L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - COMPLICATION AERONAUTIQUE
Ça commence à se compliquer pour le tapis volant du Chef. Un palace qui n’a même pas encore été réceptionné que la polémique enfle. C’est le sujet de discussion du moment sur les réseaux sociaux, les chaumières et grand- places. Des influenceurs ou qui se prétendent tels veulent initier une pétition afin que l’avion reste chez le constructeur français (encore eux) ! L’autre problème auquel le Chef devra faire face, c’est la question écrite que des parlementaires de l’opposition comptent déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale afin que le ministre en charge de ce brûlant dossier vienne s’expliquer. Peut-être qu’il consentira à nous dire quelque chose sur le montage financier de l’opération. Et pour qui connait nos députés, ça va voler bas. M’enfin !! Ça va certainement chasser l’ennui qui s’est installé dans le pays malgré la sorcellerie de nos belles dames qui veulent nous brûler… d’amour. Pour loger dans nos cervelles l’utilité de l’acquisition d’un tel avion, on voit tout le monde. Sauf bien sûr l’investigateur hors pair qui est resté bizarrement aphone sur un dossier qu’il maitrise du bout des doigts. Au front, on voit et entend le sémillant Seydou Guèye, ministre conseiller, porte - parole du Gouvernement — et du parti ! — qui a l’art de nous servir des bobards. C’est Babacar Justin Ndiaye qui le dit ! Pas nous ! Et c’était pour nous faire comprendre (on parle de l’ami Seydou) que se faire prêter un avion par des amis pour des missions présidentielles ou officielles du Sénégal, n’est pas un gage d’indépendance. Cependant, le fait de tendre la main pour survivre ou de s’agenouiller servilement pour faire annuler une dette le serait certainement moins. Il nous faudra assurément assez de c… pour être véritablement indépendant. Comme le Rwanda. Kagamé vient ainsi de nous montrer la voie en envoyant son ministre à l’aéroport pour accueillir Macron. Faut que cela fasse tache d’huile partout en Afrique avec nos dirigeants si infantilisés.
KACCOOR BI
MEDIAS MACKY POUR UN ASSAINISSEMENT
Le président de la République, Macky Sall, a appelé jeudi les professionnels des médias à «assainir leur secteur et à l’organiser davantage», ajoutant que des acteurs «non professionnels sous le couvert de la liberté de la presse, charrient les contre-valeurs» notés dans le secteur. « La profession est agressée par les non professionnels qui, sous le couvert de la liberté de la presse, charrient les contre-valeurs. C’est d’abord un travail des professionnels de la presse d’assainir leur secteur, de l’organiser davantage », a-t-il lancé à l’ouverture officielle de l’assemblée générale de la plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée. « Les autres corps ont des ordres. Tout le monde ne peut pas s’ériger en professionnels des médias alors que vous parlez à des milliers de personnes, voire des millions. Sans qualification, il n’y a rien de plus dangereux pour la société. Il y a la nécessité d’avoir une régulation », a insisté le chef de l’Etat devant les membres de cette plateforme. La régulation ne peut être synonyme de censure, a-t-il dit, mais il y a aussi qu’»aucune catégorie socio professionnelle n’est au-dessus des droits et libertés» des autres citoyens. Le président de la République a relevé que le secteur des médias fait face à «un problème plus complexe découlant des réseaux sociaux, des fake-news et de toutes les formes de cybercriminalité y compris le terrorisme qui utilise les même outils». « La liberté est une donnée majeure qui explique l’histoire des sociétés humaines. Au-delà des aspects légaux et réglementaires, il ne saurait y avoir de liberté sans responsabilité. Il ne peut y avoir de droit illimité ou de liberté absolue. Rien ne peut justifier l’injure, la calomnie, l’appel à la violence et l’incitation à la haine. Ces faits constituent le plus grand ennemi de l’homme », a estimé le chef de l’Etat.
UCAD LES PROFESSEURS AHMADOU ALY MBAYE ET ISMAÏLA MADIOR FALL DÉSIGNÉS PRÉSIDENTS DE JURY AU CAMES
Deux professeurs titulaires de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) ont été désignés Présidents de jury du concours d’agrégation du CAMES. Il s’agit du Pr Ahmadou Aly Mbaye, pour la Section Economie, et du Pr Ismaila Madior Fall pour la Section Droit Public. Actuel Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye est l’ancien Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG/UCAD). Éminent économiste, il est connu pour ses travaux et sa contribution au développement du continent, l’Enseignement Supérieur en particulier. Il a, notamment, pris part à la conception et à la mise en œuvre de différents projets de recherche en Afrique et un peu partout dans le monde. Quant au Professeur Ismaila Madior Fall, juriste connu en Afrique et dans le monde, il est un ancien ministre de la Justice et est actuellement ministre d’Etat à la Présidence de la République. Pr Fall est toujours actif à l’Université où il donne des enseignements en doctorat, encadre des thèses et prend part aux sessions de préparation des candidats au concours d’agrégation. A noter que pour la section Economie, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye devient le troisième Sénégalais Président du jury, après les professeurs Moustapha Kassé en 1997, 1999 et 2001 et Adama Diaw en 2013, 2015, 2017 et 2019. Pour la section Droit Public, le Professeur Ismaila Madior Fall est aussi le troisième Sénégalais Président de jury, après les Professeurs Seydou Madani Sy en 1983 et en 1985, Babacar Kanté en 1999 et 2001 et Ndiaw Diouf en 2009, 2011 et 2013. Quant au Professeur Ndiaw Diouf, il a été président de Jury en Droit privé. Cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, le concours d’agrégation se déroulera, pour la première fois, en bimodal : les deux premières épreuves (sous-admissibilité et admissibilité) auront lieu en distanciel et l’épreuve finale (admission) en présentiel à Bamako au mois de novembre. A travers la désignation de ces deux illustres professeurs, c’est encore l’expertise sénégalaise qui est honorée !
ELECTIONS LOCALES MAGUÈYE BOYE À LA CONQUÊTE DE LA MAIRIE DE KHOMBOLE
Au lendemain des prochaines élections locales, la commune de Khombole aura sans doute un maire, un vrai maire digne de ce nom. Il s’agit de l’inspecteur des Impôts Maguèye Boye, leader du mouvement « Appel » et très proche du président Macky Sall. Brillant et éloquent, Magueye Boye est candidat à la mairie de Khombole, une cité qui rythme sa vie de tous les jours. Ce qui justifie la création de son mouvement « A l’Appel de Khombole » qui œuvre pour le développement de sa contrée. Toujours est-il que depuis deux mois, Maguèye Boye sous le concept « Pas à Pas » pour ne pas dire « Porte à Porte » bat campagne partout à Khombole pour rendre visibles les réalisations de Macky Sall avant de dévoiler son propre ambitieux programme pour Khombole. Pour l’autonomisation des femmes, Magueye Boye suggère de leur apprendre à pêcher au lieu de donner du poisson. A preuve, les femmes « Appelistes » de la commune, de Khombole (Fak), avec l’appui de Magueye Boye, ont démarré depuis hier jeudi une formation de transformation de plantes pour produire du savon et d’autres matières similaires en collaboration avec le formateur Abdoulaye Fall au cinéma de Khombole. Près de 300 femmes vont bénéficier de la formation en savon durs, liquides, eau de javel et autres produits détergents. En dehors des femmes de Khombole, d’autres venues des localités environnantes comme Keur Mandiaye, Keur Farang, Ndiobène et Sothiane ont participé également à cette formation. Les jeunes « Appelistes » ne seront pas en reste puisque Magueye Boye va contribuer à la politique de l’emploi pour soutenir l’action du président Macky Sall dans ce domaine. Inutile pour « Le Témoin » quotidien de dire que la bataille pour la conquête de Khombole est déclenchée ! Et Magueye Boye a lancé les premières roquettes sur les territoires occupés par l’opposition …
LOCALES A VELINGARA LE MAIRE WOURY BAILO DÉGARNIT LES RANGS DU PARTI RCD
Longtemps en hibernation sur le terrain politique, le maire de Vélingara, Woury Bailo Diallo, est en train d’effectuer son réveil par une opération de razzia au sein du parti de son redoutable adversaire, Ibrahima Barry. Dans cette rafle opérée en perspective des locales, figurent en tête plusieurs responsables politiques jadis opposés à l’édile sur sa gestion à la tête de la municipalité de cette commune du Sud du pays. Depuis l’annonce de la date des échéances locales, le terrain politique, dans la commune de Vélingara, est secoué par une série de ralliements spectaculaires en faveur du maire, Woury Bailo Diallo. Et la plupart de ces acteurs politiques qui se sont rués vers ce dernier sont connus pour avoir été dans le camp de l’inspecteur des impôts et domaine, M Barry, l’adversaire de taille du maire et candidat à la municipalité de cette localité. Mais le comble de la surprise, ces nouveaux alliés de l’édile, M Diallo, nous renseigne t- on, occupaient tous des postes de responsabilité au sein du parti RCD fondé par cet ancien énarque. Et, parmi ces nouveaux ralliés au maire, on peut noter Antoine Malak, de la cellule de communication du RCD, Kadiatou Baldé, présidente d’un groupement féminin, Ousmane Tanou, Diallo, un conseiller municipal, Ibrahima Banora, responsable politique et Alioune Mbengue, chargé de la commission sociale dudit parti.