L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - AH, CES ELUS LOCAUX !
Quelle marque d’inélégance ! Bizarre que 48 heures après cet esclandre, il ne se soit trouvé personne pour remonter les bretelles à ces messieurs et dames infatués. Ces élus locaux dont l’improductivité au service de leurs administrés est flagrante comme le nez de Cléopâtre, auraient humilié et hué le Délégué général de la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des femmes et des jeunes (DER). Comme s’ils étaient plus utiles ou patriotes que celui à qui ils reprochent de les snober. De grands messieurs et dames qui se comportent comme des gamins et qui auraient requis les services de nervis s’ils étaient à la place du pauvre qui a subi, stoïque, leurs puérilités. De quoi douter de la bonne éducation et de la culture républicaine de ces élus dont les mandats sont finis depuis deux ans et qui continuent d’administrer nos collectivités territoriales en toute illégalité depuis deux ans ! Ils reprochent au Monsieur de les ignorer dans les financements que sa structure octroie à des Sénégalais sans tenir compte de leur appartenance politique, religieuse ou culturelle. A moins que ces élus — qui ne sont d’ailleurs plus légitimes ! —, veuillent que l’argent passe entre leurs mains pour atteindre leurs administrés. Ce qui leur aurait permis de se servir au passage ! Et de quel droit ? En fait, ils voudraient certainement perpétuer certaines de nos « Sénégalaiseries » qui consistent à ne financer que ceux qui ont la carte du parti au pouvoir ou qui leur cirent les bottes. Surtout si l’on sait que, dans les mairies que ces improductifs dirigent, on ne retrouve que leurs copains et des coquins. Des coquines aussi mais chût ! Bref, ces « élus », sont des messieurs et dames qui se foutent royalement du cadre de vie et de la santé de leurs administrés et dont l’unique activité consiste à brader les terres de leurs communes et autres, s’ils ne transforment ces dernières en gigantesques « Loumas » — à défaut de se lancer dans une cantinisation à outrance — , avec tout ce que cela comporte comme nuisances. Traînant toutes ces tares, dont la moindre n’est pas leur illégitimité depuis deux ans, ces prétendus élus locaux, plutôt que de la boucler, se permettent de huer le patron de la Der qui, lui au moins, essaie de faire du bon travail !
KACCOOR BI
MIRACLE !
La communauté musulmane nationale — du moins, l’écrasante majorité de celle-ci — observe le jeûne du mois de Ramadan à partir d’aujourd’hui. La lune n’ayant pas été vue lundi soir, la commission nationale d’observation du croissant lunaire, de même d’ailleurs que l’Association pour la promotion de l’astronomie au Sénégal, avaient fait savoir que le carême musulman commencerait ce mercredi. Touba en avait fait de même. Seulement voilà, la Coordination des musulmans du Sénégal avait annoncé, elle, qu’elle commencerait le jeûne hier mardi la lune ayant été vue, selon elle, à Vélingara et dans des pays voisins comme la Gambie, le Mali, le Burkina Faso etc. Dans tout le Sénégal, donc, le croissant n’aurait été aperçu que dans un quartier de Vélingara. Comme par hasard, on apprend que la grande mosquée de cette ville, fermée depuis 2018 pour cause de querelles autour de l’imamat, va rouvrir ses portes. Pour cause, un imam a été élu « à l’unanimité » pour succéder au défunt titulaire du « minbar ». Dieu a-t-il voulu, à travers cette apparition du croissant lunaire à Vélingara, et à Vélingara seulement, saluer cette réconciliation des musulmans de cette ville qui s’est manifestée par le choix consensuel d’un imam ? Nous posons la question à la Coordination des musulmans du Sénégal ! En tout cas, il s’agit d’un véritable miracle…
AFFAIRE BOFA-BAYOTTE LES 25 DETENUS VONT ALLER EN GREVE DE LA FAIM LE 19 AVRIL
Les 25 détenus dans l’affaire Bofa-Bayotte vont entamer, lundi prochain 19 avril 2020, une grève de la faim. L’objectif est d’exiger pour eux l’ouverture d’un procès. Le journaliste et présumé planificateur de ce carnage, René Capain Bassène, et ses camarades, inculpés dans la tuerie de Bofa-Bayotte qui avait fait 14 morts, protestent contre les mauvaises conditions de détention à la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. En effet, au mois de février dernier, la Cour suprême, statuant publiquement, avait rejeté le pourvoi formé par le journaliste René Capin Bassène et Cie contre l’arrêt de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Ziguinchor. Pour rappel, des exploitants forestiers, essentiellement des jeunes, avaient été pris à partie, le 6 janvier 2018, par un groupe d’hommes fortement armés dans la forêt de Bofa-Bayotte, non loin de la frontière sénégalo-bissau-guinéenne, située dans la commune de Niassya. Le bilan était lourd : 13 exploitants forestiers assassinés, 7 autres blessés dont 3 évacués à Dakar. Ainsi, au moins, 16 présumés auteurs de cette tuerie ont été arrêtés. Après un séjour carcéral de deux ans au Camp Pénal et à la maison d’arrêt de Rebeus, ils ont été transférés à Ziguinchor pour nécessité d’enquête.
COVID-19 CARITAS APPUIE LES MALADES ET LES MENAGES VULNERABLES
La Caritas déroule un projet d’urgence Covid-19 dans les trois régions que sont Thiès, Diourbel et Fatick. C’est dans ce cadre qu’elle vient de mettre à la disposition des hôpitaux de Thiès du matériel composé de gants, masques, thermo-flash, gels, poches de sang, etc. Il s’y ajoute que 2.520 ménages vulnérables dans les trois régions ont bénéficié d’un appui en riz, huile, farine amélioré, lait. La cérémonie de remise du don s’est déroulée à l’hôpital Saint-Jean de Dieu de Thiès.
PROTECTION SOCIALE ET SOLIDARITE LE PROJET «YOKK KOOM KOOM» ETENDU A 30.000 BENEFICIAIRES
« Interrompre la transmission intergénérationnelle de la pauvreté ». C’est le pari que s’est fixé la Déléguée à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, Madame Aminata Sow, qui, au cours d’une tournée de supervision du projet «Yokk koom koom» (YKK) dans les villages de Keur Salla et Ndiagame, dans le département de Tivaouane, a annoncé que « le nombre de bénéficiaires passera de 12.000 attributaires de Bourses de sécurité dans les régions de Dakar, Thiès et Kaolack à 30.000 en 2021, du fait des réussites notées dans la phase pilote. Ainsi ce projet dont la phase pilote a été lancée en 2018 connaitra une extension dans les autres régions du pays. Mme Sow rappelle que ce projet dont l’objectif vise à accompagner les bénéficiaires pour leur autonomie économique, est inclus dans le Programme national de Bourses de sécurité familiale initié par le chef de l’Etat pour lutter contre la pauvreté et renforcer la résilience des couches vulnérables et des ménages pauvres. Et de souligner : « dans ce programme, nous avons la Bourse de sécurité familiale, le cash transfert qui est de 25.000 FCFA par trimestre, mais également les séances de sensibilisation, de suivi pour les consultations prénatales des mamans et la déclaration à la naissance, l’inscription des enfants à l’école, ce, pour interrompre la transmission intergénérationnelle de la pauvreté ». Aminata Sow s’est réjouie de la « pertinence » du Programme national des Bourses de sécurité familiale qui a permis aux bénéficiaires d’être « organisés et formés dans le coaching individuel et de groupe ».
CAMPAGNE ARACHIDIERE 2020-2021 UNE PLAINTE ANNONCEE CONTRE LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE POUR DIFFUSION DE FAUSSES INFORMATIONS
Les informations sur la production arachidière de 2020- 2021 continuent de susciter la polémique. Des menaces de plaintes étaient brandies par des producteurs contre le ministre de l’Agriculture Dr Moussa Baldé. Eh bien, un producteur du nom de Mamadou Alpha Diallo, président directeur général de NAHJU Agro-industrie et membre du Regroupement des Acteurs du Secteur industriel et agroalimentaire (RASIAAT), a sauté le pas et déposé une plainte ce 12 avril sous le numéro 6005 contre le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Moussa Baldé, pour diffusion de fausses nouvelles. Le document de dénonciation adressé au procureur, et obtenu en primeur par le site Sunugox, vise des faits de violation de la constitution, d’un décret de loi et des intérêts du Sénégal. Revenant sur les faits, la plainte renseigne que depuis deux (2) ans qu’il est à la tête du ministère de l’Agriculture, le ministre Moussa Baldé porte atteinte à l’industrie du pays en privant cette dernière de ressources nationales au profit d’étrangers, entraînant des pertes d’investissements et d’emplois à de braves citoyens sénégalais alors que le décret de la loi 2010/15 du 13 janvier 2010 régulant les exportations dit clairement qu’avant d’exporter l’arachide, il faut s’assurer du bon approvisionnement du pays. Le document indexe un protocole d’accord avec la Chine comme étant à la base des problèmes que rencontre le secteur agricole depuis 2019 et qui impacte négativement la chaine de valeur pour absence de graines. Dans ce protocole, relève la plainte, le ministre s’engage à exporter sans valeur ajoutée l’arachide du pays et sans se soucier du secteur agricole dont dépendent 9 millions de personnes selon ANSD en violant complètement l’article 25-1 de la constitution.
CAMPAGNE ARACHIDIERE 2020-2021 UNE PLAINTE CONTRE LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE POUR DIFFUSION DE FAUSSES INFORMATIONS (BIS)
Annonçant l’existence d’un protocole avec l’Etat en faveur des huiliers depuis mars 2018 pour la transformation de l’arachide, aux fins de se conformer au même décret, le plaignant, Mamadou Alpha Diallo, a assuré que rien n’a été respecté dans cet engagement entre les huiliers et l’Etat. Pis, les exportations vont jusqu’à 400.000 tonnes contrairement aux tonnages limités à 150.000 conformément aux programmes de l’Etat comme le PRACAS a dénoncé le membre du RASIAAT dans sa plainte. Il rappelle, à cet effet, que la démarche du ministre est en porte à faux avec le PSE qui s’assure que 30 % d’huile d’arachide doit être présente sur le marché sénégalais. Le plaignant soutient, par ailleurs, que le ministre Moussa Baldé apparaît dans plusieurs communiqués en « montrant son souhait manifeste de favoriser les exportations vers la Chine, en diffusant de fausses informations en vue de tromper les autorités du pays, en empêchant l’entreprenariat qui est une liberté constitutionnelle, le droit au travail, un droit constitutionnel et enfin en facilitant une ingérence étrangère ». Mamadou Alpha Diallo joint à sa plainte le rapport de USDA ainsi que d’autres documents qu’il estime nécessaires à l’enquête publiée officiellement, le 9 février, sur le site de USDA donne une prévision de 1.400.000 tonnes différente des 4 chiffres annoncés par le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural. Un constat qui a amené le plaignant Mamadou Alpha Diallo à s’interroger. « Comment le gouvernement du Sénégal, à travers son ministre de l’Agriculture, peut-il donner des bases de calcul à USDA pour trouver un chiffre inférieur à celui donné par M. Baldé ? », se demande le plaignant qui accuse donc le ministre Moussa Baldé de « diffusion de fausses nouvelles ». On verra bien la suite réservée à cette plainte !
ARMEE VISITE DE PRISE DE CONTACT DU CEMGA A PARTIR DE MERCREDI
Le tout-nouveau chef d’état-major général des forces armées (CEMGA), le général corps d’armée Cheikh Wade, va effectuer à partir de ce mercredi une visite de prise de contact dans les grands commandements et services, annonce un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA). Lors de cette visite qui va s’étaler de mercredi à vendredi, le général Wade se rendra respectivement dans les états-majors des armées de terre, de l’air et de la Marine nationale, souligne la DIRPA. Elle indique également qu’il visitera les directions de différents services de l’armée (Santé, Génie et Infrastructures, Matériel, Transmissions et informatique). De même, il se rendra à l’état-major de l’armée de l’Air mardi, puis à l’Agence pour le logement des forces armées. Sur place, il rencontrera les structures du pôle social (Alfa, Agence pour la réinsertion sociale des militaires, Direction de l’action sociale, Coopérative militaire de construction et mutuelle des armées). Le CEMGA visitera la DIRPA, mercredi 21 février, puis la Direction du service de l’intendance des armées, vendredi 23 avril, ajoute la même source.
NAFILA 2EME NUIT
10 «rakà» avec pour chacun, - fatiha (1 fois) - ina anzalnahou (2 fois) - al kafirouna (2 fois) - ikhlass (2 fois) 6 «rakà» avec pour chacun : - fatiha (1 fois) - ina ahtaïnakal (10 fois).