L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - LES GANGSTERS DE LA POLITIQUE
L’air est devenu subitement irrespirable. Ce n’est ni l’odeur du gaz, encore moins celle du pétrole qui n’est pas encore foré. Ce qui le rend si lourd, ce sont les audio accusateurs que l’on balance, en veux-tu, en voilà. Pour les élucubrations d’une pauvre dame entre les serres d’hommes préoccupés par leur seule ascension politique, ce pays marche sur des braises ardentes et dans une trajectoire hasardeuse. Cellelà même qui a déjà occasionné des émeutes sanglantes. Une dizaine de morts et des dégâts matériels estimés à des milliards de francs. Malgré tout, nous en sommes toujours là à jouer avec le feu. Avec les nouvelles révélations dont les voix de leurs auteurs sont identifiées, l’on se rend compte de la flagrance d’un complot ourdi par des crapules sans foi ni loi. Si nous en sommes arrivés à une telle pratique de la politique, c’est parce que des soupapes ont sauté. La pratique saine de la politique ayant foutu le camp. Bien entendu, des complots ont de tout temps jalonné la vie politique de ce pays. Mais jamais nous n’étions sans doute descendus aussi bas avec des histoires de cul orchestrées par des salauds pour freiner l’ascension d’un adversaire politique. Lequel, il est vrai, leur promet l’enfer si jamais il arrivait au pouvoir. Malgré la dizaine de morts enregistrée à l’époque, ils font comme s’il ne s’était rien passé en mars 2021.Et c’est au moment où le juge d’instruction délivre des convocations que l’on balance de très compromettantes audio qui assoient la thèse de la cabale. A la lumière des dernières révélations jusque-là non démenties, il est d’une urgence impérieuse d’entendre tous ces messieurs et dames dont les noms ont été cités dans ces audio explosifs. Pour la manifestation de la vérité sur cette sordide affaire de viols répétés supposés et de menaces de morts. Ou l’enterrer définitivement. Des faits de viols auxquels, ici au « Témoin », nous n’avons jamais cru. Comme nous l’écrivions, il faut être un surhomme, pour tenir deux pistolets, un dans chaque main, et sortir sa braguette afin de l’introduire dans la chatte d’Aji Sarr selon le récit de cette affabulatrice. Vous voulez un dessin ? Désolé, il n’y a pas de croquis possibles !
KACCOOR BI
PROCÈS BOFFA-BAYOTTE RENÉ CAPIN BASSÈNE MAL BARRÉ !
Décidément ! Le « journaliste » René Capin Bassène, considéré comme le principal cerveau de la tuerie de la forêt de Boffa-Bayotte (14 morts) semble être mal barré ! Devant la barre de la chambre criminelle de Ziguinchor, René Capin Basséne ne parvient guère à convaincre les juges. D’abord, il ne cesse de nier toute implication dans cette tuerie alors qu’il a été chargé par ses propres parents. « Maurice et Jean Christophe sont mes oncles. Ils m’ont cité parce que nous avons un problème familial qui date de longues années. Ils ont profité de cette affaire pour se venger. C’est un règlement de comptes mais je ne suis nullement concerné par cette tuerie » a-t-il soutenu tout en reconnaissait être un proche de César Atoute Badiate, chef de la faction du Mfdc basée à la frontière Bissau-guinéenne. Pour montrer sa complicité jusqu’au cou dans cette tuerie barbare, le président la chambre criminelle lui a brandi des messages électroniques capturés et scellés par les enquêteurs de la gendarmerie. Face à ces preuves, l’accusé René Capin cherche à convaincre : « J’ai adressé ces messages à des dignitaires du Mfdc. Un de ces messages était destiné à Ousmane Tamba, responsable politique du Mfdc, basé en Suisse. Et c’était pour lui demander de dire à César Atoute Badiate d’agir très vite contre les braconniers qui pillent la forêt de Boffa-Bayotte. Le second courrier était destiné à Jean Marie Biagui, ex-secrétaire général du Mfdc. D’ailleurs concernant les autres mails, je demande à la Cour une expertise car avec l’informatique tout est possible. Ils peuvent me créer des messages pour m’enfoncer...» a-t-il tenté de se disculper. Trop gros ! Selon les conclusions de l’’accusation, René Capin Bassène a bel et bien planifié le carnage survenu le 06 février 2018 dans la forêt de Boffa-Bayotte. Sentant l’étau se resserrer autour de sa personne, le « journaliste » René Capin menace : « Si je suis condamné, je vais me suicider. Car les enquêteurs et le juge d’instruction n’ont pas été neutres dans cette affaire » a-t-il explosé devant la barre.
SOUVERAINETÉ COMMUNALE LES RÉSIDENTS DE «DÉNI GUEDJ/LAC ROSE» S’ADRESSENT À MACKY SALL
Au moment de la célébration du 62e anniversaire de notre indépendance, les populations du village de Deni Guedji, situé au Lac-Rose, ont défilé pour réclamer leur indépendance « communale ». Face aux colonisateurs dakarois et autres prédateurs fonciers venus s’accaparer de leurs terres, les habitants de Deni Guedj Sud/Lac Rose se sont mobilisés le dimanche 03 avril 2022 pour sonner la résistance : « L’indépendance foncière ou la mort dans la captivité ! ». Dans une lettre ouverte au président Macky Sall, le Collectif des Résidents de Déni Guedj Sud se dit scandalisé par la situation foncière conflictuelle dans la commune de Bambilor « et plus précisément dans notre village de Déni Guedj Sud. En effet, l’octroi de baux dans les terres des pauvres citoyens sénégalais par les services administratifs sans enquêtes d’occupation d’habitat continue de faire des dégâts sociaux et environnementaux dans cette commune. Son Excellence Monsieur le président de la République, l’objectif de notre mémorandum repose sur deux points fondamentaux : primo, la régularisation du village et son extension ; secundo, l’annulation de tous les baux affectés à des tierces personnes ou sociétés immobilières dans l’assiette du village et de son extension. Conscients des efforts que vous déployez pour la stabilité politique et sociale, mais surtout du droit au logement de chaque famille sénégalaise à travers le programme de 100.000 logements, notre collectif qui comprend plus de 1200 propriétaires de parcelles est en phase avec votre vision » lit-on dans la lettre dont « Le Témoin » quotidien a obtenu copie. En cas suite défavorable à leur demande, les populations de Déni Guedj/Lac Rose comptent utiliser la méthode forte pour se libérer des tirailleurs fonciers qui après avoir pillé Ngor, Yoff, Ouakam, Guédiawaye et autres zones urbaines, débarquent en Normandie…rurale.
JUSTICE DU NOUVEAU DANS LE FONCTIONNEMENT
L’Assemblée nationale a adopté hier en séance plénière le projet de loi organique n°29/2021 modifiant la loi organique n° 2017-09 du 17 janvier 2017, qui abroge et remplace la loi organique n° 2008-35 du 08 Août 2008 sur la cour suprême, il y aura un grand soulagement dans le fonctionnement de la justice et le traitement des dossiers en urgence. Défendant cette importante réforme de la justice, le ministre Me Malick Sall a expliqué les contours de cette nouvelle réforme. « Pour l’essentiel, les chambres seront doublées. Aujourd’hui, il y a quatre chambres au niveau de la Cour Suprême et à la base, il y avait une Cour d’appel à Dakar, aujourd’hui nous avons six Cours d’appel. Les décisions de la Cour d’appel, s’il y a recours, les cassations sont portées devant la Cour Suprême. Le nombre de chambres qui étaient suffisant pour traiter des recours d’une Cour d’appel ou deux Cours d’appel, ce nombre devient insuffisant du moment que nous passons d’une chambre à six Cours d’appel », a expliqué le ministre de la Justice. En outre, le Garde des Sceaux a ajouté que la nouveauté avec cette nouvelle loi, c’est que le premier président de la Cour peut rendre un avis dans un cas urgent. « La nouveauté c’est qu’on permet, en cas d’urgence, par exemple vous voyez des appels d’offres bloqués parce tout simplement quelqu’un a décidé de faire un recours devant la Cour Suprême et cela pouvait bloquer un projet des mois et des mois. Maintenant on estime qu’en cas d’urgence le premier président de la Cour Suprême peut rendre cet avis », a souligné Me Malick Sall lors de son face à face avec les parlementaires...
STATUT DES RÉFUGIÉS ET DES APATRIDES
Restons à l’Assemblée nationale pour dire que les députés ont aussi adopté hier matin le projet de loi n° 21/2021 portant statut des réfugiés et des apatrides. Avec cette nouvelle loi, l’État du Sénégal montre son attachement aux lois et règlements régis par la communauté internationale pour protéger le réfugié. « Notre pays est en phase avec la communauté internationale. C’est pour cela que ces projets de lois viennent d’être adoptés, qui encadrent les conditions dans lesquelles les apatrides ou les réfugiés peuvent être reçus dans notre pays. Le Sénégal a toujours été un pays d’accueil et du temps de Senghor, beaucoup de chefs d’État qui avaient des problèmes dans leurs pays, venaient se réfugier au Sénégal », a rappelé le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Me Malick Sall, face aux parlementaires. Il a précisé que, dans ce contexte marqué par le banditisme transfrontalier, le Sénégal a pris également des dispositions nécessaires pour se protéger. « Nous sommes dans un monde très compliqué et il arrive que tous les réfugiés ne soient pas des saints, c’est pour cela que l’État a pris également des dispositions pour se protéger et protéger la sécurité publique pour déterminer le temps et les conditions dans lesquels les réfugiés peuvent déposer leurs dossiers. Les réfugiés auront les mêmes droits et obligations que les nationaux... » a poursuivi le Garde des Sceaux
PARRAINAGE LE PDS DÉSIGNE SES 14 DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX
S’il y a un parti qui ne rame pas contre toute idée de boycott des législatives, c’est bien le Parti démocratique sénégalais. Disant ne pas vouloir rater cette importante étape menant aux législatives, le Secrétaire général national du PDS de ce parti, Me Abdoulaye Wade, a désigné 14 délégués régionaux qui ont pour mission d’organiser la collecte des parrainages dans chaque région du pays.
PENURIE DE GAZ LE DIRECTEUR DU COMMERCE EXTÉRIEUR OMAR DIALLO S’EXPLIQUE
Le directeur du Commerce, s’exprimant sur la Sentv, a informé qu’il ne s’agissait pas de pénurie mais plutôt de problèmes d’interchangeabilité entre les concurrents. « Chaque maison a une couleur qui dispose de ses propres bouteilles. Le consommateur peut avoir une bouteille bleue, demain il va à la boutique, on lui remet une rouge » a expliqué Omar Diallo. Ainsi, il fait savoir qu’il existe un protocole d’avoir qui fait que les différentes couleurs de bonbonnes puissent être inter changées. Le problème est que ce « protocole n’est plus respecté par certains ce qui fait qu’il y a un concurrent qui dispose de plusieurs bouteilles et un autre qui n’en dispose pas ce qui se répercute sur la disponibilité » a poursuivi le sieur Diallo. Et, le directeur du Commerce rassure : «Nous sommes en train d’y travailler depuis pratiquement un mois ». Seulement, l’autorité butte sur quelques difficultés. En attendant, le Sénégalais continue de faire face à la hausse du prix des denrées ou tout simplement à leur rareté.
LEGISLATIVES DE JUILLET 2022 LES FEMMES DE BBY DE TIVAOUANE RÉCLAMENT LEURS INVESTITURES
La journée de lancement des activités de l’association « Jambarou kajoor and dolèl sunu ay maires », ce samedi 02 avril 2022, à Ngaye Mékhé, a servi de tribune à douze femmes leaders politiques au niveau du département de Tivaouane, toutes adjointes aux maires et vice-présidentes départementales membres de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, pour décliner leur plan de bataille. Lequel est destiné à « appuyer nos maires et la présidente du Conseil départemental afin qu’ils obtiennent la majorité à l’Assemblée nationale au soir des élections législatives de juillet 2022 ». Sokhna Mounina Kounta, présidente de ladite association, et Fatou Bintou Diop, 4ème vice-présidente au conseil départemental de Tivaouane, au nom des femmes du département de Tivaouane, réclament « beaucoup plus d’égards dans la confection des listes pour les prochaines élections législatives », mais aussi des « financements pour nos activités de développement ». Ces dames de la mouvance présidentielle disent « vouloir cheminer ensemble avec nos maires pour une victoire éclatante aux futures échéances électorales, notamment les législatives ». Surtout elles souhaiteraient que « des femmes soient investies dans les listes au niveau départemental comme national ».
UN COMPATRIOTE FEU MOUSSA DIENG HONORÉ PAR LA FRANCE
Reconnaissance de la France envers feu notre compatriote Moussa Dieng, ambulancier tué dans l’exercice de ses fonctions. Par décret du président de la République française en date du 14 mars dernier, pris sur le rapport du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Moussa Dieng a été élevé au grade de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur avec effet au 16 novembre 2021. Pour rappel, Moussa Dieng a été poignardé à mort à Besançon, en France. Cet ambulancier, né au Sénégal, plus précisément à Saint-Louis où résident sa femme et ses deux enfants, a été tué lors d’une intervention chez un patient connu pour sa fragilité psychologique. Moussa Dieng travaillait depuis plusieurs années déjà à Jussieu Secours Besançon.