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27 juin 2025
QUAND LE PRESIDENT MACKY SALL BOUSCULE LES EQUILIBRES !
Le Sénégal devrait-il saisir le contexte des assises de la Justice pour procéder à la réactualisation du cadre réglementaire concernant le statut de ses anciens chefs d’État et le traitement qui leur sont gracieusement accordés par le contribuable ?
La décision de l’ancien président de la République, Macky Sall de se mettre au service du président français, comme l’envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), semble rompre avec la tradition. En effet, pour avoir présidé pendant douze ans le Conseil national de sécurité au Palais de la République, cette décision de l’ancien chef d’État suscite des interrogations.
Le Sénégal devrait-il saisir le contexte des assises de la Justice convoquées par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour procéder à la réactualisation du cadre réglementaire concernant le statut de ses anciens chefs d’État et le traitement qui leur sont gracieusement accordés parle contribuable ? Cette question mérite bien d’être posée au regard du cas d’école que représente la décision de l’ancien président Macky Sall qui a décidé de rompre avec la tradition de ses prédécesseurs en se mettant au service d’une puissance étrangère comme la France avec tout ce que cela implique comme risque pour notre pays du fait des informations stratégiques sur le Sénégal qu’il a collectionnées durant ses douze années de magistère. En effet, dans un article publié le 23 avril dernier, le site d'information « Africa Intelligence » a révélé que le « chef de l'État français a très discrètement reçu à l'Élysée l'ancien président sénégalais, le 21 avril dernier ».
Lors de cette rencontre tenue moins de deux 20 jours après la passation de pouvoir du président Macky Sall avec son successeur, Bassirou Diomaye Diakhar Faye intervenu le 2 avril, nos confrères assurent que le président Macron et son nouveau employé qu’il a recruté comme l’envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète) ont abordé plusieurs questions durant leur tête-à-tête. Allant plus loin dans ses révélations, « Africa Intelligence » a renseigné que les deux hommes sont revenus sur l'élection de Bassirou Diomaye Faye de même que la défaite du candidat de la majorité présidentielle de l'Alliance pour la République (APR), Amadou Ba, et les relations tendues avec ce dernier. Loin de s’en tenir-là, nos confrères d’« Africa Intelligence » soulignent également que les deux hommes ont aussi abordé la situation régionale et l'émergence de juntes ouvertement hostiles à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Pour rappel, en 2013, c’est Macky Sall lui-même qui avait signé le décret attribuant à tout ancien chef de l’État « un traitement mensuel de 5 millions francs CFA, en plus de l’octroi d’une assurance maladie étendue au conjoint, de deux véhicules de fonction, d’un téléphone fixe, d’un logement et du mobilier d’ameublement » gracieusement au frais du contribuable sénégalais. Et en cas de renoncement au logement affecté pour des raisons d’un établissement hors du territoire national comme c’est actuellement le cas pour lui et le président Abdou Diouf, ils percevront chacun une indemnité compensatrice d’un montant mensuel net de 4 millions 500 mille francs CFA. Tous ces avantages cumulés représentent plusieurs millions de FCFA par an sans compter les salaires et avantages des personnels mis à leur disposition tous rémunérés dans les mêmes conditions que les personnels affectés dans les postes diplomatiques et consulaires du Sénégal. Il s’agit entre autres des gendarmes pour assurer la protection du logement, deux agents de sécurité pour assurer la protection de sa personne, un agent du protocole, deux assistantes, un standardiste, un cuisinier, une lingère, un jardinier et deux chauffeurs.
VERS UN MIEUX-ETRE DU MONDE PAYSAN
Elaborée depuis presque une vingtaine d’années, la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) est devenue aujourd’hui une nécessité pour une meilleure prise en compte des préoccupations du monde paysan.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a promis aux organisations paysannes de procéder à la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale qui a été élaborée depuis plus de 20 ans. Ce qui permettra une meilleure prise en compte des préoccupations du monde paysan
Elaborée depuis presque une vingtaine d’années, la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) est devenue aujourd’hui une nécessité pour une meilleure prise en compte des préoccupations du monde paysan.
Cette loi a pour objectif principal d’améliorer le cadre et les conditions de vie en milieu rural ainsi que la création d’un environnement propice aux investissements privés en milieu rural. Un fois révisée, cette loi va permettre de renforcer la protection sociale des personnes exerçant les métiers de l’agriculture. «Les paysannes et paysans ont toujours du mal à accéder aux services sociaux essentiels alors qu’ils ont droit à une protection sociale adaptée.
En effet, les paysans et paysannes du Sénégal exerçant les métiers agrosylvopastoraux et halieutiques attendent encore un régime de protection sociale agrosylvo-pastorale fonctionnel tel que défini par les articles 14 et 15 de la LOASP (non d’exécution du décret 2008-1262) », a fait savoir Yoro Thioye du conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr).
L’organisation par l’Etat de la session du Conseil Supérieur d’Orientation ASP est aussi une priorité pour les organisations professionnelles de l’agriculture.
«Depuis son institution en 2007, le Conseil Supérieur d’Orientation Agro-Sylvo-Pastoral (CSOASP) ne s’est jamais réuni alors qu’il est le principal organe de suivi de la mise en œuvre de la LOASP et d’orientation des politiques Agro-SylvoPastorales et Halieutiques», a-t-il relevé.
Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’améliorer en quantité et en qualité des financements destinés aux exploitations familiales. «Le système de financement agricole et rural reste encore peu efficace et efficient. En moyenne, 73% des crédits sont de court terme ; 23% de moyen terme et seulement 4% de long terme alors que les besoins en investissement sont énormes au sein des exploitations familiales, pour l’installation des jeunes et l’autonomisation des femmes», soutient-il.
La mise en œuvre d’une stratégie nationale d’insertion/installation des jeunes dans les chaines de valeur agro-sylvopastorales et halieutiques est également une attente des organisations paysannes. «L’avenir de l’agriculture au Sénégal dépend de sa relève générationnelle. Malgré l’existence d’une politique nationale de jeunesse, les réponses apportées sont sectorielles et souffrent d’un déficit de cohérence et de synergie ; ce qui justifie la nécessité d’une meilleure gouvernance et portage politique», a indiqué M Thioye.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 29 MAI 2024
Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Révélation Quotidien, Le Quotidien, Walf Quotidien, Bes Bi le jour, L'Observateur, Libération, Stades, EnQuête
Baadoolo - In-culte !
Deedeet kay hana ! Il a osé demander la construction d’une mosquée à l’intérieur du Palais. Cheikh Omar mii... il commence à être ivre de sa parcelle de pouvoir dé. Si c’est le premier conseil du conseiller du Président, il faut le virer. Yokk len budget Palais bi. Préparez aussi une église parce que Jean ou Paul pourrait être élu aux prochaines élections présidentielles. Pourtant, même le père de la nation, chrétien, n’a jamais songé à un lieu de culte à la Présidence... C’est in-culte !
Le Général Kandé, attaché militaire à New Delhi Une nomination et des interrogations
Le chef d’Etat-major de l’armée de terre va s’éloigner de ses troupes pour un autre poste à l’étranger. Le Général Kandé, qui est également le chef des forces spéciales, a été nommé à l’ambassade du Sénégal à New Delhi comme attaché militaire, selon Afrique Confidentielle, cette décision prise par le Président de la République Diomaye Faye est tombée comme une surprise. Cette nouvelle planque de la terreur des rebelles du Mfdc qui a démantelé toutes les bases est considérée par certains comme un «exil». Il est, en effet, rare de voir un Général de son rang atterrir à un poste d’attaché militaire «réservé plutôt aux colonels». Puisque les Généraux sont «souvent des ambassadeurs». Qui plus est, Kandé n’est pas encore à la retraite.
Chef d’Etat-major de l’Armée de terre Le Général Magatte Ndiaye succède au Gl Kandé
Le Général de brigade Magatte Ndiaye est le successeur de son camarade Kandé, affecté à New Delhi comme attaché militaire, a appris Emedia. Inspecteur des armes et des opérations à l’Inspection générale des forces armées (Igfa), le nouveau Chef d’Etatmajor de l’Armée de terre a été entre 2017 et 2018, le commandant de la force d’intervention de la Cedeao en Gambie (Ecomig). Magatte Ndiaye a servi aussi en GuinéeBissau, au Burundi, au Darfour et au Mali. Parlant couramment le wolof, le français, l’anglais, l’allemand et l’espagnol, il a été diplômé de West Point en 1990 et a suivi une formation militaire et des formations spécialisées. Reste à savoir si le successeur du Général Kandé va cumuler les fonctions de chef des Forces spéciales.
Suite à la plainte de Ababacar Mboup Bah Diakhaté extrait de prison et interrogé par la Dic
Moins de 24 heures après son procès devant le tribunal de Grande instance de Dakar, le détenu Bah Diakhaté qui est toujours en détention, est sur un autre front. L’activiste apériste a en effet été extrait de sa cellule de prison et conduit ce mardi matin, dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, c’est suite à la plainte déposée par Ababacar Mboup pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, qu’il a été conduit devant les hommes du commissaire Adramé Sarr, pour un interrogatoire. En effet, l’ancien coordonnateur de And Samm jikko avait déposé jeudi dernier une plainte sur la table du procureur contre Bah Diakhaté. Pour rappel, le 2 février 2022, le sieur Diakhaté a publié sur sa page Facebook que «de sources sûres, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier.
Après Conakry la semaine dernière Diomaye hôte de Ibrahim Traoré jeudi
Bassirou Diomaye Faye est attendu ce jeudi à Ouagadougou, selon l’Agence d’information du Burkina (Aib). Une «visite d’amitié et de travail» du Président sénégalais qui poursuit son périple dans la sous-région. Le Pays des hommes intègres est le deuxième dirigé par un putschiste, Ibrahim Traoré, qu’il visite après la Guinée. L’Aib souligne qu’il sera question d’échanger sur «le renforcement de la coopération bilatérale et sur des sujets d’intérêt commun».
Journée internationale des casques bleus L’Onu rend hommage aux 3 militaires sénégalais
Quelques trois militaires sénégalais figurent parmi les casques bleus auxquels un hommage sera rendu, ce jeudi, à New York, à l’occasion de la Journée internationale dédiée aux forces de maintien de la paix des Nations unies, a appris l’Aps de source onusienne. Il s’agit notamment du sergent-chef Eugène Idrissa Badhyne Mingou, du caporal Ousseynou Diallo et du soldat de première classe, Pierre Tama Boubane. Ils ont travaillé au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), renseigne le Centre d’information des Nations unies basé à Dakar. Le Sénégal est, en effet, présenté comme le 13e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’Onu. Le secrétaire général de l’Onu déposera, lors de la cérémonie, une gerbe en l’honneur de tous les casques bleus tombés sous le drapeau de l’Organisation des Nations unies.
LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE ATTENDU JEUDI AU BURKINA
Le chef de l'Etat et son homologue du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vont échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale et sur des sujets d’intérêt commun, selon l’Agence de l’information Burkinabé (AIB).
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye FAYE, est attendu le jeudi 30 mai 2024 dans la capitale burkinabè, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, a rapporté l’Agence de l’information Burkinabé (AIB)
Le président Bassirou Diomaye FAYE et le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vont échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale et sur des sujets d’intérêt commun, poursuit l’AIB.
REDRESSEMENT FISCAL, LE GROUPE DMEDIA PARLE D’UN HARCÈLEMENT DE LA PART DES NOUVELLES AUTORITÉS
La direction des ressources humaines du groupe a informé, mardi, son personnel, dans une note, avoir fait l’objet d’un harcèlement de la part des nouvelles autorités par le biais des services fiscaux réclamant le paiement de plus de 2 milliards de FCFA.
La direction des ressources humaines du groupe Dmedia a informé, mardi, son personnel, dans une note, avoir fait l’objet d’un harcèlement de la part des nouvelles autorités par le biais des services fiscaux réclamant le paiement de plus de 2 milliards sur la base d’une taxation d’office.
« Depuis quelques jours le Groupe Dmedia fait l’objet d’un harcèlement de la part des nouvelles autorités. Le dossier fiscal de Dmedia, bien que pendant devant la justice a été réouvert par les services fiscaux réclamant sous huitaine le paiement de plus de 2 milliards sur la base d’une taxation d’office que la direction conteste par voie judiciaire », peut-on lire.
La direction informe avoir reçu, mardi, une équipe de l’inspection du travail pour un contrôle dans les locaux de Dmedia.
« Nous informons le personnel que le groupe Dmedia est en règle avec ses collaborateurs ainsi que toutes les institutions sociales du pays. Chaque salarié du groupe a la possibilité et le loisir de vérifier lui même sa situation au niveau de la caisse de sécurité ainsi qu’à l’IPRES », a rassuré la direction des ressources humaines.
Elle a par ailleurs encouragé les travailleurs du groupe Dmedia et rassuré de son « soutien indéfectible pour la réussite de votre mission d’information envers les sénégalais ».
KÉDOUGOU, LES SOCIÉTÉS MINIÈRES INVITÉES À SE CONFORMER AU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE
‘’La certification de conformité environnementale peut être retirée purement et simplement si vous ne vous mettez pas en norme’’, a averti le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, exhorte les sociétés minières basées dans la région de Kédougou (sud-est), à se conformer ”le plus rapidement possible, et sans délai”, au plan de gestion environnementale et sociale en vigueur dans cette zone sous peine d’un retrait de leur certification de conformité environnementale.
‘’La certification de conformité environnementale peut être retirée purement et simplement si vous ne vous mettez pas en norme’’, a-t-il averti dans un communiqué transmis à l’APS.
Selon lui, ‘’la mise en œuvre insuffisante du plan de gestion environnementale et sociale est à l’origine de la dégradation notoire de la Falémé (affluent le plus important du fleuve Sénégal) et de la pollution de ses environs causée par la cyanure et le mercure, des produits chimiques utilisés dans l’activité d’orpaillage’’.
‘’Ces produits ont également compromis les activités de pêche et d’agriculture, repoussant les populations vers d’autres contrées’’, a-t-il ajouté, soutenant que ‘’les mesures de correction peuvent aller jusqu’au retrait des certificats de conformité environnementale en cas de persistance des irrégularités’’.
Il a précisé que ces mesures, ‘’ au-delà de la sauvegarde de la Falémé, entrent dans la prise en charge de la question de la pollution issue de l’exploitation minière illégale dans la zone de Kédougou’’.
Daouda Ngom a effectué les 26 et 27 mai derniers une visite dans la région de Kédougou, en compagnie de ses collègues des Mines et du Pétrole, Biram Soulèye Diop, des Forces armées, général Birame Diop, de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, et de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Cette visite de travail a permis de constater la mauvaise gestion des déchets issus de l’exploitation de l’or et la pollution des sols et du bassin versant de la Falémé, causées par des sociétés minières à Kédougou, selon la même source.
LES ACTIONS DE LA CPI NE VISENT PAS QUE LES ÉTATS VULNÉRABLES
"Je crois ça fait du bien, de voir tout d’un coup que la CPI a ouvert des dossiers en Géorgie, maintenant en Russie, en Ukraine, au Venezuela et un peu partout", a déclaré Mame Mandiaye Niang.
Les mandats d’arrêts internationaux émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre des leaders en Russie, en Ukraine, en Géorgie, au Venezuela et ailleurs attestent que cette juridiction ne vise pas que les Etats vulnérables contrairement à une perception très répandue, a souligné mardi à Diamniadio, le magistrat sénégalais, Mame Mandiaye Niang, Procureur adjoint de la CPI.
”C’était assez gênant pour les Africains de voir que tous les dossiers de la CPI soient seulement en Afrique (…). De ce point de vue, je crois ça fait du bien, de voir tout d’un coup que la CPI a ouvert des dossiers en Géorgie, maintenant en Russie, en Ukraine, au Venezuela et un peu partout. Ça, aussi, c’est un élément de l’universalité à laquelle tend la CPI”, a-t-il indiqué.
Il s’exprimait lors d’un entretien exclusif avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), en marge des travaux de la Journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice sénégalaise, ouvert ce mardi à Diamniadio par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Le magistrat sénégalais était interpellé sur la saisine par le Procureur de la CPI pour l’émission d’un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien, et certains dirigeants du Hamas (Palestine).
”Il y avait le discours en Afrique de ceux qui se plaignaient du fait que la CPI ne dirigeait ses actions que contre les Etats vulnérables alors que les comportements blâmables ne sont pas qu’en Afrique”, a reconnu le Procureur adjoint de la CPI.
”J’avais entendu cette complainte. Les gens pouvaient s’en émouvoir disant pourquoi ce focus exclusif sur l’Afrique, mais je dois dire que je ne l’ai jamais partagée pour la bonne raison, c’est que partout où la CPI est intervenue, c’est à la demande des Africains”, a-t-il notamment indiqué.
Il a cité plusieurs cas où la CPI est intervenue en Afrique mais à la demande des Africains notamment en Ouganda, en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, des Etats dans lesquels, les systèmes judiciaires ne pouvaient prendre en charge des conflits survenus.
”A mon avis, la CPI est venue simplement répondre à l’appel de ces pays dont le système judiciaire ne permettait pas prendre en charge d’une criminalité majeure qui avait carrément ruiné ces pays’’, a t-il dit.
‘’Donc, vouloir se plaindre d’une telle intervention, je trouve qu’il y avait quelque chose de mal placée parce qu’en vérité, il s’agissait d’une demande de Justice même si elle n’était pas satisfaite ailleurs. La partie compréhensible, c’est que personne ne voudrait être perçu comme le mouton noir (…)”, a souligné le magistrat.
AÏSSATOU, LA FILLE DE MANSOUR FAYE, AU COEUR D'UN SCANDALE IMPLIQUANT LA POLICE
Aïssatou Faye affirme avoir été victime d'extorsion de fonds par des policiers à Kébémer. Lors d'un contrôle, après avoir découvert 21 millions sur elle, les agents l'auraient obligée à leur donner 300 000FCFA sous la menace
(SenePlus) - La police nationale a fait la lumière sur une affaire de corruption présumée impliquant deux de ses agents à Kébémer. Dans un communiqué publié ce mardi 28 mai, le Bureau des relations publiques de la police relate les faits et annonce les sanctions prises à l'encontre des fonctionnaires incriminés.
Selon le communiqué, le 25 avril dernier, Aïssatou Faye, fille de l'ancien ministre et actuel maire de Saint-Louis Mansour Faye, s'est présentée au commissariat urbain de Kébémer pour dénoncer une extorsion de fonds dont elle aurait été victime quelques jours plus tôt.
Lors de son audition, Mme Faye a expliqué qu'après un contrôle de routine le 23 avril vers 15 heures à Kébémer, les deux policiers ont découvert en sa possession la somme de 21 millions de francs CFA. Jugeant qu'elle n'avait pas le droit de circuler avec un tel montant, les agents l'auraient alors menacée de poursuites judiciaires si elle ne leur remettait pas 300.000 FCFA, ce qu'elle a fini par faire sous la contrainte.
"Les investigations menées par le chef de service ont permis d'identifier les deux agents de police incriminés qui ont reconnu lors de leur interrogatoire avoir reçu la somme indiquée, mais de manière gracieuse", indique le communiqué de la police.
Face à ces "agissements d'une extrême gravité", l'autorité policière affirme avoir pris "toutes les mesures disciplinaires qui s'imposent". Les deux fonctionnaires ont été immédiatement relevés de leurs fonctions et font désormais l'objet d'un arrêt en salle de discipline, en attendant probablement des sanctions plus lourdes.
C'est le quotidien "Bés Bi - Le Jour" repris par Seneweb, qui a révélé l'affaire. Le journal indiquait notamment qu' "Aïssatou Faye aurait ensuite informé son père Mansour Faye, qui aurait à son tour alerté les autorités policières, après sa libération".
Si l'enquête de la police a bien permis d'identifier et de sanctionner les deux agents fautifs, "Bés Bi" souligne qu'"aucune enquête" ne semble pour l'instant avoir été ouverte contre Aïssatou Faye pour la corruption présumée des policiers.
Quoi qu'il en soit, cette affaire soulève des questions sur la provenance des sommes d'argent en jeu et sur un éventuel traitement de faveur dont aurait pu bénéficier la fille d'une personnalité politique influente.