L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN Gi – DIVERTISSEMENT
A ce rythme, il faudra renvoyer le « temps de l’action et du combat » qu’il nous promettait aux calendes grecques. Ce n’est plus une priorité. Quand il nous disait qu’il formait son gouvernement pour s’attaquer aux nombreuses urgences de ce pays, c’était pour nous tirer la langue. Nous nourrir d’illusions. Son gouvernement, c’était plutôt pour régler des comptes et faire dans la menace. Quand un pouvoir s’arme en puissance, non pas pour faire face à des bandits de grand chemin et des terroristes, mais pour mâter son peuple, du moins la partie de celui-ci qui n’est pas avec soi, il y a fort à craindre que l’on se mette à ramasser des cadavres. C’est le jeu auquel ils s’exercent à travers la montée en puissance des forces de sécurité. D’ailleurs, ils ont commencé à nous en mettre plein la vue dans certains coins de la ville. Histoire de dissuader les plus téméraires. Depuis que celui qui constitue un cauchemar pour le Chef a décidé de répondre aux provocations à travers une forte mobilisation, ils sont dans le déballage. Ils sont partout et nulle part à lui apporter la réplique. Les plus zélés se payent des encarts publicitaires dans les médias. Deux camps qui se lancent des piques, se promettant la mort. Quand l’opposant dit avoir fait son testament, l’autre camp déclare être prêt à être enterré. Et y en a toujours qui continuent de traiter ceux qui appellent à plus de sérénité pour nous éviter des lendemains incertains, de pyromanes. Ce pays est à deux doigts de la guerre civile, tellement le Chef a ouvert des tranchées pendant que l’on nous sert des artifices pour amener un opposant à l’échafaud. Hier, ce fut le comble. L’ancien procureur de la République est venu se prononcer sur un dossier en instruction pour nous raconter des salades. Et y en a toujours qui, de bonne foi, disent qu’il a démonté l’opposant. A ce point, après le réquisitoire de l’ancien procureur, tenu pourtant à un devoir de réserve, il ne reste plus qu’à envoyer l’opposant à la guillotine. Et pourtant, pendant que Serigne Bassirou viole allègrement ce devoir de réserve, le juge Teliko, lui, avait failli être broyé pour avoir… commenté une décision de la Cour de la CEDEAO. Cherchez l’erreur !!!
KACCOOR BI - LE TEMOIN
LA GAUCHE EN DEUIL: DECES DU FILS AINE DE SEYDOU CISSOKHO DU PAI
La Gauche sénégalaise est en deuil avec le décès hier à Dakar de Khasset Cissokho, fils aîné de Seydou Cissokho, dirigeant historique du Parti Africain de l’Indépendance (PAI) et du Parti de l’Indépendance du Travail (PIT). Khasset Cissokho, qui a fait ses études en Russie (ex-Urss) avait rejoint la Gauche à son retour au Sénégal. L’homme, très peu connu du grand public, était un militant révolutionnaire, très bouillant et très actif de la Gauche. Il a suivi la voie tracée par son défunt père Seydou Cissokho sans avoir l’aura de ce dernier qui fut l’un des fondateurs de la Gauche sénégalaise à travers le PAI. L’enterrement est prévu ce vendredi 27 janvier après la prière du vendredi au cimetière de Yoff.
SUICIDE A THIES : L’ETUDIANT DE 24 ANS MORT PAR PENDAISON FINALEMENT IDENTIFIE
Finalement, le jeune inconnu retrouvé mort par pendaison, au quartier Petit-Thialy, dans la commune Thiès-Nord, ce mercredi 25 janvier 2023, a été identifié. R. Ndiaye, juste âgé de 24 ans, avait des problèmes psychiatriques. L’étudiant dans un institut privé à Thiès, originaire de la localité de Ngoyé, dans la région d Diourbel, qui ne jouissait donc pas de toutes ses facultés, habitait le quartier Petit-Thialy où il vivait chez son oncle, lequel, aussitôt la nouvelle répandue, s’est présenté au poste de police de Nginth avant d’aller identifier son neveu admis à la morgue du centre. Le défunt avait d’ailleurs rendez-vous, ce 31 janvier, à Fatick où il suivait ses traitements dans un centre psychiatrique. Le corps de la victime a été récupéré par la famille éplorée qui compte l’inhumer dans son village natal. Pour rappel, la victime a été retrouvée pendu à un arbre, vers les coups de 9 heures du matin, derrière le collège Saint Gabriel. Habillée d’un pantalon jean et d’une sorte de jacket treillis camouflé, elle ne détenait par devers elle aucune pièce susceptible de permettre son identification. Après le constat des éléments du commissariat central de Thiès, les sapeurs-pompiers avaient déposé le corps sans vie à la morgue du centre régional hospitalier El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguene.
MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION DE MBOUR : DEUX DETENUS S’EVADENT
Les faits seraient survenus aux environs de 4 heures du matin, dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 janvier. Deux pensionnaires se seraient évadés de la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour. L’un s’appelle Mamadou Moustapha Diop, âgé de 22 ans. C’est l’un des deux présumés meurtriers d’une franco-sénégalaise à la Somone au début de ce mois. Un assassinat qui avait défrayé la chronique sur la Petite Côte, il y a quelques semaines. Avec son acolyte Moussa Diop, Moustapha Diop s’était introduit le 5 janvier dernier dans une résidence sise au quartier « Les Aigrettes » de Somone pour dépouiller la dame Anne Marie Rosalie Ngom alias Béa. La tentative de vol avait viré au meurtre. La victime, ligotée puis étouffée à l’aide d’un morceau de tissu, est morte asphyxiée. Vingt (20) jours après son arrestation, Mamadou Moustapha Diop, se fait la malle. L’autre évadé du nom d’El Hadj Sarr dit « El Hadj Ndiaye » est né en 2002 à Thiadiaye.