L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN Gi - L’HISTOIRE AUTREMENT
Ça pourrait s’emballer ou s’apaiser. Et dès ce dimanche 25 juin. On souhaite que les cœurs soient à l’unisson pour un cheminement en paix sur la route qui mène à février 2024. Ça pourrait passer ou se casser. Le maitre du jeu reste cependant le Chef. Il doit écrire l’Histoire autrement ou laisser l’Histoire écrire son histoire dans les pages sombres. Tout compte fait, quand il s’agira d’écrire cette page de l’histoire du Sénégal qui se déroule depuis deux ans sous nos yeux, les scribes se sentiront tout confus. Tout s’est emballé à partir d’une histoire de fesses. « Des canailles s’étaient servies de la candeur d’une dévergondée pour faire goûter le fruit interdit à un redoutable adversaire ». Belle leçon pour la génération future qui pouffera de rire devant nos goujateries primesautières. Une histoire de croupe qui met le feu aux poudres dans ce pays avec déjà une trentaine de morts et des centaines de blessés dont des estropiés. Et suprême déshonneur, une plainte sur la tête de notre bien aimé président à la Cour pénale internationale. Ce beau pays connu pour sa belle Teranga, ses élégantes dames à la démarche poétique en plus de leurs canailleries, à l’instar de celle par qui tout est arrivé, ne mérite pas ça. Il nous faudra se retrouver pour ne pas donner l’impression que le dialogue politique a tout simplement été un deal. Eviter de faire fausse route en commettant les mêmes erreurs. Dans ce beau et charmant pays, il s’est produit une grande évolution que ceux qui sont au pouvoir doivent apprendre à décrypter. Cette jeunesse est différente de celle qui s’est opposée à Diouf et Wade. Elle est d’une témérité qui frise la folie. A preuve, certaines de ses composantes vont courageusement devant la mort au fond de l’océan ou dans le désert. Dans l’autre camp, nous avons une jeunesse qui s’est engagée dans les corps en tenue pour fuir la précarité. Elle tient à vivre et n’est pas du tout prête à se sacrifier pour des hommes politiques. Manifestants et flics ou gendarmes sont tous dans le même panier et tenaillés par les vicissitudes de la vie qui n’est pas un long fleuve tranquille. Il serait hasardeux de penser que ce sont les militants de Sonko seulement qui sont dans la rue. C’est plutôt un peuple qui a assisté à trop d’injustices, harassé, englué dans une extrême pauvreté, qui exprime sa colère depuis deux ans.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
SOMMET DE PARIS LE VIBRANT PLAIDOYER DE MACKY SALL
Le président de la République a fait un vibrant plaidoyer hier matin au sommet de Paris sur le financement des économies émergentes. Un sommet pour un nouveau pacte mondial financier qui va regrouper pendant deux jours les dirigeants de pays émergents et les économies mondiales. Le président Macky Sall a participé au panel de ce jeudi en soulignant d’abord que le modèle de financement mondial n’est pas adéquat compte tenu des règles qui régissent la gouvernance mondiale financière, pas adaptée avec le modèle des besoins des clients de différents pays et compte tenu des règles de fonctionnement. Macky Sall est d’avis que l’on parvienne à changer la gouvernance. « Le besoin le plus urgent, est le financement des infrastructures. L’Afrique est un vaste continent de 30 millions de km2 et qui manque de tout. Les besoins, ce n’est pas sur le climat, mais aussi et surtout, dans les infrastructures. L’Afrique a un besoin annuel autour de 170 milliards de dollars pour les infrastructures car, il y a un déficit par rapport à la disponibilité de ces ressources » a indiqué le président de la République Macky Sall. Devant des dirigeants du monde économique et devant le président Français Emmanuel Macron, Macky Sall dira que ces règles ne prennent pas les urgences en matière d’infrastructures, de climat. « Il nous faut absolument poser des actes nouveaux et immédiats sinon on s’acheminera vers d’autres fragmentations. Depuis Paris 2021, nous avions beaucoup parlé de la réallocation des droits de tirages spéciaux. Nous attendons toujours des résultats car, il y a beaucoup de pays qui ont accepté de céder leur part des DTS », a soutenu le président de la République. Le sommet de Paris sera alors l ’occasion pour les dirigeants africains ce vendredi de faire le bilan des engagements pour les droits de tirages spéciaux. D’ailleurs ce qui limite la disponibilité des ressources, selon le chef de l’Etat, c’est justement, la cherté des crédits qui est due en partie à la perception des risques et aux assurances qui sont exigées. « Ces assurances tournent en moyenne autour de 12%. Et on nous exige de lever cet argent surtout pour ce qui concerne les crédits privés. Si on arrive donc à trouver une solution sur la prime d’assurance, on aura beaucoup aidé les pays en développement dans l’accès aux conditions du marché », a soutenu le chef de l’État devant les différents dirigeants du monde...
MME OULIMATA SARR, UNE GESTION DECRIEE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE
L’arrivée de Mme Oulimata Sarr au ministère de l’Economie en septembre 2022 suscitait beaucoup d’espoirs. La dame était créditée d’un bon pédigrée dans le système des Nations Unies à travers ONU Femmes, mais c’était surtout une première dans l’histoire politique de notre, de voir une femme occuper le poste de ministre de l’Economie. Moins d’une année, environ 9 mois de gestion, Mme Oulimata Sarr déçoit fortement au niveau du ministère de l’Economie. Dans les couloirs du ministère comme dans les bureaux, nos antennes braquées révèlent une ambiance morose et décevante. Aux origines, les premiers actes du ministre expliquent aujourd’hui la situation de sa gestion de cet important département ministériel qui devait occuper une position centrale dans l’animation de la stratégie économique du président Macky Sall centrée essentiellement sur le Plan Sénégal Emergent. De propres collaborateurs de Mme le ministre disent que cette dernière ne se soucie que de sa propre personne et de son image. Un état de fait qui laisse croire que le ministère est à l’agonie depuis l’arrivée de la dame Oulimata Sarr qui a eu le toupet de procéder à un limogeage fast-track du brillant Sg Aliou Ndiaye, pièce maitresse de la politique économique déroulée par l’ancien ministre Amadou Hott. On parle même d’humiliation pour Aliou Ndiaye puisque son départ précipité est une première dans la haute administration. Souvent, c’est le cabinet du ministre notamment le directeur de cabinet, le chef de cabinet et certains conseillers techniques qui prennent leurs bagages dans le sillage du ministre partant. Mais Oulimata Sarr qui venait d’une autre planète en totale méconnaissance des arcanes de l’administration a remplacé l’ex SG Aliou Ndiaye par le Pr Allé Nar Diop ancien DG de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie qui était sur place dès le jour de sa passation de service. Du jamais vu dans l’administration du Sénégal. Depuis lors, le ministère est sens dessus dessous. Les nouveaux Dc et Sg bien que brillants ne sont là que pour le décor selon nos sources. Ces dernières ajoutent que la ministre trop narcissique semble encore être à l’ONU FEMMES en passant son temps à twitter et à faire des posts sur ses pages linkeindin, facebook etc. Elle refuse de communiquer et ne fait pas de point de presse. Elle aurait aussi interdit à tous les directeurs de direction de communiquer même dans les médias gouvernementaux. Elle ne voyage jamais avec ses proches collaborateurs confie-t-on au quotidien « Le Témoin ». Encore, elle est toujours accompagnée de sa cheffe de cabinet, de son photographe car elle tient à avoir de belles photos à publier sur ses comptes à travers les réseaux sociaux et des fois de son garde du corps, aux frais de la République. Arrêtons parce nous en avons trop dit. Parce qu’au ministère de l’Economie, il y a à boire, à manger et à faire du shopping dans la gestion de la dame…
VOL PRÉSUMÉ DU CONTENEUR DE CYANURE L’AFFAIRE DEVANT LE TRIBUNAL DE KEDOUGOU
Les six personnes arrêtées dans l’affaire du conteneur de 20 tonnes de cyanure volé à la société minière Endeavour mining ont été jugées, hier, au tribunal de grande instance de Kédougou. L’affaire remonte au 14 mai dernier. La société minière avait payé huit conteneurs en Côte d’Ivoire aux fins d’exploitation. À l’arrivée, les sept ont été livrés, le huitième, emmené à Kédougou sur la base d’un bon de sortie, est vendu dans la capitale régionale à des détaillants burkinabés. L’enquête instruite par les autorités a permis de mettre à nu un deal supposé entre le superviseur et le chef du dépôt magasinier du département Where House et les agents. Dans son réquisitoire, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kédougou, a demandé une peine de trois ans de prison ferme contre le chef du dépôt magasinier et le chauffeur. L’avocat de La défense, Maître Souleymane Ndéné Ndiaye a plaidé pour la relaxe pure et simple de ses clients, car le superviseur et le chef des manœuvres avaient pris la fuite. Le Tribunal de grande instance de Kédougou a condamné le chef du dépôt magasinier et le chauffeur à six mois de prison ferme. Les autres mis en cause particulièrement le superviseur du département Where house, les détaillants burkinabés sont introuvables depuis l’éclatement de l’affaire.
NECROLOGIE MBOUR PERD ENCORE UN ANCIEN MAIRE
Après la disparition du regretté El Hadji Ameth Sarr, ancien premier magistrat de la Commune de Mbour et père de la “gestion sobre et vertueuse” de nos finances publiques locales, la capitale de la Petite côte vient encore d’enregistrer ce jeudi, le rappel à Dieu d’un de ses anciens maires. Ibrahima Souaré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient en effet de tirer sa révérence des suites d’une longue maladie. Premier adjoint au maire de Mbour sous le magistère du socialiste Moussa Ndoye (24 novembre 1990 – 25 janvier 2001), le défunt a assuré l’intérim de celui-ci destitué par décret présidentiel avant la fin de son mandat. Ainsi, du 26 janvier 2001 au 21 décembre de la même année, Ibrahima Souaré présida aux destinés du Conseil municipal de Mbour avant de céder le témoin au regretté Tafsir Demba Diouf qui avait coiffé au poteau le grand rival de Moussa Ndoye, Khadim Tabet, alors candidat du Front pour l’alternance (FAL), désigné par Me Abdoulaye Wade. Et ce, grâce à la rancune de Moustapha Niass qui avait instruit à l’époque les 9 conseillers progressistes de voter contre le candidat deWade qui avait déserté ses rangs à l’AFP pour rejoindre le PDS. Le Président Wade qui avait peu goûté cette “trahison” de Moustapha Niass, l’avait aussitôt limogé de la primature. L’enterrement du maire Ibrahima Souaré aura lieu demain à Thianaba. Nous présentons nos sincères condoléances à la famille éplorée, aumaire deMbour,Cheikh Issa Sall et à travers lui à toutes les populations de Mbour.