L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - DESEQUILIBRE SCHIZOPHRENIQUE
Ce pays est doux ! Personne n’en doute. En tout cas, Kaccoor Bi ne l’échangera contre aucun autre. Fut-il le plus puissant au monde et même si on lui y offrait une fortune et un harem avec les plus belles naïades. Le Sénégal, un coin de la terre avec ses paradoxes et ses accès de folie. On l’aime et l’exècre en même temps pour ça. Et depuis que les réseaux sociaux constituent un pouvoir, tous les idiots ont droit à la parole. Des idiots plus et mieux écoutés que nos esprits éclairés. Ces derniers, d’ailleurs, en sont tellement conscients qu’ils préfèrent raser les murs, cédant la place aux guignols et autres prétendus influenceurs. L’une de ces abrutis s’est même offert une gloriole pour avoir soutenu que la maison des esclaves de Gorée est une légende. Bien entendu, c’est après avoir lu dans quelques revues, des inepties de rejetons d’anciens esclavagistes. Et elle s’est fait sa religion pour débiter ses âneries. Parait que c’est une des célébrités des réseaux sociaux. M’enfin ! Et quoi encore ? Kàccoor Bi s’était interdit d’en parler. Mais il sera forcé de se hasarder à l’exercice. Un de ces demeurés fait depuis quelque temps le Buzz. Etonné de voir des gens aussi sérieux porter du crédit à ses divagations. L’aliéné a promis de commettre l’exploit de fendre la mer en deux. Ce haut fait mondial est programmé pour ce mercredi à la plage de Soumbédioune. Et pour dissuader l’ingénu de provoquer cette catastrophe naturelle mondiale qui pensez-vous a joué les missi dominici ? Mame Mactar Guèye, pardi ! L’homme abonné aux trous de serrures et gardien de nos mœurs farouches. Dernier exploit en date : il vient d’ailleurs de faire mettre au gnouf de jeunes gens qui s’amusaient dans un cirque pornographique. Ah, le gros mot ! Disons, scène de simulation sexuelle. Quel pays ! Pour en revenir à celui qui promet de fendre la mer en deux, c’est une preuve de l’état de démence de la société sénégalaise. Si on en est arrivé à prendre au sérieux de tels délires schizophréniques, c’est parce que ce pays secrète en lui-même un grand déséquilibre. Et à tous les niveaux…Vous voulez encore des preuves ?
KACCOOR BI
MARIAMA BA ÉRIGÉE LYCÉE D’EXCELLENCE EN OCTOBRE
S’exprimant lors de la cérémonie traditionnelle de remise des prix du Concours général, le président de la République a indiqué que les classes préparatoires aux grandes écoles offriraient deux années de formation soutenue aux bacheliers remplissant les critères requis. Cette mesure serait effective à compter du mois d’octobre 2022 et commencerait par le lycée d’excellence de Diourbel pour accueillir tous les élèves avec, dans un premier temps, les prépas scientifiques. Le président a dans le même sillage annoncé que la Maison d’éducation Mariama Bâ, compte tenu de ses résultats satisfaisants depuis sa création, allait être érigée en lycée d’excellence à partir de septembre.
PR SOULEYMANE NIANG, PARRAIN DE L’UNIVERSITÉ DE MATAM
Restons toujours avec le concours général 2021 pour dire que l’université de Matam portera officiellement le nom de Souleymane Niang, ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a annoncé, mardi, le chef de l’État, Macky Sall. ’’Pour honorer la mémoire du parrain de cette présente édition, je vous annonce ici que la future université de Matam portera le nom de Souleymane Niang’’, a-t-il déclaré à l’occasion de la cérémonie de remise des prix du concours général, édition 2021. ’’Auteur de plusieurs ouvrages en mécanique, géométrie et algèbre, la vie et l’oeuvre de Souleymane Niang qui a éclairé plusieurs générations, méritent d’être données exemple à la jeunesse’’, a dit le président de la République. A l’en croire, le recteur honoraire de l’Ucad était ’’un grand défenseur des valeurs pédagogiques qui devaient être celles de l’autorité.’’ ’’Je l’ai personnellement connu quand j’étais étudiant, engagé à l’IST et lui doyen de la faculté des sciences et techniques. Il était très rigoureux, ouvert et inflexible sur le respect du quantum horaire’’. Selon Macky Sall, le professeur Souleymane Niang résumait en lui ’’des qualités humaines et intellectuelles exceptionnelles, rares de nos jours’’. L’ancien Recteur de l’UCAD, le professeur Souleymane Niang, parrain de l’édition 2021 du Concours général, est un ‘’monument de la science qui fait la fierté du Sénégal dans le monde’’, souligne le Pr Kalidou Diallo non sans relever qu’il ‘’s’était aussi toujours préoccupé de la question du développement’’.
LES DEUX BACHELIÈRES DE 13 ANS RÉCOMPENSÉES
Les deux bachelières de 13 ans, Aminata et Ramtoulaye Diaw, de la série S2 au lycée public El Hadj Ibrahima Diop de Yeumbeul, en banlieue dakaroise, ont été les vedettes de la cérémonie du Concours général 2021. Lors de son discours, le président de la République a demandé à la salle de faire une standing ovation aux jumelles qui étaient accompagnées de leurs parents. Les deux filles étaient les invitées spéciales du chef de l’Etat. Macky Sall a d’ailleurs décidé de leur attribuer des bourses d’excellence pour la suite de leurs études.
MACKY SALL ET ABOUBACAR SÉDIKH BÈYE COMME «MBOUROU AK SOW»
Terminons avec le concours général pour signaler un aparté entre Macky Sall et le Directeur général du Port autonome de Dakar. Les deux hommes se sont mis à l’écart pendant de longues minutes pour discuter et prendre des photos. Bien évidemment, Le Témoin ignore ce que Macky Sall et Aboubacar Sédikh Bèye se sont dits. Mais les deux hommes renvoyaient l’image d’une grande complicité du genre « mbourou ak sow ». Sauf que Aboubacar Sedikh Bèye n’est pas le « Gloria » annoncé ! Il faut dire que le Port de Dakar était, à travers sa Fondation, l’un des sponsors du Concours général. Sur son compte twitter, le Dg du Port a écrit ce qui suit : « J’ai eu l’honneur de participer avec le président de la République à la remise des prix du prestigieux Concours général en ma qualité de Président de la Fondation Port de Dakar. Je félicite chaleureusement les lauréats pour ces prix, fruits de leur dur labeur. La Fondation du Port de Dakar, qui a orienté ses programmes entre autres sur l’éducation de qualité pour tous, salue le thème de cette édition « pédagogies innovantes à l’école dans le contexte de covid-19 : l’apport du numérique pour des enseignements apprentissages de qualité ». Ce n’est pas fini puisque la Fondation a décidé de récompenser encore ce mercredi matin les élèves de Terminale, lauréats du Concours général.
EMPRUNT OBLIGATAIRE DU NIGER LES DÉTENTEURS DE CAPITAUX D’AFRIQUE PULVÉRISENT LA BARRE DES 370 MILLIARDS CFA
A peine émis ce 16 août 2021 à 08 heures, l’emprunt obligataire du Niger a été clôturé… le même jour à 15 heures. Car, en quelques heures d’horloge seulement, les détenteurs et autres « fuiteurs » de capitaux se sont arrachés les titres de cette gigantesque opération financière jusqu’à atteindre la somme de 370 milliards cfa alors que le pauvre Trésor nigérien ne cherchait que 150 milliards cfa. Pour « Le Témoin » quotidien, cette clôture anticipée de l’emprunt obligataire de l’Etat du Niger montre à quel point les millionnaires et milliardaires africains sont à l’affût de bonnes planques financières pour faire fructifier leurs magots. Bien évidemment, nous n’ignorons pas que ce sont surtout les investisseurs institutionnels, notamment les banques et les compagnies d’assurances, qui se bousculent pour placer leur argent. Cela dit, alors que la crise pandémique n’a pas encore fini de plonger l’économie mondiale dans une récession historique et d’aggraver les inégalités sociales, certains Sénégalais, Maliens, Burkinabés, Ivoiriens et autres se sont vite débarrassés de leurs milliards encombrants pour les prêter à un Etat en détresse budgétaire. Face à cette pluie financière diluvienne, la rédaction du « Témoin » s’est réunie, hier, en catastrophe pour émettre un emprunt obligataire sur le marché de l’Uemoa pour un montant de 5.000 milliards cfa. Ce, en attendant désespérément les fonds destinés à la presse du « Fonds Force Covid19 » pour rembourser ! Si Abdoulaye Diop « Bastos » ne nous zappe pas, bien sûr…
LOUGA DÉCÈS DE SERIGNE MANSOUR SALL, KHALIFE DE LA FAMILLE DE SERIGNE ABASS SALL
Serigne Mouhamadou Mansour Sall, khalife général de la famille de Serigne Abass Sall de Louga, est décédé, dans la nuit de lundi à mardi, à Dakar, à l’âge de 81 ans selon des sources familiales d’après l’APS. Fils de Serigne Abass Sall, Serigne Mouhamadou Mansour Sall, né en 1940, avait succédé son père à la tête du Khalifat, le 2 juillet 1990. Le guide religieux a fasciné durant tout son magistère en montrant l’exemple, à travers ses enseignements, un modèle d’éducation qu’il a imprimé dans le comportement de ses fidèles. Après avoir reçu, très tôt, de son père, Serigne Abass Sall, une formation ésotérique, il a fréquenté l’école coranique de Serigne Mamour Ndiaye de Saint-Louis où il a appris et maitrisé le Coran avant d’aller faire ses humanités en Tunisie et dans d’autres pays arabes. Plus tard, il termine son cursus à l’université de Paris Sorbonne (France) d’où il est sorti avec un doctorat en philosophie islamique. Bilingue (français, arabe). Il a consacré toute sa vie à l’enseignement de l’Islam. ’’C’était un chef religieux d’une dimension intellectuelle exceptionnelle qui a marqué son époque par l’étendue de son savoir, mais aussi par l’application rigoureuse de la charia inspirée des enseignements de Cheikh Ahmed Tidiane Cherif’’, a témoigné un proche de la famille, Mansour Gaye. Serigne Mouhamadou Mansour Sall laisse comme héritage des œuvres intellectuelles et scientifiques notamment des ouvrages sur la Tidiania, le soufisme et l’importance des sciences dans le développement et dans le rayonnement de l’Islam. Chaque année, il présidait, à Louga, la rencontre annuelle des chefs religieux du Sénégal, une initiative des guides religieux de différentes confréries que sont Serigne Hady Touré, Serigne Abdou Aziz Sy et Serigne Abass Sall. Ces rencontres étaient un prétexte pour analyser la situation de l’Islam et essayer d’unifier la décision, avoir un point de vue unique sur les questions qui préoccupent le monde musulman. Il laisse aussi à la Umma islamique des communications sur le comportement du bon musulman. Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sall lui succède à la tête du Khalifat de la famille de Serigne Abass Sall.
COVID-19 11 DÉCÈS SUPPLEMENTAIRES ET PLUS DE 500 GUÉRISONS
La tendance baissière de la 3ème vague continue. Hier, il y a eu moins de tests effectués et moins de cas recensés. C’est le constat fait hier matin, après la lecture du bulletin épidémiologique du jour, par le directeur de la Prévention, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye. Sur 1979 échantillons, 148 cas sont revenus positifs, contre 175 la veille, soit un taux de positivité de 7,48 %. Il s’agit de 26 cas contacts suivis, aucun cas importé et 122 issus de la transmission communautaire. Dakar totalise 64 cas contre 58 pour les autres régions du pays. 513 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre 57 cas graves pris en charge dans les services de réanimation. Le nombre de morts ne faiblit pas, toutefois. Onze décès supplémentaires ont été enregistrés ces dernières 24 heures. A ce jour, 71 002 cas ont été déclarés dans notre pays dont 54 870 guéris, 1 625 décédés et donc 14 506 patients encore sous traitement. Par ailleurs, le ministère de la Santé et de l’Action sociale informe que, depuis le démarrage de la campagne de vaccination anti Covid-19, 1 118 086 personnes ont été vaccinées.
«CIRQUE NOIR» 6 PERSONNES DÉFÉRÉES DEVANT LE PROCUREUR
Comme annoncé par l’Ong Jamra, auteur de la plainte, la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (Dsc) a bouclé son enquête concernant l’affaire «Cirque noir». Sur les 12 personnes interpellées hier, 6 ont été déférées pour avoir joué un rôle actif dans les scènes en cause selon Libérationonline. C’est le cas du producteur (Adama Ndiaye alias Qg) et du co-producteur (Mouhamed Housseiny dit Wizzy Kana). Les enquêteurs ont aussi mis à la disposition du parquet Christine Mendy (actrice), Gnagna Ba (actrice), Abdoulaye Aziz Sarr dit Guelwar (acteur) et Abdou Salam Diop alias Lamsa (acteur). Ils sont visés pour incitation à la débauche et outrage public aux bonnes mœurs