dakar pour Pastef pour intégrer le Gouvernement. Désormais Abass Fall va diriger le département ministériel du Travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions.
LE BUREAU DE LA 15EME LEGISLATURE
Président El Hadji Malick Ndiaye
Vice-Présidents
1er vice-président: Ismaela Diallo
2ème vice-président : Roky Ndiaye
3ème vice-président:.Cheikh Thioro Mbacké
4ème vice-président : Mbéne Faye
5ème vice-président : Amadou Ba 2
6ème vice-président : Oulimata Sidibé
7ème vice-président : Samba Dang
8ème vice-président : Ramatoulaye Bodian
SECRETAIRE ELUS
Maimouna Bousso Mouhamed Sall Daba Wagnane Bakary Diedhiou Béatrice Germaine Faye Assane Diop
QUESTEURS
1er Questeur Aicha Toure
2ème Questeur Alfonse Mane Sambou
GROUPE PARLEMENTAIRE TAKKU WALLU
Mme Aissatou Tall Sall Présidente
Djimo Souaré Vice-Président
GROUPE PARLEMENTAIRE PASTEF
M. Ayib Daffé Président
BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE TAKKU WALLU REFUSANT D’APPLIQUER LA PARITE, PASTEF RECUPERE LE POSTE DE 8E VICE-PRESIDENT!
Après son installation, le nouveau Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a poursuivi les travaux. Après plus d’une heure de suspension, il a été procédé à l’élection du bureau. Les 7 postes de viceprésidents sont revenus au Pastef, et le huitième viceprésident devant revenir à Takku Wallu qui devrait proposer une femme pour respecter la parité, mais qui a fait le choix de proposer un homme. Une proposition que le président du groupe parlementaire de Pastef, Ayib Daffé, n’a pas acceptée, poussant le président de l’Assemblée nationale à suspendre la séance. El Malick Ndiaye a encore rappelé l’article 14, avant de procéder à la pause pour permettre au groupe parlementaire Takku Wallu de choisir une femme. Hélas, le groupe parlementaire de Takku Wallu Sénégal a insisté et déclarant qu’il ne changera pas sa proposition faite sur la personne de Farba Ngom. Finalement, la majorité a pris le poste de 8e vice-président de l’Assemblée nationale avec la députée Ramatoulaye Bodian.
OUSMANE SONKO DEMISSIONNE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a dirigé la liste nationale de la coalition Pastef aux législatives anticipées du 17 novembre dernier, a finalement renoncé à son siège de député. Cette quinzième législature se fera également sans le secrétaire d’État à l’Urbanisme Momath Talla Ndao. La tête de liste départementale de Kaffrine a suivi le pas de son Pm Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef en démissionnant de son mandat conformément à l’article109 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui stipule que le mandat de député est incompatible avec la fonction de membre du Gouvernement ». « J’ai renoncé à mon mandat de député au profit de mon suppléant, Abdoulaye Thomas Faye », dit-il avant de souhaiter pleine réussite aux nouveaux parlementaires tout en réaffirmant son attachement au projet Pastef.
GUY MARIE SAGNA AMORCE LA RUPTURE...
Au cours de la première session ordinaire de la quinzième législature, le député élu sur la liste du «Pastef» Guy Marie Sagna s’est encore illustré par ses positions dignes d’un parlementaire au service de l’intérêt général. En effet, dès l’annonce de la candidature de El Malick Ndiaye au poste de Président de l’Assemblée nationale, il a demandé la parole interpellant le président de séance pour réclamer la démission du gouvernement de son camarade de parti en vertu de l’article 109 du règlement de l’Assemblée nationale. Lequel d’après lui stipule que tout membre du gouvernement élu député doit d’abord démissionner de son poste pour pouvoir siéger dans l’hémicycle. Le parlementaire d’ajouter qu’il ne peut pas accepter aujourd’hui ce qu’il a refusé hier notamment lors de l’installation de la quatorzième législature au cours de laquelle, il s’est opposé sur la présence dans la salle des membres du gouvernement de l’ancien régime élus députés sans la présentation de leurs lettres de démission. Il a fallu l’intervention de Ayib Daffé exhibant celle de El Malick Ndiaye pour le rassurer. Cette position de Guy Marie Sagna pourtant membre de la mouvance présidentielle sonne comme une rupture. Il a démontré par cet acte courageux qu’il ne compte pas travailler au service d’un parti ou d’une quelconque personne. Au contraire, il va continuer à être au service du peuple et défendre ses intérêts. En tout cas, c’est la même promesse que les nouvelles autorités ont faite par la voie de leur tête de liste Ousmane Sonko aussi bien lors de la campagne électorale pour les législatives qu’au cours de sa rencontre avec les députés de son parti. Espérons que les 129 autres parlementaires du Pastef vont s’inscrire sur la voie tracée par Guy Marie Sagna pour nous permettre enfin d’avoir une Assemblée nationale de qualité où les débats d’idées et les positions objectives vont triompher sur les querelles de bas étage.
MBOUR UN MAITRE CORANIQUE SE SUICIDE
Un cas de suicide s’est produit ce lundi au quartier Mor Lam de Mbour. En effet, un maître coranique s’est donné la mort par pendaison dans un bâtiment en construction. O. MBAYE était âgé d’à peine 38 ans. Il demeurait à Mbour, quartier Mor LAM, où il a récemment baptisé son fils. Présentement, c’est l’émoi et la consternation dans ce quartier où l’on ignore pour l’instant la cause de ce drame…